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Détail de la session

lundi 11 novembre 2019
10h15 - 13h00 (7 min)

Communications orales - Traumatologie

Modérateur(s) : 
 F. RONGIERAS (Lyon),  M. TALL (Ouagadougou, BURKINA FASO )

High incidence rate of heterotopic ossification in patients with a limb fracture and associated mild traumatic brain injury  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  D. ROULEAU (Saint-Laurent, CANADA) 

Auteur(s) :   E. THERRIEN (Montreal, CANADA),  M. JODOIN (Montréal),  L. DE BEAUMONT (Montréal)

 

Abstract : High incidence rate of heterotopic ossification in patients with a limb fracture and associated mild traumatic brain injury

  • Introduction : The objective of the current study is to describe the incidence of heterotopic ossification (HO) in patients with isolated limb fracture (ILF) to the shoulder or elbow and an associated mild traumatic brain injury (mTBI). Secondly, this study aims to assess delay to bony union of fractures and the impact of mTBI on function in these patients.
  • Méthodes : The current study is a retrospective cohort study including ILF patients with or without a concomitant mTBI, recruited from an orthopaedic clinic of a Level 1 Trauma Hospital. Patients were diagnosed with a mTBI according to the American Congress of Rehabilitation Medicine (ACRM) clinical criteria. Radiographs taken 3 months after the initial trauma were analysed separately by two distinct specialists for the presence of HO and bony union. Delay for return to work was also documented.
  • Résultats : Analyses were first conducted for the full sample. A matched cohort was then used in order to control for specific factors, namely age, sex, type of injury, and time elapsed between the accident and the analyzed radiograph. The full sample included a total of 201 patients with an ILF (110 females; 48.11 years old), of which 57 had a concomitant mTBI. The incidence of heterotopic ossification (HO) was 44% in patients with an associated mTBI and a fracture of an extremity, compared to 23% in patients with no mTBI (p=0.001). Matched cohort study (55 patients/group) showed similar results. Secondary analysis showed delayed union at 3 months in the mTBI group. HO formation influenced delays to return to work (RTW) only in ILF+mTBI patients (379 days for the mTBI + HO cohort vs 214 days for the mTBI cohort).
  • Discussion : Neuroinflammation, from concomitant head injury or peripheral nerve injury, could be involved in chronic pain and stiffness in upper limb fractures and new research must look further than satisfactory radiological results to achieve good outcomes.
  • Conclusion : Study findings suggest that sustaining a comorbid mTBI puts ILF patients at significantly higher risk of developing HO. Associated TBI and ILF seems associated with delayed fracture union and delayed return to work. The impact of mTBI on HO formation warrants further attention to detect early signs of HO, to identify shared physiopathological mechanisms and, ultimately, to design targeted therapies
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

L’utilisation de la thérapie par pression négative & Instillation TPNI dans le traitement des plaies complexes en orthopédie et traumatologie. Notre expérience à propos de 250 cas,  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. ALI (Orléans) 

Auteur(s) :   F. RAZANABOLA (Orléans),  L. OCNERIU (Orléance),  H. ISSAOUI (Orléans),  M. GARGOURI (Orléans),  H. ABBASSI (Orléans),  F. FARHAT (Orléans)

 

Abstract : L’utilisation de la thérapie par pression négative & Instillation TPNI dans le traitement des plaies complexes en orthopédie et traumatologie. Notre expérience à propos de 250 cas,

  • Introduction : Le traitement des pertes de substance cutanée post-traumatiques des membres est souvent long et source d’interventions répétées.la thérapie TPN est une méthode particulièrement utile pour sauver un membre en cas de fracture ouverte. Elle ne fait pas toujours partie du traitement des plaies complexes post-traumatique .
    L’objectif de ce travail était de rapporter notre expérience d’utilisation de la thérapie par pression négative & Instillation dans le traitement des plaies complexes en orthopédie et traumatologie.
  • Méthodes : Il s’agit d’une série prospective de 250 cas(173 homme set 67 femmes ) .La moyenne d’âge était de 63 ans. Les localisations principales étaient le membre supérieur 75 cas, et le membre inférieur 175 cas. Le tissu osseux était exposé 16 cas, les parties molles 137 cas et le matériel d'ostéosynthèse 8 cas.
    La thérapie par pression négative & Instillation a été appliquée immédiatement après le débridement chirurgical initial ou l’ostéosynthèse des fractures.
  • Résultats : Avec un recul moyen a été de 24 mois.Un bourgeon de granulation de bonne qualité permettant une greffe cutanée ou une cicatrisation dirigée (sans geste chirurgical complémentaire) a été obtenu dans 195 cas. 44 cas de greffe de peau ,Nous avons réalisé 11 lambeaux de couverture fascio-cutané. La thérapie TPNI a été tolérée chez tous les patients.
    La durée moyenne de traitement a été de 16 jours (4-35j), avec un changement du système TPNI tous les 3 jours en moyenne.
  • Discussion : Il s’agit d’un procédé non invasif de traitement des plaies chroniques et/ou aigues par application locale d’une pression négative continue avec instillation par le sérum physiologique

    Ce système permet de favoriser la détersion et la formation de granulation dans la plaie par Éliminer les matériaux infectieux ,stimuler la formation de tissu de granulation ,réduire l’œdème des plaies, et nettoyer les exsudats .

    La TPNI a considérablement restreint les indications de lambeaux pour assurer La couverture des pertes de substance cutanée des membres.
  • Conclusion : La thérapie pression négative & Instillation est une procédure sûre et facile à appliquer dans le traitement de l’infection et les PDS cutanées des membres. Cette technique facilite la prise en charge initiale, limite les gestes de couverture cutanée complexe et permet de solutionner des situations difficiles à traiter dans le cadre des pertes de substances des membres. Elle ne règle pas l’ensemble des problèmes de couverture des fractures ouvertes mais reste un bon complément aux gestes habituellement effectués.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Echecs du traitement des traumatismes de guerre des membres: analyse des facteurs de risque  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. GROSSET (Paris) 

Auteur(s) :   G. PFISTER (Paris),  N. DE L'ESCALOPIER (Clamart),  S. PONG (Clamart),  A. RUSSO (Clamart),  J. MURISON (Paris),  L. MATHIEU (Clamart),  S. RIGAL (Clamart)

 

Abstract : Echecs du traitement des traumatismes de guerre des membres: analyse des facteurs de risque

  • Introduction : La prise en charge des traumatismes des membres de guerre repose sur des tactiques chirurgicales séquentielles, qui se heurtent fréquemment à des échecs thérapeutiques qui vont grever le résultat fonctionnel final. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs de risque d’échec des différents traitements pour anticiper la survenue des échecs thérapeutiques.
  • Méthodes : Il s’agissait d’une étude monocentrique cas-témoin, chez les militaires français rapatriés des théâtres d’opérations extérieures, ayant une fracture ouverte occasionnée par un agent vulnérant de guerre. Le critère de jugement principal était l’échec à 3 mois du traitement choisi. Les facteurs de risque d’échec étudiés étaient le mécanisme traumatique, le bilan lésionnel général et local, et les gestes chirurgicaux réalisés.
  • Résultats : Entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2016, 57 militaires ont été inclus, avec un recul moyen de 3,42 ans. Sur un total de 81 segments de membre étudiés, le segment le plus fréquemment atteint était la jambe (37,0 pour cent). La nécessité d’une chirurgie vitale ou urgente (OR égal 3,6 ; IC(95 pour cent) compris entre 1,10 et 12,12), la perte de substance osseuse (OR égal 5,45 ; IC(95 pour cent) compris entre 1,54 et 20,09) représentaient un facteur de risque d’échec du traitement conservateur. Le mécanisme lésionnel par Improvised Explosive Device (OR égal 1,56 ; p égal 0,02) et la persistance de la contamination du site opératoire après 2 parages (OR égal 1,20 ; p égal 0,04) étaient des facteurs de risque d’échec du traitement radical.
  • Discussion : Le Damage Control Orthopedic reste le gold standard dans la prise en charge des blessés. Malgré la gravité des blessures des patients et la modification des contraintes géographiques dans le conflit dans la bande sahélienne, le traitement initial est le plus conservateur possible. Le choix du traitement radical est laissé pour le retour en France.
    Si le fixateur externe est la technique d’ostéosynthèse définitive la plus utilisée en pratique, la conversion en fixation interne n’implique pas plus d’échec infectieux lorsque son utilisation est judicieuse.
    Les résultats sont supérieurs en terme d’infection, de douleur ou raideur articulaire, et de non-consolidation par rapport aux séries anglaises et américaines.
  • Conclusion : Deux grands facteurs de risque d’échec du traitement sont mis en évidence : ceux en lien avec l’état général du malade et le mécanisme traumatique ; et ceux en lien avec l’état local du site opératoire. Il n’y a pas de sur-risque d’échec en lien avec le geste chirurgical.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Prise en charge des lésions périphériques chez le polytraumatisé : notre expérience.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  H. ABID (Paris) 

Auteur(s) :   A. BEN MAATOUG (Tunis),  K. ABDELLATIF (Tunis),  M. NEFISS (Tunis),  S. AYARI (La Marsa Tunis, TUNISIE),  A. TEBORBI (Tunis),  K. EZZAOUIA (Tunis),  R. BOUZIDI (Tunis)

 

Abstract : Prise en charge des lésions périphériques chez le polytraumatisé : notre expérience.

  • Introduction : La prise en charge des lésions périphériques chez les polytraumatisés pose des problèmes de hiérarchisation des gestes thérapeutiques. Trois attitudes s’opposent : l’early total care (ETC), le damage control orthopedics (DCO) et l’early appropriate care (EAC). Nous nous sommes proposé d’étudier les particularités des lésions périphériques chez le polytraumatisé tunisien, le timing et la hiérarchisation des gestes thérapeutiques ainsi que la place du DCO.
  • Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective longitudinale. Celle-ci a porté sur N=65 polytraumatisés avec des lésions musculosquelettiques périphériques. Les patients ont été hospitalisés en 2015 et 2016.Nous avons précisé les caractéristiques des traumatismes et du ramassage, les résultats de l’examen clinique initial et des examens complémentaires, les traitements reçus et les complications. Nous avons classé les patients selon le score de Pape et calculé l’Abbreviated Injury Score des extrémités (AIS) et l’Injury severity score (ISS).
  • Résultats : L’âge moyen était de 38 ans et le sex-ratio de 4. Les accidents de la voie publique représentaient 59% des causes, suivis par les accidents du travail. Les patients avaient une moyenne de trois lésions périphériques ou axiales. Les membres inférieurs étaient touchés dans 71% des cas et les membres supérieurs dans 60% des cas. Le score ISS moyen était de 25. Les patients borderline et instables représentaient respectivement 62% et 19% de l’effectif. Les traitements ont été l’ETC et le DCO dans respectivement 25% et 8% des cas. Sur les 40 polytraumatisés borderline, 10 ont été traités par ETC et 4 par DCO. Les complications infectieuses et respiratoires étaient les plus fréquentes ; elles n’étaient pas corrélées avec la stratégie thérapeutique retenue. Sur les cinq décès, trois etaient imputables à un sepsis sévère.
  • Discussion :
  • Conclusion : L’option thérapeutique retenue dépendait des scores ISS et AIS. Si les complications infectieuses et respiratoires dépendaient étroitement du score de Pape, elles n’étaient pas modifiées par le type de stratégie chirurgicale retenue.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Blessures de guerre par « pied de pont » : stratégie conservatrice  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. CHEFI (Le Sers, TUNISIE) 

Auteur(s) :   K. AMRI (tunis),  L. HADDOUK (Tunis, TUNISIE),  M. CHOUCHENE (tunis),  L. NOUISRI (tunis, TUNISIE)

 

Abstract : Blessures de guerre par « pied de pont » : stratégie conservatrice

  • Introduction : Les agents explosifs improvisés, sont responsables de lésions traumatiques complexes à haute énergie, associant polyfracas des membres et blast. Le pied de mine est la résultante du contact direct avec l’agent vulnérant.
    Quand l’onde de choc se propage à travers une interface de protection efficace, elle produit uniquement des lésions indirects, et on parle dans ce cas de « pied de pont » conduisant à des
    lésions ostéo-articulaires et neurovasculaires sans désintégration cutanée. Le but de cette étude est de définir une stratégie conservatrice permettant d’éviter l’amputation dans les pieds de pont.
  • Méthodes : Nous présentons une série de 12 militaires victimes de pieds de ponts, dont dix ayant présenté des fractures complexes du calcanéum, et deux avaient des fractures de jambes associées aux fractures de calcanéum compliquée d’un syndrome de loge aigu .
    Malgré l’absence apparente de désintégration cutanée, lés dégâts de dévascularisation étaient justifiables de prises en charge spécialisées associant une aponevrotomie de décharge en urgence, des séances d’oxygénothérapie hyperbare et de multiples chirurgies de reconstruction secondaires.
  • Résultats : Malgrés le nombre insuffisant de notre cohorte. Les scores de sévérité des lésions et les scores de fonction montrent qu’il est justifiable de s’acharner à adopter une stratégie conservatrice rapide et pluridisciplinaire des pieds de pont.
  • Discussion :
  • Conclusion : Il est essentiel de distinguer les lésions férmées classiques des membres et celles par effet blast.
    Des classifications lésionnelles et des scores fonctionnels spécifiques doivent être développés, adaptés aux soldats victimes de pied de pont .
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Prise en charge chirurgicale des blessés militaires des Forces Mixtes Multinationales engagées dans la guerre contre la secte Boko Haram dans le bassin du Lac-Tchad.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  S. FANDEBNET (Ndjamena, TCHAD) 

Auteur(s) :  

 

Abstract : Prise en charge chirurgicale des blessés militaires des Forces Mixtes Multinationales engagées dans la guerre contre la secte Boko Haram dans le bassin du Lac-Tchad.

  • Introduction : Introduction La nouvelle guerre asymétrique imposée par le terrorisme international est entrain de transformer notre pratique civile de la chirurgie. De plus en plus des blessures balistiques sont prises en charge dans nos hôpitaux.
  • Méthodes : Méthodes Les auteurs de cette étude préliminaire, prospective, rapporte une série des patients militaires pris en charge dans un hôpital civil depuis le 1e janvier 2018. Soixante patients, tous de sexe masculin, âgés de 18 à 52 ans avec une moyenne d’âge de 29 ans.
  • Résultats : Résultats Nous avons retrouvé un polymorphisme lésionnel chez les militaires blessés des attaques de Boko Haram. Les lésions enregistrées variaient de type T1 à T4 selon la classification de l’OTAN. Les étiologies ont été essentiellement dominées par des traumatismes balistiques directs. Tous les patients ont été reçus en second temps dans un délai de 24 à 48h. Le parage était obligatoire. Les soldats Tchadiens ont payé un lourd tribut dans ce combat. Les hauts gradés militaires sont moins atteints. Les segments de l’appareil locomoteur ont été les plus atteints. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 3 à 42 jours. Le décès et les amputations ont été rares.
  • Discussion : Discussion Le contexte du terrorisme international impose aux chirurgiens une pratique de plus en plus accrue de la chirurgie de guerre. Les blessés des actes terroristes sont en grande majorité porteurs de lésions balistiques de l’appareil locomoteur. La règle générale du traitement chirurgical des lésions par balles doit être fondée sur le débridement des blessures.
  • Conclusion : Conclusions Le terrorisme international nous impose une nouvelle orientation de la pratique chirurgicale marquée par des militaires blessés par armes à feu.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Reconstruction des pertes de substance du tibia par la technique de la membrane induite : expérience d’un trauma center militaire  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. DE ROUSIERS (Clamart) 

Auteur(s) :   E. BILICHTIN (PARIS),  M. DURAND (Brétigny sur Orge),  N. DE L'ESCALOPIER (Clamart),  J. COLLOMBET (Brétigny-sur-Orge),  L. MATHIEU (Clamart)

 

Abstract : Reconstruction des pertes de substance du tibia par la technique de la membrane induite : expérience d’un trauma center militaire

  • Introduction : L’objectif de cette étude était d’évaluer l’utilisation de la technique de la membrane induite (TMI) pour la reconstruction des pertes de substance osseuse (PSO) du tibia dans un trauma center militaire recevant à la fois des traumatismes de pratique civile et de guerre.
  • Méthodes : Une étude rétrospective a été menée parmi les patients traités par la TMI pour une PSO du tibia post-traumatique entre 2009 et 2018. Ont été étudiées la présence d’une infection résiduelle, l’obtention de la consolidation osseuse ou la réalisation d’une amputation.
  • Résultats : 21 patients d’âge moyen 39 ans ont été inclus dans le cadre du traitement de fractures ouvertes (15 cas) ou de pseudarthroses septiques (6 cas). Il a été réalisé en moyenne 2,4 parages avant le premier temps de la TMI. Un lambeau de couverture a été nécessaire dans 16 cas. Le délai moyen entre les deux temps opératoires était de 19 semaines. Sept patients ont été réopérés après le premier temps en raison d’une infection résiduelle. La consolidation a été obtenue dans 16 dans 20 cas (80%) pour lesquels la procédure a été complète. Cependant, 6 greffes inter-tibio-fibulaires complémentaires ont été nécessaires, et la TMI a dû être répétée dans un cas d’infection de la greffe. Trois patients ont été amputés en raison d’une infection sévère, et un patient a décliné toute reprise chirurgicale pour une pseudarthrose septique persistante.
  • Discussion :
  • Conclusion : Bien que simple, la TMI n’est pas facile à appliquer avec succès. Le contrôle préalable de l’infection reste la difficulté principale dans les lésions pluri-tissulaires à haute énergie, notamment rencontrées en pratique de guerre.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Première expérience d’utilisation de la thérapie par pression négative incisionnelle (TPNI ) dans le traitement des de plaies chirurgicales à haut risque de complications en chirurgie orthopédique traumatologique. A propos de 28 cas .  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. ALI (Orléans) 

Auteur(s) :   H. ISSAOUI (Orléans),  M. GARGOURI (Orléans),  H. ABBASSI (Orléans),  L. OCNERIU (orléans),  F. RAZANABOLA (Orléans)

 

Abstract : Première expérience d’utilisation de la thérapie par pression négative incisionnelle (TPNI ) dans le traitement des de plaies chirurgicales à haut risque de complications en chirurgie orthopédique traumatologique. A propos de 28 cas .

  • Introduction : L’infection du site opératoire ISO représente en fréquence la troisième infection associée aux soins, Les hématomes et lymphocèles peuvent favoriser les infections, perturber la fermeture cutanée et nécessiter une nouvelle intervention.Le taux d'infection de site opératoire (ISO) peut atteindre 20 % chez certains patients à risque chirurgical élevé.
    L’objectif de ce travail était de rapporter notre première expérience avec l’utilisation de pansement de pression négative incisionnelle TPNI dans le traitement des plaies complexes en chirurgie orthopédique et traumatologique .
  • Méthodes : Il s’agit d’une série prospective de 28 cas . La moyenne d’âge était de 63 ans. Les localisations principales étaient fracture de la cheville et pilon tibiale dans 9 cas, dans 9 cas PTG ou Reprise PTG ou PTH , dan 2 cas évacuation d’un hématome post-traumatique, 3 cas Plaie traumatique,5 cas de déhiscence de suture chirurgicale après PTH ou PTG . Le pansement TPNI a été appliqué immédiatement après ou l’ostéosynthèse des fractures ou la mise en place d’une PTH ou PTG chez les patients à risque ..
  • Résultats : Les évaluations se sont révélées très satisfaisantes et apportent un réel bénéfice pour la cicatrisation, une cicatrisation complète a été obtenue dans tous les cas. Le pansement TPNI a été toléré chez tous les patients. La durée moyenne de traitement a été de 16 jours (4-35j), avec un changement du système TPNI tous les 6 jours en moyenne.
  • Discussion : Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des adjuvants de la cicatrisation de certaines plaies chirurgicales à haut risque de complications ou de certaines plaies chroniques ne cicatrisant pas en première intention. Ils sont utilisés jusqu’à obtention d’un tissu de granulation ou de conditions suffisantes pour un geste chirurgical.
    L’utilisation de TPNI a considérablement diminuer les complications post-opératoire(infection, déhiscence, nécrose )
    ce système a permis de réduire l’œdème des plaies, protège des contaminations externes, diminue la tension latérale, maintient ensemble les bords de l'incision ,stimule la perfusion, et favorise la cicatrisation , il permet aussi une réduction du nombre de changements de pansements.
  • Conclusion : Le pansement de pression négative incisionnelle TPNI est une procédure sûre et facile à appliquer dans le traitement des de plaies chirurgicales à haut risque de complications en chirurgie orthopédique- traumatologique.
    Cette technique facilite la prise en charge initiale, limite les complications post opératoire et réduire les durées d’hospitalisation ,Le coût et le confort pourront être améliorés par l’utilisation à domicile(HAD) .
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Enclouage centromédullaire avec clou recouvert d’antibiotique inclus dans ciment pour pseudarthrose septique du tibia et du fémur, alignée ou non alignée  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  S. CRISTEA (- 7000 Bucharest, ROUMANIE) 

Auteur(s) :   F. GROSEANU (Bucharest, ROUMANIE),  S. CUCULICI (Bucuresti, ROUMANIE)

 

Abstract : Enclouage centromédullaire avec clou recouvert d’antibiotique inclus dans ciment pour pseudarthrose septique du tibia et du fémur, alignée ou non alignée

  • Introduction : Les os longs du membre inferieur sont comme des tubes et pour la synthèse sont généralement préférés les clous de Kuntscher, qui permette la compression lors de la marche. De même, pour la pseudarthrose septique, axée ou nonaxée, la restauration de l’alignement, la consolidation et l’asseignement est obtenue d’une fois par des tiges cimentées et l’alésage.
  • Méthodes : Nous avons opéré 10 cas de pseudarthrose septique du tibia et du fémur (3 tibias et 7 fémurs) entre 2011-2017. Quatre cas présentaient aussi une désaxation sévère (100 – 300). Les germes étaient pour 9 cas de Staphylococcus aureus et dans un cas Mycobacilum tuberculosis en plus résistants au traitement habituel. Après débridement et l’alésage en excès de 4 mm au diamètre désiré, nous avons effectué synthèse avec clous cimentés.
    Nous avons utilisé le clou Kuntscher standard avec du ciment aux antibiotiques, introduisant les tiges dans un tube stérile rempli du ciment. En ciment pour 7 cas, nous avons ajouté Vancomycine 2 g / doses et dans 3 cas, nous avons utilisé ciment standard avec Eritromycin ou Gentamicine. En dedans des tubes stériles en polyéthylène de diamètre 4 mm plus grand que le clou utilisé, nous avons injecté ciment mélangé et puis le clou a été inséré. Sérum physiologique stérile a été utilisé pour le refroidissement, et puis les tubes ont été coupés. Dans 8 cas, nous avons réussi à bloquer les tiges artisanales cimentées.
  • Résultats : La guérison de la pseudarthrose a été obtenue dans tous les cas et la restauration de l’alignement a été obtenue dans 9 cas. Le raccourcissement était nécessaire dans 4 cas avec moyenne 1,5 cm, mais dans un cas nous avons même allongé pour égaliser les membres inférieurs. Dans 4 cas, que nous avons ajouté localement hydroxyapatite transporteur antibiotique préchargé avec tobramicin. Les critères cliniques et de laboratoire ont confirmé l’absence de la septicémie. Nous étions confiants pour extraction de l’implant que dans 4 cas. Aucune révision n’était nécessaire.
  • Discussion : Triple objectif – guérison de la pseudarthrose septique diaphysaires infectée et correction de l’axe – pourrait être obtenue par une seule opération avec cette méthode.
  • Conclusion : Nous avons obtenu de bons résultats avec cette méthode pour les pseudarthroses septiques du tibia et du fémur. L’opération a réussi dans une seule étape à résoudre la pseudarthrose, le sepsis et le vice d’alignement. Notre expérience est limitée, mais dans l’avenir cette procédure pourrait être une méthode utile.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Technique de la membrane induite : quelle différence entre traumatismes balistiques et traumatismes conventionnels ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  E. BILICHTIN (PARIS) 

Auteur(s) :   A. DE ROUSIERS (Clamart),  M. DURAND (Brétigny sur Orge),  N. DE L'ESCALOPIER (Clamart),  S. RIGAL (Clamart),  L. MATHIEU (Clamart)

 

Abstract : Technique de la membrane induite : quelle différence entre traumatismes balistiques et traumatismes conventionnels ?

  • Introduction : La technique de la membrane induite (TMI) est une méthode de traitement éprouvée des pertes de substance osseuse (PSO), mais elle n’a jamais été évaluée spécifiquement pour la reconstruction des lésions balistiques. L’objectif était de comparer l’application de la TMI dans les traumatismes conventionnels (TC) et les traumatismes balistiques (TB) pris en charge dans un trauma center militaire.
  • Méthodes : Une étude rétrospective a été menée entre 2009 et 2018 en incluant les patients traités par la TMI pour la reconstruction de PSO post-traumatiques, toutes localisations confondues. L’évaluation des résultats concernait l’obtention de la consolidation, l’existence d’une infection résiduelle ou la nécessité d’une amputation au membre inférieur.
  • Résultats : Trente-sept patients d’âge moyen 40 ans ont été inclus. Il y avait 25 patients dans le groupe TC et 12 dans le groupe TB. Les fractures ouvertes récentes et les lésions infectées étaient prédominantes dans les deux groupes. Les PSO du tibia étaient plus grandes dans le groupe TB (p=0,01). Si le délai moyen séparant les deux temps opératoires était supérieur dans le groupe TB, il n’y avait de différence significative entre les deux groupes concernant les paramètres du traitement chirurgical. Le recul moyen à la révision était de 25 mois. La consolidation était acquise chez 30 patients (81%) mais des greffes osseuses complémentaires ont été nécessaires dans 9 cas, en particulier au segment jambier. Il n’y avait pas différence significative entre les deux groupes en termes de consolidation, de greffe complémentaire, d’infection résiduelle ou d’amputation tardive.
  • Discussion :
  • Conclusion : La TMI semble adaptée à la reconstruction osseuse dans les suites des traumatismes balistiques.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Voie d’abord trans-fracturaire à triceps intact pour les arthroplasties totale de coude traumatique : technique chirurgicale et résultats préliminaires  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  O. LE MENTEC (Dijon) 

Auteur(s) :   O. LE MENTEC (Dijon),  A. BORDET (Dijon),  R. COLOMBI (Dijon),  E. BAULOT (Dijon)

 

Abstract : Voie d’abord trans-fracturaire à triceps intact pour les arthroplasties totale de coude traumatique : technique chirurgicale et résultats préliminaires

  • Introduction : La prothèse totale de coude dans les fractures de l’extrémité distale de l’humérus fait désormais partie intégrante de l’arsenal thérapeutique chez les personnes âgées. Les abords chirurgicaux décrit sont soit : "triceps On", (épargnant souvent en partie le triceps), soit "triceps off" (désinsérant ou sectionnant le triceps). Afin de permettre une rééducation rapide avec mobilisation active nous décrivons ici une voie d’abord trans-fracturaire préservant totalement le triceps et son insertion ainsi que les premiers résultats cliniques de cette voie d’abord.
  • Méthodes : Technique chirurgicale : Après installation du patient en décubitus latéral un abord postéro-médial avec dissection et neurolyse du nerf ulnaire est réalisé. Le plan profond para-tricipital médial est libéré et l’articulation est ainsi exposée puis les fragments de la palette humérale fracturées sont excisés en désinsérant au besoin leurs attaches ligamentaires. L’espace est alors suffisant pour luxer le coude sur son versant latéral. Les extrémités de l’ulna et de l’humérus sont alors exposées largement permettant le passage des râpes et la mise en place de la prothèse.

    Nous avons inclus dans cette série clinique monocentrique tous les patients opérés par cette voie d’abord d’une PTC sur fracture articulaire complexe de l’extrémité inférieure de l’humérus. Les patients étaient revus à 6 mois pour une évaluation clinique et radiologique. Le critère de jugement principal était la récupération de la mobilité active du coude, les critères secondaires étaient : la survenue de complications, les mobilités passives, la reprise d’autonomie. Tous les patients ont bénéficié d’une mobilisation active post-opératoire précoce en évitant tous ports de poids.
  • Résultats : Douze patients ont été inclus. L’âge moyen des patients était de 83 ans (71-93). A 6 mois post-opératoires l’arc de mobilité actif moyen était de 110° (80-125°), le défaut d’extension de 15° (0-40°), aucun cas d’insuffisance tricipitale ou de fracture de l'olécrâne n’a été rapporté. Un patient a présenté un sepsis aigu nécessitant une reprise pour lavage sans changement prothétique.
  • Discussion :
  • Conclusion : Cette voie d’abord trans-fracturaire à triceps intact apparait simple d'utilisation et tout à fait adaptée aux PTC traumatiques chez les sujets âgés, permettant une mobilisation précoce et non limitée. Les premiers résultats cliniques sont encourageants pour cette population fragile et en demande de reprise d'autonomie rapide.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Minimally invasive plate osteosynthesis for humeral shaft fractures  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  F. COSTA (Porto, PORTUGAL) 

Auteur(s) :   B. NUNES (Porto, GUINÉE-BISSAU),  D. LINHARES (Porto),  J. FERNANDES (Braga, PORTUGAL),  P. NEGRÃO (Porto),  N. NEVES (Porto),  M. SILVA (Porto)

 

Abstract : Minimally invasive plate osteosynthesis for humeral shaft fractures

  • Introduction : Surgical treatment of humerus shaft fractures is not consensual. Minimally invasive plate osteosynthesis (MIPO) has been described as an alternative to conventional open surgery, joining the advantages of stable fixation with a plate and screws with minimal incision and dissection.
    This work aims to report the clinical, functional and radiographic outcomes of MIPO in the treatment of humerus shaft fractures in a high-level trauma center.
  • Méthodes : All patients admitted with humeral shaft fracture, treated with MIPO were included. Data was gathered on demographic data, mechanism of injury, fracture type, time between injury and surgery, duration of the procedure, radiological evolution and complications. Clinical and functional outcomes were assessed with Constant, DASH and Mayo Elbow scores.
    Surgeries were performed in beach-chair position. Mini trans-deltoid proximal and antero-lateral distal approaches were used. The plate was slided distally in the submuscular space and fracture fixation was performed after indirect reduction.
  • Résultats : Fourteen patients were included, with a mean age of 61,3 +/-20,1 years and 50% of injuries in the dominant limb. The most common mechanism of injury was fall from height. Twelve patients presented proximal third fractures, 66,7% with proximal extension, and two sustained middle third fractures. All fractures were comminuted (AO type C). Median time between injury and surgery was 7,8 +/-5,9 days. Mean surgery duration was 95,2 +/-16 minutes. Post-operatively follow-up was available for 12 patients (30,6 +/-16,0 months after surgery). Union rate was 100%, and post-operative angulation was inferior to 10º in anterior-posterior and lateral views in all subjects. Mean DASH score was 11,88 +/-9,72, Constant 76,6 +/-19,4 (8,5 +/-10,1 inferior to the contralateral), and Mayo Elbow Score 100 for all patients. One patient presented postoperative radial nerve palsy and was re-intervened in the first 24-hours. One patient presented mal-reduction, and another underwent hardware removal.
  • Discussion : MIPO has been gaining popularity despite being technically demanding. It provides stable fixation, while preserving the fracture hematoma and fragments’ periosteal attachments, improving local conditions for healing. It has been proposed for comminnuted fractures and those with cephalic extension.
  • Conclusion : In this series, we report a union rate of 100% with a nearly anatomic reduction, no loss of fixation and good to excellent functional results. The population studied differs from previously published studies in its’ older mean age and higher prevalence of proximal third fractures, achieving, however, the same good results as reported in the literature.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

The Posterior Approach in Humeral Shaft Fractures  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. FERNANDES (Braga, PORTUGAL) 

Auteur(s) :   B. NUNES (Porto, GUINÉE-BISSAU),  D. LINHARES (Porto),  F. COSTA (Porto, PORTUGAL),  F. RAPOSO (Porto),  N. NEVES (Porto),  P. NEGRÃO (Porto),  C. MAIA DIAS (Lisboa),  M. SILVA (Porto)

 

Abstract : The Posterior Approach in Humeral Shaft Fractures

  • Introduction : The gold standard for surgical treatment of humeral shaft fractures is still plate fixation. However, the surgical approach is not consensual yet. Posterior approach allows excellent exposure of the humeral shaft and direct visualization of the radial nerve allowing an effective reduction and fixation. This study aims to evaluate clinical, functional and radiographic outcomes following plate fixation of humeral shaft fractures utilizing posterior approach.
  • Méthodes : All patients from our trauma center with humeral shaft fractures submitted to plate osteosynthesis through posterior approach between 2015 and 2018 were included. Data on demographics, fracture characteristics, implants used, complications and clinical and functional outcomes (Mayo; Constant; quickDASH) was gathered.
  • Résultats : Sixteen patients/fractures, mean age 47 years old (range 19-90) were included, with 13 fractures on the distal and three on the medial shaft. Five were comminuted, two had butterfly fragments, one intra-articular extension to the elbow and one proximal shaft extension. At least 20° of deviation in both planes was present in all patients.
    Mean plate length was 11 holes, with 4 proximal and 3 distal screws. No infections or malunion were registered. Consolidation was achieved in all cases except one (6.25%), a re-intervention due to gun shot fracture. Two patients presented a postoperative radial nerve palsy (12.5%) and both resolved in less than 12 weeks.
    One patient needed re-intervention for material extraction.
    Average 1-year postoperative Constant Score was 94.1 (n= 13; range 75-100); Mayo Score 89.2 (n=13; range 50-100) and quickDASH 3.5 (n= 13; range 0-77.3)
  • Discussion : Posterior approach allows for an excellent exposure of the humeral shaft, facilitating adequate reduction and a good support surface for a large plate with several points of fixation and consequent high rate of consolidation, as shown by this study results. Despite the advanced age of some of the patients and the high initial fracture deviations, excellent functional results of the shoulder and elbow were recorded, with most patients presenting full range of motion.
    These outcomes may be achieved with a small number of complications.
  • Conclusion : The distal posterior approach seems to be an excellent option for the treatment of shaft fractures, particularly in the distal third. This approach results in high consolidation rates without significant complications, achieving full mobility arch in most patients.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Ostéosynthèse par plaque vissée des fractures déplacées à 3 fragments minimum du tiers moyen de la clavicule: à propos de 172 cas.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  G. CAVALIE (Grenoble) 

Auteur(s) :   B. RUBENS DUVAL (Grenoble),  R. PAILHE (Echirolles),  V. MORIN (Echirolles),  G. LATEUR (Echirolles),  D. SARAGAGLIA (Grenoble)

 

Abstract : Ostéosynthèse par plaque vissée des fractures déplacées à 3 fragments minimum du tiers moyen de la clavicule: à propos de 172 cas.

  • Introduction : Les fractures du 1/3 moyen de la clavicule sont des fractures fréquentes qui ont la réputation d’être bénignes et de consolider presque toujours avec un traitement orthopédique. En fait, ceci n’est pas toujours le cas puisque des articles récents rapportent 3 à 7% de pseudarthroses dans les fractures simples et 20 à 33% dans les fractures complexes. L’objectif de ce travail est de rapporter les résultats fonctionnels et anatomiques des fractures déplacées à 3 fragments minimum du 1/3 moyen de la clavicule opérées par plaque vissée. L’hypothèse était que l’ostéosynthèse par plaque vissée de ce type de fracture était une excellente alternative permettant de diminuer au maximum les complications.
  • Méthodes : Entre le 6 janvier 2012 et le 27 décembre 2016 nous avons colligé dans notre base de données 410 fractures de la clavicule. 250 ont été opérées et parmi celles-ci nous avons retenu 172 dossiers complets correspondant à nos critères d’inclusion. Une plaque à reconstruction pelvienne courbe, vissage 3,5 mm sans vis verrouillées, a été utilisée dans tous les cas et positionnée sur la face antéro-supérieure de la clavicule. 56 fractures étaient à 3 fragments (32,5%), 100 à 4 fragments (58%) et 16 avaient plus de 4 fragments (9,5%).
    Tous les patients ont été revus avec un recul minimum d’un an, par un examinateur indépendant, afin d’établir un score UCLA.
  • Résultats : La population était composée de 172 patients, 154 hommes (89,5%) et 18 femmes, âgés en moyenne de 34,5 +/- 14,5 ans (13-69). Dans 84,5% des cas, Il s’agissait d’accidents sportifs dont 26% d’accidents de ski, 21% d’accidents de vélo et 18,5% d’accidents de VTT.
    Toutes les fractures sauf une, ont consolidé dans un délai moyen de 87 jours (45-120). 8 fractures itératives (4,5%) sont survenues après l’ablation du matériel dans un délai moyen de 90 jours (2-210). La moitié de ces fractures étaient survenues 6 mois après l’ablation du matériel sur un traumatisme violent.
    Le score UCLA à la révision a permis de retrouver 164 excellents résultats (95,5%), 5 bons résultats (3%) et 3 résultats moyens.
  • Discussion : Malgré le caractère multi-fragmentaire des fractures, le taux de consolidation est remarquable et bien supérieur aux traitements non-opératoire des séries publiées dans la littérature.
  • Conclusion : L’ostéosynthèse par plaque vissée à reconstruction pelvienne courbe, vissage 3,5 mm, donne d’excellents résultats à la fois fonctionnels et anatomiques dans les fractures déplacées à 3 fragments minimum de la clavicule.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Evaluation de la précision du système de visée électromagnétique Sureshot dans le verrouillage distal des enclouages longs de fractures humérales diaphysaires  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. ALLARD (Brest) 

Auteur(s) :   F. ROS (Marseille),  H. LETISSIER (BREST),  D. LE NEN (Brest),  F. DUBRANA (Plougonvelin),  R. DI FRANCIA (Brest)

 

Abstract : Evaluation de la précision du système de visée électromagnétique Sureshot dans le verrouillage distal des enclouages longs de fractures humérales diaphysaires

  • Introduction : L’Ostéosynthèse des fractures humérales diaphysaires par enclouage centromédullaire long est une pratique répandue. Le verrouillage distal est une étape délicate et incertaine de l’intervention, et la technique à main levée est adoptée par la plupart des chirurgiens.
    Smith et Nephew a récemment introduit un nouveau système de verrouillage distal guidé électromagnétiquement appelé Sureshot. Nous avons évalué la précision du Sureshot Distal Targeting System (DTS) pour le verrouillage distal des enclouages centromédullaires longs des fractures humérales diaphysaires.
  • Méthodes : Tous les patients se présentant à notre centre pour une ostéosynthèse par enclouage (Trigen ; Smith & Nephew) centromédullaire long d’une fracture humérale diaphysaire entre le 01/04/2016 et le 30/06/2018 ont été inclus rétrospectivement.
    Les radiographies post opératoires étaient systématiquement relues et un simple trou de mèche même uni-cortical était considéré comme un échec d'une tentative de verrouillage distal.
    Un succès était considéré pour une vis effectivement bien en place dans le clou.
    Sur un même clou pouvaient donc être comptabilisés un ou plusieurs succès et échecs.
  • Résultats : Les analyses incluaient 32 des 34 patients présents dans cette période (age moyen 64 ans). Il y a eu 51 tentatives de verrouillage distal. Le verrouillage fut un succès dans 40 cas (78.4%) et 11 échecs (21,6%) Il y a eu une moyenne de 29 scopies et une dose moyenne cumulative de 36.90 cGcm2.
  • Discussion : Le système Sureshot a beaucoup été évalué au niveau du membre inférieur, seuls Persiani et Camarda ont évalué spécifiquement l’humérus et ne rapportent pas de taux d’efficacité.
    Notre étude est la seule à ce jour à avoir évalué sa précision dans cette indication.
    Nous retrouvons un taux d’efficacité moindre que pour le membre inférieur, probablement devant une définition de « l’échec » de verrouillage distal plus rigoureuse, mais permettant une meilleur évaluation de la précision réelle de ce système.
  • Conclusion : Le Sureshot DTS et une méthode moderne, efficace et précise qui a montré une fiabilité de plus de 78 % pour le verrouillage distal des clous longs huméraux Trigen.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Traitement chirurgical des fractures isolées de l’ulna chez l’adulte : comparaison entre ostéosynthèse par embrochage centromedullaire ou par plaque  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. DESCAMPS (Paris) 

Auteur(s) :   M. GAUME (Paris),  J. DONADIO (Paris),  M. ROUSSEAU (Paris),  P. BOYER (Paris)

 

Abstract : Traitement chirurgical des fractures isolées de l’ulna chez l’adulte : comparaison entre ostéosynthèse par embrochage centromedullaire ou par plaque

  • Introduction : Les fractures isolées de la diaphyse ulnaire sont souvent négligées et leur traitement variable. Bien qu’elles soient relativement rares, il est nécessaire d'établir la meilleure stratégie d’ostéosynthèse pour ces fractures qui sont souvent associées à un taux élevé de complications. Aucune étude n’a encore comparé les effets de deux types d’ostéosynthèses : par brochage intramédullaire ou par plaque.
  • Méthodes : Il s’agit d’une série continue rétrospective monocentrique conduite chez 50 patients ayant présenté une fracture isolée de la diaphyse ulnaire entre janvier 2014 et décembre 2018. La prise en charge chirurgicale a consisté en une réduction et ostéosynthèse par broche centro-médullaire antérograde ou par plaque. Un traitement complémentaire par immobilisation était réalisé pour une durée de 4 semaines. Les critères d’évaluation étaient clinique, radiologique, et le taux de complications des deux techniques rapporté.
    Le recul minimum était de 12 mois.
  • Résultats : L’âge moyen était de 40,4 ans (19-89 ans). Il s’agissait d’un traumatisme direct dans un contexte de rixe (55%) ou de chute à basse énergie (45%).
    Le traitement consistait en un brochage centromedullaire 22/50 (44 %) dans le groupe 1 et une ostéosynthèse par plaque 28/50 (56 %) dans le groupe 2.
    La durée moyenne d’immobilisation post opératoire était respectivement de 4,6 [0-12] semaines et de 4 [0-6] semaines, p = 0,51
    La classification des fractures AO/OTA était 38 A1, 11 B2 et 1 C1.
    Le déplacement initiale était comparable dans les deux groupes 32,2% contre 32,6%, p = 0,91
    Les amplitudes articulaires étaient conservées dans les deux groupes.
    Aucune complication mécanique, infectieuse ni pseudarthrose n’ont été reportés dans le groupe ayant bénéficié d’un embrochage.
    Deux pseudarthroses et deux syndromes douloureux régionaux ont été déplorés dans le groupe ayant bénéficié d’une ostéosynthèse par plaque.
  • Discussion :
  • Conclusion : Dans cette série, l’embrochage centromedullaire est une technique peu invasive, fiable et rapide permettant d’ostéosynthèser ce type de fractures. Elle a aussi pour avantage de diminuer le risque de pseudarthrose tout en conservant les amplitudes articulaires
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Fractures Thoracolombaire: Interêt de l'IRM  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  T. FAUCHILLE  (Nice) 

Auteur(s) :   H. DARMANTÉ (Nice),  H. VASSEUR (Nice),  J. ALLIA (Nice),  F. DE PERETTI (Nice),  P. BOILEAU (Nice),  N. BRONSARD (Nice)

 

Abstract : Fractures Thoracolombaire: Interêt de l'IRM

  • Introduction : Les fractures du rachis thoracique et lombaire sont fréquentes. Leur prise en charge n’est pas uniformisée mais une atteinte discale ou du complexe ligamentaire postérieur sont des éléments importants pour la prise de décision. La radiographie et le scanner ne permettent pas une étude précise de ces structures. L’apport de l’IRM permettrait de faciliter leur diagnostic et une analyse disco-ligamentaire précise.
    Notre hypothèse était de montrer l’importance de l’IRM en phase aigüe d’une fracture du rachis thoracique ou lombaire et d’étudier la reproductibilité de son analyse.
  • Méthodes : Nous avons mené une étude prospective, mono-centrique, observationnelle. Nous avons inclus toutes les fractures du rachis thoracique ou lombaire qui ont bénéficié d’un bilan d’imagerie complet (Rx, TDM, IRM). L’imagerie était interprétée indépendamment par un interne d’orthopédie, un senior d’orthopédie ainsi qu’un senior de radiologie. Tous les intervenants devaient se prononcer sur la classification de la fracture (Classification AO), les lésions du complexe ligamentaire postérieur et l’état des disques craniaux et caudaux (Classification d’Oner).
  • Résultats : 125 fractures ont été inclues chez 67 patients dont la moyenne d’âge était de 55 ans (17-92). La charnière thoracolombaire T11-L2 était concernée dans la moitié des cas (49,6%). L’IRM a pu identifier 36 fractures (29%) non diagnostiquées au scanner, une atteinte du CPL dans 12 fractures (13%) et un changement de stade de la classification pour 11 fractures (9%). Les disques étaient atteints dans 17% des cas.
    La reproductibilité inter-observateur pour l’atteinte du complexe ligamentaire postérieur (K=0,716) et la classification de la fracture AO (K=0,707) était bonne. Contrairement à la classification d’Oner (0,155).
  • Discussion :
  • Conclusion : L’IRM doit devenir un examen systématique pour les fractures thoraco-lombaire pour dépister des fractures associées ou une instabilité ligamentaire qui changerait la prise en charge du patient
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Signe de la "trop belle artère spinale antérieure": étude de la macro-circulation artérielle dans le cadre d’un traumatisme médullaire. Une série cas-témoins de 48 patients.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  B. BOUKEBOUS (Paris) 

Auteur(s) :   Z. CHENGUEL (Paris),  M. ZOGHLAMI (Paris),  J. MOYER (Paris),  W. ALLAHAM (Clichy),  M. ROUSSEAU (Paris)

 

Abstract : Signe de la "trop belle artère spinale antérieure": étude de la macro-circulation artérielle dans le cadre d’un traumatisme médullaire. Une série cas-témoins de 48 patients.

  • Introduction : L'étude de la vascularisation médullaire a été préconisée pour expliquer l'existence de déficit neurologiques lors des traumatismes médullaires, malgré l'intégrité du canal médullaire. A la relecture des body-scanners de patients présentant un traumatisme médullaire avec déficit neurologique complet, nous avons remarqué que l’artère spinale antérieure (ASA) était trop bien visible, signe qui ne nous semblait pas être présent chez les patients non traumatisés médullaires.
    Nous avons fait l’hypothèse que ce signe radiologique était associé à l’existence d'un déficit neurologique lors d'un traumatisme médullaire. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la reproductibilité inter-examinateurs de ce signe ainsi que ses performances diagnostic.
     
  • Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique cas-témoin. 24 cas étaient victimes d'un traumatismes médullaires avec déficit neurologique complet.
    24 témoins était suspects d'être poly-traumatisé, sans traumatisme médullaire.
    Le signe de la trop belle ASA était visualisé sur les reconstructions sagittales du « mode Multiplanar Reconstruction » (MPR), au temps artériel, des body-scanner initiaux réalisés pour le bilan lésionnel. Le signe était positif lorsque l'ASA, longeant la partie antérieure de la moelle, était visible tout le long de la moelle thoracique et lombaire, de part et d'autre du niveau lésé.
    Trois personnes avec un niveau de formation médical variable ont relu les scanners de manière indépendante : un étudiant en médecine, un interne et un radiologue qualifié. Un score Kappa a été calculé afin d'étudier la concordance entre ces trois
  • Résultats : Les conclusions du radiologue qualifié ont permis de calculer la sensibilité du signe radiologique à 92% et la spécificité à 88%.
    Le score Kappa entre l’étudiant et l'interne était de 0,78. Celui entre l'interne et le radiologue qualifié était de 0,66. Celui entre l’étudiant et le radiologue qualifié était de 0,55.
    8/24 cas (33%) avaient un canal médullaire totalement intègre. 16/24 cas (67%) présentaient une ou plusieurs anomalies au niveau des artères intercostales postérieures ou lombaires: absence d’artère segmentaire ou diminution significative de leur calibre. Ces anomalies étaient bilatérales pour 14 d’entre eux et étagées pour 5 d’entre eux.
  • Discussion :
  • Conclusion : Une ASA trop bien visible au body-scanner injecté semble être un signe radiologique reproductible et fortement associé à l’existence d’un trouble neurologique d’origine médullaire. Des altérations des artères segmentaires sont suspectées et pourraient être à l’origine d’une souffrance ischémique locale de la moelle et d’un phénomène de supplémentation vasculaire à l’origine des trop belles ASA.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Evaluation de l’application de la règle de Nexus et de la règle canadienne pour le dépistage des lésions traumatiques du rachis cervical et étude de l’intérêt des radiographies standard pratiquées en urgence  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. GHARBI (Nabeul, TUNISIE) 

Auteur(s) :   M. NEFISS (Tunis),  A. BOUSRIH (Tunis),  A. BEN MAATOUG (),  K. EZZAOUIA (Tunis),  R. BOUZIDI (Tunis)

 

Abstract : Evaluation de l’application de la règle de Nexus et de la règle canadienne pour le dépistage des lésions traumatiques du rachis cervical et étude de l’intérêt des radiographies standard pratiquées en urgence

  • Introduction : La crainte de passer à coté des lésions du rachis cervical a conduit à une prescription extrêmement libérale des radiographies standards chez les patients victimes d’un traumatisme fermé de la colonne cervicale. Deux règles de prédiction clinique : la règle Nexus (The National Emergency X-Radiography Utilization Study) et la règle Canadienne (The Canadian Cervical-Spine Rule (CCR)) ont été élaborées et validées par la littérature internationale afin de guider la prescription des radiographies chez les traumatisés du rachis cervical et minimiser les dépenses économiques et les expositions inutiles aux radiations ionisantes.
  • Méthodes : On a mené une étude rétrospective dans le service des urgences ayant pour objectif d’évaluer l’application de la règle Nexus et de la règle canadienne et d'étudier l'utilité de la radiographie du rachis cervical en contexte d'urgence.
  • Résultats : 213 patients ayant un traumatisme fermé du rachis cervical ont été analysés rétrospectivement. La règle Nexus et la règle canadienne ont été appliquées dans 91.5 % et 88.7 % des cas respectivement.
    Aucune lésion du rachis cervical n’a été identifiée dans 93.8 % des cas. Des lésions ont pu être objectivées dans 1.8 % des cas et suspectées dans 5 % des cas. Parmi les radiographies pratiquées aux urgences seulement 43.2 % ont été jugées comme étant de bonne qualité. Cette faible rentabilité a été expliquée par la difficulté de visualisation de la vertèbre C7 dans 61.9 % des cas et des vertèbres sus-jacentes dans 32.4 % des cas .D’autres causes ont été incriminées comme l’absence de visualisation des vertèbres C1 et C2 dans 8.4 % des cas, la présence d’artéfact dans 3.3 % des cas et l’absence de l’incidence de profil dans 0.9 % des cas.
  • Discussion :
  • Conclusion : La règle Nexus et la règle canadienne sont largement appliquées dans les services des urgences et leur utilisation semble raisonnable du fait qu’elles permettent une identification fiable des patients pouvant avoir une éventuelle lésion du rachis cervical. Cependant, la faible rentabilité des radiographies standards remet en question leur intérêt dans les situations d’urgence.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

le mauvais pronostic des complications infectieuses après traitement chirurgical des fractures et luxations de la cheville et de l'arrière pied, à propos d'une série de 34 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  S. KRISSIAN (Tours) 

Auteur(s) :  R. SAMARGANDI  (Chambray-Les-Tours)

Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Epidémiologie, prise en charge et résultats des fractures périprothétiques sur prothèse totale de genou : étude rétrospective multicentrique de 1997 à 2017, à propos de 105 cas.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. BAUER (Nancy) 

Auteur(s) :   B. ZAHARIA (Auxerre),  J. PAROT (Nancy),  É. BERNARD (nancy),  A. LUC (Nancy),  C. STEIGER (nancy),  D. MAINARD (Nancy)

 

Abstract : Epidémiologie, prise en charge et résultats des fractures périprothétiques sur prothèse totale de genou : étude rétrospective multicentrique de 1997 à 2017, à propos de 105 cas.

  • Introduction : L’incidence des fractures périprothétiques sur prothèse totale de genou est en augmentation constante. Elles peuvent compromettre la stabilité des implants, requérant alors une révision prothétique. Leur traitement demeure un challenge pour le chirurgien, même expérimenté. Nos objectifs étaient d’analyser les résultats à moyen terme selon le traitement de ces fractures, d'identifier les facteurs de mauvais pronostic pour améliorer la stratégie de prise en charge.
  • Méthodes : Cette étude rétrospective bicentrique incluait les patients présentant une fracture sur PTG entre 1997 et 2017. Etaient exclues les fractures peropératoires, ouvertes, les fractures de rotule et de TTA. L’évaluation était clinique (scores IKS, Oxford, Parker, SF12) et radiologique. Etaient recensés: les facteurs épidémiologiques, le type d’implants, le traitement de la fracture, le type de fracture selon la classification de la SoFCOT.
  • Résultats : 105 fractures étaient analysées (98 patients, 90 fémurs, 15 tibias). Le suivi moyen était de 2 ans (1 à 16 ans). L’âge moyen des patients était de 78 ans, principalement des femmes (5/1). Il y avait 85 types 1, 7 types 2, 13 types 3. Le traitement orthopédique était réservé aux patients grabataires. Une dépose-repose par implant à tige longue cimentée était réalisée en cas de descellement, plus fréquemment dans le groupe des tibias. Les fractures sur implants stables étaient ostéosynthésées (plaque verrouillée principalement). La consolidation était obtenue dans 75,2% des cas au délai moyen de 4,3 mois. Le taux de mortalité était de 9,5%. Le taux de complications était de 29,5% : infection locale (5,7%), déplacement secondaire (6,7%), retard de consolidation (15,2%), descellement secondaire (1,8%), avec reprise chirurgicale dans 26,7% et changement de prothèse dans 8,6% des cas. Au dernier recul, le score de Parker moyen était de 7, le score d’Oxford de 31, le score IKS de 138 (scores Genou et Fonction respectivement 73 et 65), et le score SF12 de 38,4.
  • Discussion : On retrouvait 60% de bons et très bons résultats fonctionnels. Les analyses statistiques retrouvaient une corrélation significative entre les moins bons résultats et les fractures de type B, les implants de révision, les genoux multi-opérés. L’enjeu est d’obtenir la consolidation sur un implant stable, un membre aligné, pour rendre au patient un genou fonctionnel. Une fixation primaire efficace doit permettre une mobilisation immédiate et une remise en charge rapide.
  • Conclusion : Au final, en dépit d'un taux notable de complications, une prise en charge adéquate, suivant la classification de la SoFCOT, permet d’optimiser de façon satisfaisante les résultats fonctionnels à moyen terme.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Prise en charge et résultats des fractures périprothétiques du tibia sur prothèse totale de genou : étude rétrospective bicentrique à propos de 15 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. BAUER (Nancy) 

Auteur(s) :   F. HOUFANI (Nancy),  J. PAROT (nancy),  M. KIRSCH (Nancy),  A. LUC (nancy),  C. STEIGER (nancy),  D. MAINARD (Nancy)

 

Abstract : Prise en charge et résultats des fractures périprothétiques du tibia sur prothèse totale de genou : étude rétrospective bicentrique à propos de 15 cas

  • Introduction : Les fractures isolées du tibia sur prothèse totale de genou (PTG) sont rares mais complexes. Elles risquent de compromettre la survie des implants et constituent un véritable challenge thérapeutique. Actuellement en augmentation, elles deviendront une préoccupation importante en Traumatologie.
    L’objectif de cette étude était d’analyser les résultats du traitement de ces fractures pour en déduire les facteurs pronostiques.
  • Méthodes : Cette étude rétrospective bicentrique portait sur 15 patients, pris en charge de 1997 à 2017 pour une fracture du tibia autour d’une PTG. Le recul moyen était de 28 mois (de 12 à 120 mois).
    Etaient exclues les fractures peropératoires, de rotule ou de la TTA, les fractures ouvertes. L'évaluation était clinique (scores IKS, Oxford, Parker, SF12) et radiologique.
    Cette étude avait reçu l’aval d'un comité d’éthique.
  • Résultats : La population comportait 6 hommes et 9 femmes, avec un âge moyen de 72 ans, tous autonomes et actifs. Selon la classification de la SoFCOT, on retrouvait 4 types B1, 5 types C1, 1 type A3, 2 types B3, 1 type C3 et 2 types A2. Une dépose-repose par implant à tige longue cimentée était réalisée en cas de descellement du plateau tibial. Sur implants stables, les fractures étaient traitées par ostéosynthèse (plaque verrouillée majoritairement). La consolidation était obtenue dans 87% des cas au délai moyen de 15 semaines. Les complications étaient: 4 infections locales, 2 déplacements secondaires et 3 pseudarthroses. Une reprise chirurgicale était nécessaire dans 9 cas, dont 2 révisions prothétiques.
    Le résultat fonctionnel était bon ou très bon au dernier recul, avec un score de Parker moyen de 7, un score d’Oxford de 32, un score IKS de 150 avec des scores Genou et Fonction respectivement de 78 et 75 et un score SF12 de 39,5.
  • Discussion : Les séries sont peu nombreuses dans la littérature, avec des effectifs bien moindres, mais tendent à des conclusions assez proches. Les recommandations thérapeutiques peuvent suivre la classification de la SoFCOT, avec une prise en charge agressive, car seule une fixation primaire de qualité permettra la mobilisation immédiate et la remise en charge précoce, l’enjeu étant d’obtenir la consolidation sur un implant stable et un membre aligné afin de rendre au patient un genou fonctionnel.
  • Conclusion : En dépit d’une certaine altération de la qualité de vie, les résultats fonctionnels demeurent satisfaisants après une prise en charge adaptée de ces fractures. Le traitement doit tenir compte de multiples facteurs pour optimiser les résultats à long terme.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Pseudarthroses fémorales avec perte de substance osseuse. Résultats des reconstructions par technique de Masquelet. A propos de 25 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  T. BEGUE (Clamart) 

Auteur(s) :   J. AUREGAN (CLAMART)

 (5 min)
 

Abstract : Pseudarthroses fémorales avec perte de substance osseuse. Résultats des reconstructions par technique de Masquelet. A propos de 25 cas

  • Introduction : Le traitement des pertes de substance osseuse traumatiques et non traumatiques du fémur restent des défis techniques en raison de la taille de la perte de substance, mais aussi en raison des étiologies souvent septiques, posant le problème du choix des ostéosynthèses et de la stabilité des montages. Le taux d'échec du traitement de ces lésions atteint 30% quelle que soit la technique utilisée. Nous rapportons notre expérience du recours à la technique de Masquelet dans le traitement de ces pseudarthroses avec perte de substance osseuse.
  • Méthodes : De 1997 à 2017, les auteurs ont traité 25 cas de pseudarthroses diaphysaires et métaphysaires du fémur avec perte de substance osseuse. La taille de la perte de substance était en moyenne de 7 cm (3-17 cm). 15 pseudarthroses étaient septiques initialement, et 10 n'avaient pas d'histoire septique dans les antécédents. Ont été étudiés le délai traumatisme-chirurgie, l'influence de la taille de la perte de substance, la durée du maintien de l'entretoise en ciment, le type de fixation initiale et secondaire, le type de reconstruction osseuse, le délai de consolidation, le nombre de procédures additionnelles, le taux d'échec final et la satisfaction fonctionnelle.
  • Résultats : Sur les 25 cas, aucun n'a été perdu de vue. 2 patients ont nécessité une amputation de cuisse, 1 a justifié d'une désarticulation de hanche. 1 patient a été réopéré par remplacement prothétique du genou par prothèse massive. Les 4 échecs mentionnés ont tous été des pseudarthroses après radiothérapie. Les 21 autres patients ont tous consolidés. Seuls 3 ont nécessité une greffe osseuse additionnelle. 18 patients ont consolidé par une technique de Masquelet isolée. Le délai de consolidation n'était pas lié à la taille de la perte de substance mais lié au matériel de stabilisation, avec un délai plus court pour les patients traités par clou, et un délai plus long pour les patients traités par fixateur externe.
  • Discussion :
  • Conclusion : La technique de Masquelet est une bonne technique de reconstruction des pseudarthroses fémorales avec perte de substance osseuse, sur des terrains bien vascularisés, et doit justifier la stabilisation par matériel d'ostéosynthèse interne, au mieux réalisé par enclouage centro-médullaire soit lors du premier temps dans les pseudarthroses aseptiques, soit lors du deuxième temps dans les pseudarthroses septiques.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min