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Détail de la session

lundi 11 novembre 2019
14h00 - 15h30 (7 min)

Communications orales - Gestion des risques et thème de l'année

Modérateur(s) : 
 E. BENFRECH (Châteaubernard),  L. FAVARD (Tours Cedex)

Avantages et inconvénients de la prophylaxie antithrombotique conventionnelle après PTH et PTG incluses dans une procédure de récupération accélérée.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. JENNY (Strasbourg) 

Auteur(s) :   A. DE LADOUCETTE (Toulouse)

 

Abstract : Avantages et inconvénients de la prophylaxie antithrombotique conventionnelle après PTH et PTG incluses dans une procédure de récupération accélérée.

  • Introduction : La thrombose veineuse est une complication potentiellement grave après prothèse totale de hanche (PTH) et de genou (PTG), justifiant classiquement une prophylaxie agressive par héparine de bas poids moléculaire (HBPM) ou anticoagulants oraux directs (AOD), au prix d’un risque hémorragique assumé. Toutefois l’introduction des procédures de récupération améliorée pourrait diminuer le risque thrombotique et dégrader le rapport coût-bénéfice des recommandations actuelles. L’objectif de cette étude était de comparer le risque thrombotique et le risque hémorragique dans une population non sélectionnée de PTH et PTG de première intention ayant suivi une procédure de récupération améliorée.
  • Méthodes : Une série de 1.949 patients a été analysée de façon prospective. Il s’agissait de 1.136 femmes et 813 hommes, d’un âge moyen de 70 ans, avec un terrain médical habituel pour ce type d’intervention. En particulier, 16% étaient sous anti-agrégants plaquettaires et 8% sous anticoagulants.
    Tous les patients ont suivi une procédure de récupération rapide incluant notamment un lever dans les 24 heures après l’intervention, et 80% des patients ont regagné leur domicile après l’hospitalisation chirurgicale, d’une durée moyenne de 3 jours (PTH) ou 4 jours (PTG). La survenue d’un événement thrombo-embolique ou d’une complication hémorragique a été recensée.
  • Résultats : Sur les 1.110 PTH, 5 complications thrombo-emboliques ont été recensées (0,4%) (2 embolies pulmonaires non mortelles et 3 thromboses veineuses) ; il n’y a pas eu de retentissement sur le résultat final. 19 complications hémorragiques ont été recensées (1,7%) (10 hématomes significatifs dont 3 se sont compliqués d’infection, 9 anémies avec 4 trasnfusions).
    Sur les 839 PTG, 9 complications thrombo-emboliques ont été recensées (1,0%) (4 embolies pulmonaires non mortelles et 5 thromboses veineuses) ; il n’y a pas eu de retentissement sur le résultat final. 14 complications hémorragiques ont été recensées (1,7%) (8 hématomes dont 4 réopérés, 6 anémies avec 5 transfusions).
  • Discussion : Les complications thrombo-emboliques après PTH et PTG ont virtuellement disparu, avec un taux de 0,7%. Par contre les complications hémorragiques sont maintenant plus fréquentes, avec un taux de 1,7%. Ceci suggère de réévaluer le rapport coût-bénéfice des traitements préventifs par HBPM ou AOD. L’utilisation de l’aspirine pourrait représenter un compromis acceptable chez ces patients.
  • Conclusion : La prescription d’HBPM ou d’AOD après PTH ou PTG de première intention avec procédure de récupération améliorée expose à un risque hémorragique largement supérieur au risque thrombotique.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

L’aspirine en prophylaxie antithrombotique après PTH et PTG : bilan préliminaire  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. JENNY (Strasbourg) 

Auteur(s) :   A. DIDIER (Strasbourg)

 

Abstract : L’aspirine en prophylaxie antithrombotique après PTH et PTG : bilan préliminaire

  • Introduction : Les recommandations françaises actuelles imposent la prescription d’une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) ou d’anticoagulant oral direct en prophylaxie antithrombotique après prothèse totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG). Les récentes recommandations européennes suggèrent de remplacer ces produits par l’aspirine lorsque des procédures de récupération améliorée sont utilisées.
    L’objectif de cette étude était d’analyser l’efficacité et l’innocuité de cette prescription dans l'activité d'un chirurgien unique avant sa diffusion plus large.
  • Méthodes : Toutes les interventions de PTH et PTG de première intention étaient éligibles et analysées de façon prospective et continue. Tous les patients ont bénéficié d’une procédure de récupération améliorée avec lever dans les 24 heures après l’intervention. Les critères de sélection proposés par les recommandations européennes ont été utilisés pour séparer les patients en deux groupes : risque élevé (essentiellement patients avec obésité morbide et/ou avec antécédents thromboemboliques) = HBPM, risque faible = aspirine. Tous les patients ont été suivis pendant une durée minimale d’un an. La survenue d’une complication thromboembolique et d’une complication hémorragique a été notée. L’incidence des complications a été comparée dans les deux groupes par un test de Fisher au seuil de 5%.
  • Résultats : 89 dossiers ont été inclus : 31 PTH et 58 PTG. Il s’agissait de 40 hommes et 49 femmes d’un âge moyen de 64 ans. 67 cas ont été considéré à risque faible et traités par aspirine (75%). 22 cas ont été considéré à risque élevé et traités par HBPM (25%).
    Une complication thrombo-embolique a été observée chez 1 patients du groupe HBPM (4,5%) et 2 patients du groupe aspirine (3,0%) (p = 0,69). Aucune complication hémorragique n’a été observée.
  • Discussion : Le taux de complication thrombo-embolique était mineur malgré la prescription d’aspirine à la place des HBPM classiquement recommandées dans cette population. Aucune complication hémorragique n’a été observée. Il apparaît donc que la prescription d’aspirine à la place des HBPM dans la prophylaxie antithrombotique après PTH et PTG de première intention est le meilleur compromis entre efficacité et tolérance lorsque des procédures de récupération améliorée sans utilisées. Les craintes concernant une augmentation des complications thrombotiques ne sont pas justifiées par cette expérience préliminaire. Le rapport coût-bénéfice de cette modalité prophylactique devrait être supérieur.
  • Conclusion : L’actualisation des recommandations nationales sur la thromboprophylaxie après PTH et PTG apparaît possible sans induire le risque augmentation significative des complications thrombo-emboliques.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Enquête rétrospective sur la gestion des bio médicaments dans les rhumatismes inflammatoires avant une intervention et le risque infectieux. Enquête sur 940 patients  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  O. BROCQ (Monaco, MONACO) 

Auteur(s) :   E. ACQUACALDA (Monaco),  A. FLORENT (Monaco),  J. BENYELLES (Monaco),  F. BERTHIER (Monaco),  M. GHREA (Monaco),  C. PÉLÉGRI (Monaco),  M. CHALALI (Monaco),  E. RAKOTOMALALA (Monaco),  A. PALADINO (Monaco),  T. LASCAR (Monaco)

 

Abstract : Enquête rétrospective sur la gestion des bio médicaments dans les rhumatismes inflammatoires avant une intervention et le risque infectieux. Enquête sur 940 patients

  • Introduction : l’intérêt de l’arrêt du bio médicament avant une intervention chirurgicale est un sujet d’actualité. De nouvelles recommandations américaines sont venues compléter les informations en raccourcissant le délai entre arrêt et chirurgie programmée. Nous avons étudié qu’elle était notre pratique.
  • Méthodes : cette enquête rétrospective sur 5 mois a consisté à interroger les patients (pts) vus en consultation et traités pour un rhumatisme inflammatoire (Polyarthrite rhumatoïde ou Spondyloarthrite). En dehors des traitements de fonds conventionnels (DMARDs), nous avons noté les patients sous corticothérapie et sous bio médicament. Nous avons identifié les patients opérés (chirurgie orthopédiques ou non) en urgence ou non, et noté si les traitements avaient été stoppés ou non, si le patient avait eu une infection après son intervention ou pas, et le délai de reprise du traitement après la chirurgie.
  • Résultats : 940 pts était inclus, 467 Polyarthrites Rhumatoïde (PR), 473 Spondyloarthrites (SpA). 615 F et 325 H, d’âge moyen respectivement de 57,2 et 55,3 ans, avec une durée moyenne d’évolution de 11,2 ans.
    286 patients étaient uniquement sous DMARDs. 697 patients avaient bénéficié de bio médicaments (643 sous anti TNF, 87 sous rituximab, 53 sous tocilizumab, 86 sous Abatacept, 57 sous secukinumab, 35 sous ustekinumab et 33 sous JAK inhibiteurs.
    Parmi ces patients, 303 ont été opérés (34 en urgences), dont 170 de chirurgie orthopédiques (69 prothèses, 101 autres causes orthopédiques).
    140 patients avaient stoppé leur traitement (131 parmi ceux sous bio médicaments) avec un délai moyen de 1 mois pour les Anti-TNF et pour le secukinumab, de 2 mois pour le tocilizumab et l'abatacept, de 6 mois pour le rituximab.
    12 infection ont été relevées (2 ostéites, 2 infections sur prothèse, 1 arthrite septique, 1 diverticulite, 1 pyélonéphrite, 1 infection sous-cutanée, 1 fistule et 3 non précisées) dont 9 sous anti TNF et 1 sous abatacept, 2 sous DMARDs. Parmi ceux-là, 3 ont stoppés leur traitement avant et 7 n'ont pas stoppé le traitement avant; (2 sans précision)).
    Le nombre de patient sous cortisone parmi ceux infecté était de 5/12 ; il s'agissait d'infections ostéo-articulaires (2 infections sur prothèse, 1 arthrite septique et 1 ostéite).
  • Discussion :
  • Conclusion : Dans cette étude, les recommandations sont respectées dans 52 % de cas. 12 infections ont été relevées sur 303 patients opérés. Cette expérience doit nous rappeler l’importance d’informer le patient et les correspondants sur l’utilité de respecter les délais entre arrêt du traitement et chirurgie.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

La mesure systématique de la taille et du poids des patients est-elle nécessaire pour prévenir les infections du site opératoire ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. BUTNARU (Rouen) 

Auteur(s) :   A. DERVAUX (PARIS),  Y. KERROUMI (Paris),  S. MARMOR (Paris)

 

Abstract : La mesure systématique de la taille et du poids des patients est-elle nécessaire pour prévenir les infections du site opératoire ?

  • Introduction : L’infection du site opératoire reste une complication majeure en chirurgie orthopédique. Sa fréquence est inférieure à 1% si les mesures de prévention sont correctement appliquées. Parmi ces mesures, l’antibioprohylaxie diminue le risque infectieux d’environ 50%. Les recommandations de la Société Française d’Anesthésie Réanimation précisent que la dose d’antibiotique doit être doublée à partir d’un poids supérieur à 100 kg et d’un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 kg/m2. Les recommandations de la société américaine de la hanche et du genou contre-indiquent l’arthroplastie en cas d’IMC supérieur à 40 kg/m2. La connaissance précise de la taille et du poids des patients est donc primordiale pour confirmer l’indication opératoire et adapter la dose d’antibioprophylaxie. Notre objectif était de vérifier si les données anthropométriques déclarées par le patient au moment de la consultation étaient suffisamment fiables pour une pratique sécurisée.
  • Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique réalisée en octobre 2018. Après mise en place et contrôle des toises et balances, les patients reçus en consultation d’orthopédie déclaraient leurs poids et taille, puis ces valeurs étaient contrôlées par une infirmière. Le protocole d’antibioprophylaxie de l’établissement prévoit de doubler la dose d’antibioprophylaxie au-dessus de 90 Kg ou de 35 kg/m2 d’IMC et l’équipe d’orthopédie n’implante pas une arthroplastie en cas d’IMC supérieur à 40 kg/m2.
  • Résultats : Trois cents soixante-dix patients (259 femmes) d’âge médian 67 ans (17 à 90 ans) ont été inclus. Un IMC supérieur à 40 kg/m2 était identifié chez 12 patients après mesure contre 9 sur simple déclaration. 59 patients n’auraient pas bénéficié d’une double dose d’antibioprophylaxie sans contrôle du poids et de la taille. L’analyse statistique montre qu’il existe une différence significative entre les mesures déclaratives et contrôlées pour la taille (p<0,0001), le poids (p<0,002) et l’IMC (p<0,0001).
  • Discussion : Notre étude permet de montrer qu’il existe un écart entre les données anthropométriques déclarées et celles mesurées lors de la consultation d’orthopédie : les patients s’imaginent plus mince et plus grand. Ce biais de déclaration, connu des études épidémiologiques, est susceptible dans notre pratique de modifier l’indication chirurgicale et la dose d’antibioprophylaxie.
  • Conclusion : Une mesure systématique de la taille et du poids en consultation doit donc être organisée, ce qui est la base de tout examen clinique. La contre-indication d’une arthroplastie pour un IMC supérieur à 40 kg/m2 et la dose d’antibioprophylaxie ne peuvent être décidées sur la simple mesure déclarative du patient.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

La procédure ambulatoire n’est pas plus risquée que la récupération améliorée après PTH et PTG  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. JENNY (Strasbourg) 

Auteur(s) :   V. GISONNI (Strasbourg)

 

Abstract : La procédure ambulatoire n’est pas plus risquée que la récupération améliorée après PTH et PTG

  • Introduction : Les procédures de récupération améliorée (RAAC) après prothèse totale de hanche (PTH) ou (PTG) sont actuellement validées et considérées comme la procédure postopératoire standard. Les procédures ambulatoires sont aujourd’hui encore marginales, et les réticences se concentrent sur la sécurité de ces procédures et le risque de complications et de réadmission non programmée. L’objectif de cette étude était de mesurer et comparer ce risque après les deux procédures immédiatement après introduction de la procédure ambulatoire dans un service universitaire. L’hypothèse de travail était que le taux de complication était supérieur après procédure ambulatoire.
  • Méthodes : Deux séries successives ont été analysées de façon prospective. La série témoin a suivi une procédure RAAC exclusive (183 cas), la série d’étude une procédure ambulatoire ou RAAC (143 cas). Il s’agissait de 159 hommes et 168 femmes, d’un âge moyen de 67 ans, avec un terrain médical habituel pour ce type d’intervention, opérés de façon unilatérale pour primo-implantation d’une PTH (108 cas) ou d’une PTG (219 cas). La procédure postopératoire était standardisée, avec lever dans les 3 heures après l’intervention, la seule différence était la date de sortie. Tous les patients ont été suivis pendant un an.
    Les critères suivants ont été colligés : éligibilité à la chirurgie ambulatoire (intervention unilatérale chez un patient ASA 1 ou 2 ne vivant pas seul), acceptation du patient et cause éventuelle du refus, acceptation de l’anesthésiste et cause éventuelle du refus, succès de la procédure avec cause d’échec éventuelle, complication, réadmission non programmée. Les taux de complications et de réadmission non programmées ont été comparés par un test de Chi².
  • Résultats : Dans la série d’étude, 94 patients ont été opérés en procédure RAAC (66%) et 49 en ambulatoire (34%). Il n’existait pas de différence significative entre les trois groupes pour les données préopératoires. Il n’a pas été observé de différence significative entre les taux de complications des trois groupes. Il n’a pas été observé de différence entre les taux de réadmission non programmées des trois groupes.
  • Discussion : L’hypothèse n’a pas été confirmée. Le taux de complication et de réadmission non programmées n’était pas supérieur après procédure ambulatoire par rapport à la procédure RAAC dans des populations comparables, bien que l’étude n’ait pas été randomisée.
  • Conclusion : Les réticences sur la sécurité des procédures ambulatoires ne semblent pas fondées.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Lettre de sortie pharmaceutique et infections ostéoarticulaires : piste d’optimisation de la prise en charge des patients en extrahospitalier ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. GAHBICHE (Montpellier) 

Auteur(s) :   C. ANNABELLE (Montpellier),  C. MILLELIRI (Montpellier),  L. DAGNEAUX (Montpellier),  M. VILLIET (Montpellier),  F. CANOVAS (Montpellier Cedex 5)

 

Abstract : Lettre de sortie pharmaceutique et infections ostéoarticulaires : piste d’optimisation de la prise en charge des patients en extrahospitalier ?

  • Introduction : Les patients présentant une infection ostéoarticulaire (IOA) sont à risques de complications. Un défaut de transmission d’informations en sortie d’hospitalisation (SH) peut avoir des conséquences variables : rupture thérapeutique, mésusage des antibiothérapies (AT), erreur médicamenteuse (EM). Cette étude évalue l’apport d’une lettre pharmaceutique de sortie (LPS) sur la prise en charge médicamenteuse (PECM) des patients ayant une IOA.
  • Méthodes : Nous avons réalisé un étude prospective menée sur 100 jours dans deux unités de chirurgie orthopédique/traumatologie. L’équipe pharmaceutique a rédigé une LPS pour chaque patient ayant une IOA sortant du service. La LPS était composée d’un bilan médicamenteux et de recommandations de bon usage des AT (durée, posologie, modalités d’administration et de suivi). Les structures d’accueil, les patients et les pharmaciens d’officine ont été contactés en SH et à la fin théorique de l’AT. Des interventions pharmaceutiques (IP) ont été réalisées pour corriger les non-conformités (NC) jugées critiques.
  • Résultats : Trente patients ont été inclus (ratio H/F =1), l’âge médian était de 62 ans. Les centres de rééducation étaient la destination principale (21), suivis par les retours à domicile (11) notamment via l’hospitalisation à domicile (6). Vingt-cinq AT ont été prescrites pour au moins 6 semaines. Plus de 15% des patients étaient sous bi-AT IV, 31% sous bi-AT per os et 19% sous bi-AT associant IV et per os. Cinquante-sept NC ont été relevées. Leur répartition était la suivante : 33% concernant la durée de l’AT (19), 18% le non-respect des modalités de suivi (10), 14% une posologie erronée (8), 9% le non-respect des modalités d’administration (5). La durée de l’AT a été prolongée et raccourcie respectivement chez 47% et 26% des patients. Les 18 IP effectuées étaient réparties comme suit : adaptations posologiques (6), modalités d’administration (5), interactions médicamenteuses (5), modalités de suivi (2). Les IP ont concerné 40% des patients. On a observé 7 ré-hospitalisations non programmées liées à l’IOA dans les 6 mois suivant la SH.
  • Discussion : Cette initiative a été bien accueillie par les structures d’accueil en SH et les pharmaciens d’officine. Malgré la LPS, plusieurs NC ont été constatées et des IP ont été réalisées. Une étude comparative entre 2 groupes de patients, avec et sans LPS, permettrait d’évaluer son impact chez des patients nécessitant un suivi renforcé.
  • Conclusion : Dans le contexte actuel de lutte contre les EM et l’antibiorésistance, cette LPS pourrait être un outil supplémentaire permettant l’optimisation de la PECM des patients avec une IOA.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Fracture de clavicule opérée ou non : qui du patient ou du chirurgien évalue le mieux son épaule ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. ECHALIER (Besançon Cedex) 

Auteur(s) :   F. LOISEL (Besançon),  T. SOUMAGNE (Besançon),  G. MENU (Besançon),  E. BOYER (Besançon),  S. EL RIFAÏ (BESANCON),  S. ROCHET (Pirey),  L. OBERT (Besançon)

 

Abstract : Fracture de clavicule opérée ou non : qui du patient ou du chirurgien évalue le mieux son épaule ?

  • Introduction : Le score de Constant est l’un des outils d’hétéro-évaluation (par opposition aux scores d’autoévaluation, ASES, Quickdash) fonctionnelle de l’épaule les plus utilisés. Afin de diminuer les perdus de vue, plusieurs équipes proposent des scores d’autoévaluation issus de scores habituellement remplis par le praticien. L’objectif de cette étude était de valider la faisabilité et la fiabilité d’un score d’autoévaluation fondé sur le score de Constant chez des patients atteints d’une fracture déplacée du tiers moyen de la clavicule.
  • Méthodes : L’ensemble des patients atteints d’une fracture déplacée du tiers moyen de la clavicule entre janvier 2014 et janvier 2017 ont été évalué. Chacun d’entre eux devait réaliser un score de Constant dit « patient » adapté selon le score de référence, seul et sans aide extérieure, avant la réalisation du score de Constant de référence dit « clinicien » par un seul et même examinateur.
  • Résultats : Quarante et un sujets ont été inclus. La moitié avait été opérée et l’autre traitée fonctionnellement. Les scores clinicien et patient moyens étaient respectivement de 84,5 et 85,7 points et les valeurs du score clinicien s’échelonnaient de 63 à 100 points. On retrouvait une très bonne concordance (c = 0.91) entre les deux scores. Concernant les différentes catégories, la concordance était bonne ou satisfaisante avec, respectivement pour la douleur, le niveau d’activité quotidienne, la hauteur de travail avec la main, les amplitudes et la force musculaire : c = 0,73, c = 0,89, c = 0,88, c = 0,67 et c = 0 ,74. Les résultats étaient similaires chez les patients opérés (scores moyens : clinicien = 87,1 et patient = 88,3) et chez ceux ayant eu un traitement fonctionnel (scores moyens : clinicien = 81,9 patient = 84,1) avec respectivement c = 0.87 et c = 0.92. L’âge n’influençait pas la concordance entre les deux questionnaires. Le diagramme de Bland et Altman retrouvait un biais moyen de 1,23 points entre les deux scores (IC : 95%), le biais maximum étant de 2 points pour la force.
  • Discussion : Cette étude repose sur une méthodologie robuste, numérique et graphique. Cependant, cette étude ne permet pas de valider ce score d’autoévaluation pour des valeurs de Constant basses.
  • Conclusion : Cette étude valide le score de Constant en autoévaluation et permet d’imaginer d’évaluer les patients à distance. D’autres travaux sont à mener afin de le valider pour les autres pathologies de la ceinture scapulaire.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Rôle de la relation patient-chirurgien sur la reprise du travail  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  T. DUBERT (Paris) 

Auteur(s) :   C. GIRAULT (Paris),  M. ROZENBLAT (Paris),  J. DOREY (Paris),  Y. LE BELLEC (Montgeron),  E. MASMEJEAN (Paris),  C. COUTURIER (Meudon),  P. THERON (Saint-Maur-des-Faussés),  H. KHALIFA-DUBERT (Paris 04),  G. KATZ (Paris)

 

Abstract : Rôle de la relation patient-chirurgien sur la reprise du travail

  • Introduction : Les traumatismes et les troubles musculo-squelettiques (TMS) aux membres supérieurs représentent un enjeu économique majeur pour les patients et la société, principalement en raison de la limitation du retour au travail. Notre hypothèse est qu’une relation positive entre le patient et son chirurgien pourrait faciliter le rétablissement des patients et permettre un retour au travail plus rapide.
  • Méthodes : Cette étude observationnelle longitudinale prospective a été menée auprès de 219 patients âgés de 18 à 55 ans en arrêt de travail prolongé en raison d'un traumatisme ou d'une TMS du membre supérieur dans huit centres SOS-mains en Ile de France. En plus des données cliniques, des scores fonctionnels (QuickDASH), psychologiques (HADS) et de la classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (BICF-CS-HC), la qualité de la relation patient-chirurgien a été évaluée lors de l’inclusion à l’aide d’un questionnaire spécifique (Q-PASREL).Un score élevé signifie un bonne relation. Six mois après l’inclusion, le statut professionnel a été évalué. Des modèles de logistique et de régression de Cox ont été développés pour identifier les facteurs prédictifs du retour au travail (oui / non) et du temps d'arrêt du travail en jours.
  • Résultats : Notre étude ne comporte aucun perdu de vue et concernait des patients gravement atteints avec un score de DASH moyen de 59/100 à l’inclusion. Globalement, 74% des patients ayant bénéficié d'un retour au travail dans les 6 mois suivant leur inclusion présentaient un score Q-PASREL élevé ou moyen-élevé, tandis que 64% des patients encore en congé de maladie présentaient un score Q-PASREL faible ou moyen à faible. Les probabilités de retour au travail chez les patients avec un score Q-PASREL faible ou moyen-faible étaient respectivement 95% et 71% plus faibles que chez les patients avec un score élevé. Le score Q-PASREL et tous ses items étaient significativement associés au retour au travail.
  • Discussion : Parmi tous les facteurs étudiés, seuls la gravité de l’atteinte fonctionnelle et la qualité de la relation patient-chirurgien étaient associés de façon significative avec la reprise du travail. Cette association n’avait jamais été mesurée jusqu’à présent.
  • Conclusion : Les efforts visant à améliorer la qualité de la relation entre le patient et le chirurgien peuvent réduire la durée des arrêts de travail et accélérer notamment le rétablissement des patient les plus graves.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Formation des jeunes internes d’orthopédie aux compétences de bases en arthroscopie sur Simulateur par Réalité Virtuelle : à propos d’une cohorte nationale NOVICE.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  P. WALBRON () 

Auteur(s) :   H. COMMON (Rennes),  Y. BULAID (Amiens),  T. N GUYEN (Vandoeuvre),  m. bj (RENNES),  F. SIRVEAUX (NANCY)

 

Abstract : Formation des jeunes internes d’orthopédie aux compétences de bases en arthroscopie sur Simulateur par Réalité Virtuelle : à propos d’une cohorte nationale NOVICE.

  • Introduction : Depuis Novembre 2017, la réforme de l’internat a limité le temps de travail hebdomadaire des internes français à 48 heures, contribuant à diminuer le temps de formation au bloc opératoire, auprès des seniors. De nombreuses études ont déjà rapporté l’intérêt de l’apprentissage sur simulateur de réalité virtuelle pour améliorer la formation des novices, souvent dans des populations variées. Appuyé par le Collège Français des enseignants d’Orthopédie et la Société Française d’Arthroscopie, ce travail rapporte les données de la première cohorte novice d’ampleur nationale. L’objectif était de décrire l’amélioration des compétences arthroscopiques durant la première année d’internat, selon le type d’entraînement.
  • Méthodes : 107 novices en 1ère année d’orthopédie ont été évalués à deux reprises entre décembre 2017 et juin 2018, par la même équipe évaluatrice, sur le simulateur d’arthroscopie par réalité virtuelle ArthroS™ de Virtamed™. 3 groupes étaient définis : sans entraînement spécifique (A), avec entraînement ponctuel (B), avec un programme d’entraînement sur simulateur ArthroS™ pendant 6 mois (C). Les exercices « Periscoping » et « Catch the Stars Glenohumeral » étaient utilisés, ainsi que le recours aux questionnaires. Les variables « Temps », « Alignement de Caméra », « Mouvement de Caméra » et « Mouvement de la Pince » étaient analysées.
  • Résultats : Après 6 mois, on observe une différence statistiquement significative entre les trois groupes pour l’exercice Periscoping pour le Temps (A :137,8s ; B :126,7s ; C :92,2s)(p<0,0001), Alignement de Caméra (A :93% ; B :97,8% ; C :96,7%)(p=0,0028), et Mouvement de Camera (A :116,9cm ; B :112,5cm ; C :67,3cm)(p<0,0001). Cette différence est également observée pour l’exercice Catch the Stars, concernant le Temps (A :112,2s ; B :103s ; C :61,4s)(p<0,0001), Mouvement de Caméra (A :46,3cm ; B :40,9cm ; C :32,9cm)(p<0,0153), et Mouvement de la Pince (A :146,4cm ; B :142,2cm ; C :95,8cm)(p<0,0001).
  • Discussion : Après 6 mois, les internes de chaque groupe ont progressé, mais les internes ayant suivi un entraînement régulier sur simulateur d’arthroscopie par réalité virtuelle réalisent de meilleures performances que ceux recevant un entraînement ponctuel, et avec une stabilité dans le temps.
  • Conclusion : La régularité de leurs performances évoque l’acquisition d’un niveau de compétence technique.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Mise en place d’une lettre de sortie pharmaceutique et suivi pharmaceutique pour les patients présentant une infection ostéoarticulaire : quel impact sur la prise en charge ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. GAHBICHE (Montpellier) 

Auteur(s) :   C. ANNABELLE (Montpellier),  C. MILLELIRI (Montpellier),  L. DAGNEAUX (Montpellier),  M. VILLIET (Montpellier),  F. CANOVAS (Montpellier Cedex 5)

 

Abstract : Mise en place d’une lettre de sortie pharmaceutique et suivi pharmaceutique pour les patients présentant une infection ostéoarticulaire : quel impact sur la prise en charge ?

  • Introduction : Les patients présentant une infection ostéoarticulaire (IOA) nécessitent un suivi au long cours, et donc une prise en charge (PEC) complexe et multidisciplinaire. La transmission d’informations est une étape délicate à la sortie d’hospitalisation (SH). La mise en place d’une lettre pharmaceutique de sortie (LPS) accompagnant les courriers médicaux devrait permettre d’optimiser le parcours patients.
  • Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective menée durant 5 mois dans deux départements hospitaliers de chirurgie orthopédique. Une première phase (P1) observationnelle permettait d’évaluer la PEC classique des patients présentant une IOA. Lors de la deuxième phase (P2), pour chaque patient ayant une IOA, l’équipe pharmaceutique rédigeait une LPS contenant un bilan médicamenteux et des recommandations de bon usage des antibiotiques (durée, posologie, administration, suivi, précautions d’emploi). Les structures d’aval, les patients et les pharmaciens d’officine ont été contactés en SH et à la fin théorique de l’antibiothérapie (AT). Les non-conformités (NC) concernant l’AT ont été recueillies. Les NC étaient définies comme toutes divergences de l’avis infectiologique concernant le bon usage des AT. Pendant P2, des interventions pharmaceutiques (IP) étaient également réalisées pour corriger les NC jugées critiques.
  • Résultats : Soixante patients ont été inclus (30 dans chaque phase). Les deux échantillons de patients sont homogènes (aucune différence significative entre les deux âges moyens et sex-ratios). Lors des deux phases, 180 critères ont été évalués. Nous avons recueilli 60 NC pendant P1 et 49 pendant P2 (p= 0,08). Lors de la P2, 18 IP ont été réalisées. Nous avons constaté 8 ruptures de traitements pendant P1 contre 5 pendant P2 (p=0,53). Nous avons comptabilisé 11 ré-hospitalisations non programmées dans les six mois après la SH pour les patients de la P1 versus 8 pour ceux de P2 (p=0,49).
  • Discussion : La LPS a permis de réduire le nombre de NC concernant l’AT à la SH des patients présentant une IOA. Le suivi des patients par l’équipe pharmaceutique entrainait une IP pour près de 2/3 des patients. On pouvait également voir diminuer le nombre de ruptures thérapeutiques et de ré-hospitalisations entre P1 et P2. On observait donc une tendance à l’amélioration de la PEC de ces patients, l’étude nécessiterait de plus grands échantillons ainsi qu’une randomisation pour des résultats plus significatifs.
  • Conclusion : Dans le contexte actuel de lutte contre les erreurs médicamenteuse et l’antibiorésistance, la LPS et le suivi des patients par l’équipe pharmaceutique pourraient être un outil supplémentaire permettant l’optimisation de la PEC des patients avec une IOA.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Evaluation d'un cours théorique et pratique d'arthroscopie par simulateur virtuel de genou  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  Q. BAUMANN (Amiens) 

Auteur(s) :   A. HARDY (Lille),  F. ACCADBLED (Toulouse)

 

Abstract : Evaluation d'un cours théorique et pratique d'arthroscopie par simulateur virtuel de genou

  • Introduction : L'avénement de la simulation dans le domaine de la pédagogie chirurgicale est en passe de modifier l'enseignement de la chirurgie. La réforme du 3e cycle encourage désormais l'apprentissage sur simulateur virtuel.
    Par ailleurs ces simulateurs enregistrant une multitude de paramètres, nous souhaitons synthétiser les différentes mesures rapportées par le simulateur avant et après un cours européen d'arthroscopie organisé par l'EPOS pour évaluer d'une part l'intérêt de ces formations mais également identifier les variations de ces paramètres enregistrés.
  • Méthodes : 34 chirurgiens européens en formation étaient évalués lors de l'Avanced Arhtoscopy Course de l'EPOS en janvier 2018.
    Une première évaluation était réalisée sur cette cohorte avant le cours par l' ArthroS TM Arthroscopy Simulator lors d'un exercice diagnostique d'arthroscopie de genou.
    Le même exercice était réalisé après le cours.
    Les scores globales obtenus par les chirurgiens étaient enregistrés avant et après ainsi que différents paramètres plus précis tels que : durée de réalisation de l'exercice, surface des lésions cartilagineuses iatrogènes, distance réalisée par les instruments et la caméra, identification des différentes structures anatomiques.
  • Résultats : Après la réalisation du cours de l'EPOS, les chirurgiens ont montré une amélioration significative de la plus part des mesures objectives enregistrées par le simulateur.
    Le score global augmentait significativement après la participation au cours avec une note moyenne passant de 199 à 203 (p=0,02), la réalisation de l'exercice raccourci de 185 sec à 115,9 sec (p<0,01). Les mouvements de la caméra et du crochet palpeur était significativement plus courts passant respectivement de 85,2 à 49,2 cm et de 65,5 à 15 cm (p<0,05).
    Moins de lésions cartilagineuses sur le tibia étaient observées 2.7 ± 1.7% (0; 6.7) versus 1.8 ± 1.8% (0; 7) (p = 0.03). Une étude en sous groupe révèle des résultats encore plus marqués permis les chirurgiens les moins expérimentés.
  • Discussion : Le principal biais de cette étude est le biais de répétition de l'exercice. Cependant l'étude des différents paramètres ainsi que l'étude en sous groupe révèlent des informations importantes dans l'apprentissage de l'arthroscopie.
  • Conclusion : La participation au cours théorique et pratique de l'EPOS améliore les résultats obtenus sur un simulateur d'arthroscopie de genou.
    Les paramètres les plus significativement améliorés étaient le temps de réalisation de l'exercice, l'épargne des mouvements. L'amélioration était plus remarquable chez les chirurgiens à faible expérience arthroscopique. Le simulateur semble être utile à l'évaluation de ce genre de cours.
    Des études plus poussées doivent être réalisés avec un groupe contrôle.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Évaluation des pratiques professionnelles : le compte rendu opératoire. Apport d’un score de conformité pour l’évaluer et l’améliorer  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  B. FEREMBACH (Tours) 

Auteur(s) :   L. FAVARD (Tours Cedex)

 

Abstract : Évaluation des pratiques professionnelles : le compte rendu opératoire. Apport d’un score de conformité pour l’évaluer et l’améliorer

  • Introduction : En orthopédie, comme dans toute spécialité chirurgicale, l’intervention chirurgicale est décrite dans un compte rendu opératoire (CRO). C’est un élément essentiel et obligatoire du dossier médical (article R.1112-2 du code de santé publique) et un document médico-légal bien codifié nécessitant le renseignement de critères précis, décrits par l’HAS et par ORTHORISQ.
  • Méthodes : Etude comparative prospective entre 6 groupes de chirurgiens, juniors et séniors, provenant du public ou du privé et qui ont été informés ou non des critères de remplissage de CRO. Un score de conformité reprenant les critères HAS et ORTHORISQ (le SCHOCRO, sur 100 points) a été créé permettant de comparer les différents groupes.
  • Résultats : il n’est pas retrouvé de différence en termes de résultats du SCHOCRO entre les juniors et les séniors lorsqu’ils sont informés ou non. Les chirurgiens du privé ont de meilleurs résultats que les chirurgiens du CHU lorsqu’ils ne sont pas informés (p = 0,016). L’information améliore la conformité des CRO.
    Plus les internes sont informés tôt et meilleurs sont leurs CRO en termes de conformité.
  • Discussion :
  • Conclusion : L’uniformisation de nos pratiques de rédaction d’un compte rendu opératoire permet de les améliorer et doit constituer la norme pour tous et notamment pour les internes, dès leur arrivée en phase socle. Pour évaluer les CRO, Le SCHOCRO nous semble parfaitement adapté car c’est un score simple et reproductible
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Validité de construction du simulateur de réalité virtuelle ArthroS™ FAST et SHOULDER : validation chez les cohortes NOVICE, CONFIRMED et EXPERTS.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  É. BERNARD () 

Auteur(s) :   P. WALBRON (NANCY),  F. SIRVEAUX (NANCY),  T. N GUYEN (Vandoeuvre),  H. COMMON (Rennes),  m. bj (RENNES)

 

Abstract : Validité de construction du simulateur de réalité virtuelle ArthroS™ FAST et SHOULDER : validation chez les cohortes NOVICE, CONFIRMED et EXPERTS.

  • Introduction : Depuis peu, l’enseignement de l’arthroscopie a bénéficié de l’intégration de simulateurs de réalité virtuelle (VR), qui permettent un apprentissage semi-autonome pour les novices. La cohorte NOVICE a permis de confirmer que les internes possédaient de meilleures compétences de base en triangulation, quand ils suivaient un programme régulier sur simulateur VR pendant 6 mois, plutôt qu’avec des formations ponctuelles type ateliers. Nous avons cherché à savoir si les compétences des novices recueillies pour la cohorte NOVICE étaient différentes de celles d’internes en fin de cursus (CONFIRMED) ou de praticiens experts (EXPERTS), selon leur type d’entraînement.
  • Méthodes : 2 nouvelles cohortes ont été constituées : des internes français en fin de formation (CONFIRMED), et des experts internationaux de l’épaule (EXPERTS). Tous ont réalisé les exercices « Periscoping » et « Catch the stars Glenohumeral », lors d’une session unique avec 3 essais, et ont rempli le même questionnaire. Leurs résultats ont été comparés à ceux de la cohorte NOVICE avec 6 essais, après 6 mois sans entraînement spécifique (NOVICE A), avec entraînement ponctuel (NOVICE B) ou avec entraînement régulier sur simulateur VR pendant 6 mois (NOVICE C). Les variables Temps, Alignement de caméra, Mouvement de caméra et Mouvement de Pince étaient analysées.
  • Résultats : Concernant l’exercice Periscoping, il existe une différence significative pour le Temps (EXPERTS :138s, CONFIRMED : 110s, NOVICE A : 149s (p<0,0001) et NOVICE C :129s (p=0,00976)), Alignement de Caméra (EXPERTS : 81%, CONFIRMED : 87%, NOVICE A : 92% (p<0,00141), et Mouvement de Caméra (EXPERTS : 123cm, CONFIRMED : 101cm, NOVICE A : 126cm, NOVICE B : 114cm, NOVICE C : 115cm (p<0,0001)).
    Concernant l’exercice Catch the stars, il existe une différence significative pour le Temps, (EXPERTS : 81s, CONFIRMED : 143s, NOVICE A : 121s, NOVICE B : 105s, NOVICE C : 112s (p<0 ,0001)), Mouvement de Caméra (EXPERTS 41cm, CONFIRMED 63cm, NOVICE A 52cm, NOVICE B 45cm, NOVICE C 51cm (p<0 ,0001)) et Mouvement de Pince (EXPERTS 116cm, CONFIRMED 204cm, NOVICE A 155cm, NOVICE B 146cm, NOVICE C 157cm (p<0 ,0001)).
  • Discussion :
  • Conclusion : L’exercice Catch the stars semble un exercice discriminant entre les différents niveaux d’expertise, et plus proche de la pratique quotidienne arthroscopique. L’exercice Periscoping a été conçu pour enseigner les bases de la triangulation et les novices ayant eu de nombreux essais sont sans doute plus performants que des experts après trois essais.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min