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Détail de la session

lundi 11 novembre 2019
16h30 - 18h00 (7 min)

Communications orales - Traumatologie

Modérateur(s) : 
 A. ROCHWERGER (Marseille),  F. VOGT (Le Cannet)

Planification par simulation préopératoire des fractures de l’acetabulum et de l’anneau pelvien : le premier modèle biomécanique patient-spécifique.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. BOUDISSA (La Tronche) 

Auteur(s) :   M. CHABANAS (La Tronche),  H. OLIVERI (La Tronche),  G. BAHL (La Tronche),  J. TONETTI (Grenoble)

 

Abstract : Planification par simulation préopératoire des fractures de l’acetabulum et de l’anneau pelvien : le premier modèle biomécanique patient-spécifique.

  • Introduction : La planification préopératoire des fractures de l’acetabulum repose sur des modèles géométriques qui n’incluent pas les tissus mous et ne simulent pas la réalité du geste de réduction chirurgicale. C’est pourquoi nous avons développé un simulateur fondé sur un modèle biomécanique patient-spécifique. Un tel simulateur n’a encore jamais été validé pour les fractures de l’anneau pelvien.
    Le but de cette étude était de valider notre simulateur patient-spécifique basé sur un modèle biomécanique dans la planification chirurgicale des fractures de l’acetabulum et de l’anneau pelvien.
  • Méthodes : Vingt-neuf patients opérés d’une fracture de l’acetabulum (n=24) ou d’une fracture de l’anneau pelvien (n=5) étaient inclus. A partir des données DICOM du scanner haute résolution préopératoire, un modèle tridimensionnel des segments osseux était construit par segmentation semi-automatique. A l’aide de logiciels open-sources (itksnap, Meshlab, Artisynth), un modèle biomécanique patient-spécifique comprenant les fragments osseux, la capsule articulaire, la symphyse pubienne et les ligaments inguinaux, sacro-épineux et sacro-tubéreux était utilisé pour simuler les différentes séquences de réduction chirurgicale en fonction de la voie d’abord réalisée.
  • Résultats : Pour chaque simulation le modèle biomécanique permettait de reproduire les séquences de réduction chirurgicale et leurs conséquences. Une réduction anatomique était obtenue pour 19 patients (65.5%) comme pour les 19 simulations correspondantes. Une réduction satisfaisante était obtenue pour 4 patients (14%) comme pour les 4 simulations correspondantes. Une mauvaise réduction était obtenue pour 6 patients (20.5%) comme pour les 6 simulations correspondantes. La durée moyenne de la simulation était de 21 minutes.
  • Discussion : Notre simulateur semble prédire les réussites et les échecs de réduction chirurgicale en fonction des séquences de réduction et de la voie d'abord dans les fractures de l'acetabulum et de l'anneau pelvien. Les résultats sont prometteurs et une réduction de la durée opératoire et du saignement per-opératoire pourrait en être attendu. Cet outil pourrait également trouver une place dans la formation et l'enseignement de la chirurgie de ces fractures complexes.
  • Conclusion : Notre modèle biomécanique patient-spécifique permet de simuler et semble prédire les échecs de réduction des fractures de l’acetabulum et de l’anneau pelvien. Une étude prospective sur un plus grand nombre de cas est nécessaire pour confirmer ces résultats.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Etude prospective d’un protocole de dépistage des complications thromboemboliques veineuses chez les patients opérés de fractures de l’anneau pelvien.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  S. BONHOMME (Paris) 

Auteur(s) :   C. OSTROWKA (Paris),  V. MARTEAU (Paris),  K. BELAIFA (Paris),  C. BRUEL (Paris),  P. JOUFFROY (Paris),  G. RIOUALLON (Paris)

 

Abstract : Etude prospective d’un protocole de dépistage des complications thromboemboliques veineuses chez les patients opérés de fractures de l’anneau pelvien.

  • Introduction : Les fractures du bassin sont à haut risque de complications thrombotiques veineuses (TVP) avec des chiffres variables : 10 à 50% et 0.5 à 10% d’embolie pulmonaire (EP) fatale. L’objectif principal de cette étude était de diminuer la morbi-mortalité péri-opératoire liée aux événements thrombotiques veineux (ETV) par le biais d’un protocole préopératoire de dépistage défini à partir des résultats d’une étude rétrospective préalable. Les objectifs secondaires étaient l’évaluation de ce protocole et la définition de patients à risque.
  • Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique. Les patients de plus de 18 ans présentant une fracture de l’anneau pelvien relevant d’une indication opératoire étaient inclus. Le protocole de dépistage pré-opératoire associait un écho-doppler veineux et scanner veineux abdomino-pelvien. En cas de TVP distale une anticoagulation efficace était instaurée durant 48h avant la chirurgie ; en cas TVP proximale ou d’EP, un filtre cave temporaire était posé avant la chirurgie. Les critères d’évaluation principaux étaient le taux de mortalité et la morbidité liée au protocole. Une analyse comparative des deux méthodes de dépistage a également était réalisée ainsi qu’une analyse des patients à risque en fonction du type fracturaire et du Greenfield Risk Assessment Profile.
  • Résultats : Cent patients ont été inclus en 16 mois soit 26 fractures du bassin et 74 fractures de l’acetabulum. 21% d’ETV ont été rapportés dont 19% en préopératoire. Un patient est décédé d’une EP massive à J1 post-opératoire et un patient a présenté une migration de filtre cave liée à un problème de matériovigilance. Le scanner n’a pas montré de supériorité par rapport à l’écho-doppler. Il n’a pas été retrouvé de facteur de risque significatif même s’il existait une tendance à un sur-risque de TVP proximale pour les fractures à grand déplacement du sujet jeune et de TVP distale pour les fractures de l’acetabulum du sujet âgé.
  • Discussion : Le protocole n’a pas permis une diminution statistique de la morbi-mortalité dans cette cohorte. Cela est probablement dû au fait que ce sont ces évènements qui restent rares. Cependant la fréquence des ETV asymptomatiques est extrêmement élevée. L’écho-doppler semble suffisant pour en faire le diagnostic et ne doit être complété par un scanner veineux abdominopelvien qu’en cas de non visualisation de la veine cave inférieure et/ou des veines iliaques.
  • Conclusion : Le dépistage des ETV par un écho-doppler veineux, dont la morbidité est nulle, doit être systématique en préopératoire des fractures du bassin. Certains types de fractures doivent inciter à une vigilance particulière.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Résultats entre l’ostéosynthèse seule versus avec prothèse totale de hanche d’emblée pour les fractures acétabulaires chez les plus de 65 ans.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  X. LANNES (Montagny les monts, SUISSE) 

Auteur(s) :   S. STEINMETZ (Lausanne, SUISSE),  K. MOERENHOUT (Lausanne),  O. BORENS (Lausanne)

 

Abstract : Résultats entre l’ostéosynthèse seule versus avec prothèse totale de hanche d’emblée pour les fractures acétabulaires chez les plus de 65 ans.

  • Introduction : L’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie entraîne une progression significative du nombre de fractures acétabulaires chez la personne âgée. Le traitement chirurgical est classiquement la réduction ouverte et ostéosynthèse mais l’indication à une prothèse totale de hanche (PTH) d’emblée semblerait être une solution offrant des résultats satisfaisants. L’objectif principale est de comparer les résultats entre l’ostéosynthèse (OS) seule versus avec PTH (OS-PTH) d’emblée dans le traitement des fractures acétabulaires chez la personne âgée.
  • Méthodes : Entre 2007 et 2018, 189 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical pour une fracture acétabulaire, dont 51 avaient plus de 65 ans. Vingt-cinq ont eu une ostéosynthèse et 26 une PTH associée à une ostéosynthèse. Nous avons analysé les pertes sanguines, la durée opératoire, la durée d’hospitalisation, les complications précoces et tardives, les résultats fonctionnels selon le Harris Hip Score (HHS) et le taux de révision.
  • Résultats : L’âge moyen pour le groupe OS était de 75.4 ans (66-92) versus 78.2 ans (66-88) pour le groupe OS-PTH. La perte sanguine moyenne était de 690 ml (250-1800) pour OS versus 962 ml (400-1700) pour OS-PTH. La durée opératoire moyenne était respectivement de 135 minutes (54-305) pour OS versus 186 minutes (106-250) pour OS-PTH. La durée d’hospitalisation post opératoire moyenne était respectivement de 13 jours versus 15 jours. Le HHS moyen était de 68.25 (24-92) pour le groupe OS versus 74.5 (51-89) pour OS-PTH avec un suivi respectif moyen de 12.9 et 14.4 mois. Le taux de complication précoce était comparable (respectivement 24% versus 23%). Le taux de complication tardive ayant nécessité une révision chirurgicale avec mise en place d’une PTH était de 12 % pour l’ostéosynthèse (HHS moyen avant conversion de 53.5, HHS moyen après conversion de 88.5). Le taux de révision pour le groupe OS-PTH était de 11.5% (2 infections, 1 instabilité).
  • Discussion : La durée opératoire et le saignement sont plus important pour le groupe OS-PTH. Le taux de complications est similaire pour les 2 interventions. Le score fonctionnel (HHS) est plus élevé pour le groupe OS-PTH avec une durée d’hospitalisation plus courte. Les complications tardives sont différentes dans les deux groupes. Le HHS préopératoire devrait être mesuré pour interpréter les résultats post opératoire.
  • Conclusion : Le traitement aigu des fractures du cotyle chez la personne de plus de 65 ans par PTH associée à une ostéosynthèse semble être un traitement fiable avec des résultats similaires, voir supérieurs à l’ostéosynthèse.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Fixation par plaque transiliaque postérieure modelée dans les traumatismes en instabilité verticale du bassin.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. BOUDISSA (La Tronche) 

Auteur(s) :   M. SAAD (La Tronche),  S. RUATTI (La Tronche),  G. KERSCHBAUMER (La Tronche),  J. TONETTI (Grenoble)

 

Abstract : Fixation par plaque transiliaque postérieure modelée dans les traumatismes en instabilité verticale du bassin.

  • Introduction : Les fractures avec instabilité verticale du bassin sont des lésions rares et complexes qui incorrectement traitées exposent à un risque de pseudarthrose et de cal vicieux.
    Le but de cette étude était de présenter les résultats cliniques et radiologiques en traumatologie aiguë des lésions en instabilité verticale du bassin traitées par fixation par plaque transiliaque postérieure modelée.
  • Méthodes : Entre Janvier 2007 et Décembre 2017, tous les patients pris en charge pour traumatisme en instabilité verticale du bassin nécessitant une fixation immédiate par plaque transiliaque postérieure modelée étaient inclus dans cette étude rétrospective monocentrique. Les données cliniques et radiologiques étaient recueillies à 1 an de recul ainsi que la consolidation par analyse scannographique à 6 mois de la chirurgie.
  • Résultats : Au total 10 patients étaient opérés en traumatologie aiguë pour fracture en instabilité verticale du bassin nécessitant une plaque transiliaque postérieure modelée. Une fixation antérieure complémentaire était réalisée pour 5 patients (50%). La réduction était bonne ou excellente pour 7 patients (70%). Le score de Majeed moyen était de 71.8 avec un résultat clinique jugé excellent ou bon pour 8 patients (80%). La durée opératoire moyenne était de 123 min avec une perte sanguine moyenne évaluée à 440 ml. L’intégralité des patients était consolidée au dernier recul. Les complications étaient représentées par 3 sepsis post-opératoires précoces nécessitant un lavage chirurgical sans retrait du matériel et 4 ablations de matériel après consolidation pour gêne secondaire au matériel.
  • Discussion :
  • Conclusion : La plaque transiliaque postérieure modelée permet une fixation immédiate efficace des lésions en instabilité verticale du bassin avec un excellent taux de consolidation au prix d’une gêne secondaire au matériel et d’un risque septique post-opératoire.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Vissage percutané des fractures du bassin sous guidage tomodensitométrique chez le patient polytraumatisé, par une équipe de radiologues interventionnels : précision du geste et devenir des patients  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  R. BERNARD DE DOMPSURE (Nice)  C. DEKIMPE (Nice) 

Auteur(s) :   O. ANDREANI (St Laurent du Var),  R. BERNARD DE DOMPSURE (NICE),  F. TORRE (Nice),  P. FOTI (Nice),  N. AMORETTI (Nice),  P. BOILEAU (Nice)

 

Abstract : Vissage percutané des fractures du bassin sous guidage tomodensitométrique chez le patient polytraumatisé, par une équipe de radiologues interventionnels : précision du geste et devenir des patients

  • Introduction : Les fractures instables du bassin sont fréquentes chez le patient polytraumatisé et peuvent mettre en jeu le pronostic vital. L’ORIF (Open Reduction and Internal Fixation) est le traitement historique des fractures instables du bassin. Depuis, d’autres techniques moins invasives ont été décrites, parmi lesquelles le vissage percutané sous guidage tomodensitométrique. Nous rapportons notre expérience concernant des patients polytraumatisés ayant bénéficié de cette technique dans notre centre. L’objectif de l’étude était d’évaluer la précision et la sureté du geste, les complications, et le devenir clinique des patients.
  • Méthodes : Les patients ayant bénéficié d’une fixation percutanée d’une rupture de l’anneau pelvien (TILE B ou C peu déplacée) ou d’une fracture acétabulaire (toit du cotyle peu déplacée) après un traumatisme à haute cinétique, ont été inclus consécutivement. Toutes les procédures étaient réalisées sous anesthésie générale par une équipe de radiologues interventionnels. Le critère de jugement principal était le positionnement correct des vis. Les critères secondaires étaient : l’irradiation du patient, la durée de la procédure, les complications, le score clinique fonctionnel (score Majeed) et l’évaluation de la douleur à distance (EVA).
  • Résultats : 32 patients ont été inclus (âge moyen 46 ans) et 62 vis positionnées. Le positionnement des vis était satisfaisant chez 87,5% des patients (soit 95% des vis). La durée moyenne d’une procédure était 67minutes et l’irradiation du patient 965mGy.cm2. Il n’y a eu aucune complication liée au geste. Le suivi moyen était de 13 mois. Au dernier recul, le score Majeed moyen était de 84/100, l’EVA à 1,6/10.
  • Discussion : Cette technique présente des avantages, notamment par le respect des parties molles grâce à l’abord percutané, et une visualisation précise permettant un positionnement optimal des vis, grâce au guidage tomodensitométrique. Cependant les indications sont limitées : réservées aux fractures peu déplacées (initialement ou après réduction par fixateur externe), compte tenu de la fixation in situ. Bien que le geste soit réalisé par des radiologues interventionnels, la prise de décision en amont doit être pluridisciplinaire, en collaboration avec les équipes de chirurgie orthopédique et anesthésistes.
  • Conclusion : Cette technique est sûre et efficace, permettant à la fois une fixation précise et une approche mini-invasive, dans la prise en charge des fractures du bassin instables peu déplacées chez le patient polytraumatisé, et pourrait être proposée dans de nombreux centres.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Ostéosynthèse isolée par voie Pararectale versus ostéosynthèse-prothèse par double voie (Pararectale et Hueter) dans les fractures antérieures du cotyle après 60 ans  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  R. BERNARD DE DOMPSURE (NICE) 

Auteur(s) :   J. ALLIA (Nice),  N. BRONSARD (Nice),  C. TROJANI (Nice),  F. DE PERETTI (Nice),  P. BOILEAU (Nice)

 

Abstract : Ostéosynthèse isolée par voie Pararectale versus ostéosynthèse-prothèse par double voie (Pararectale et Hueter) dans les fractures antérieures du cotyle après 60 ans

  • Introduction : Les fractures acétabulaires du sujet âgé concernent la colonne antérieure. Leur prise en charge ne fait pas consensus. La réduction et la fixation par des moyens d’ostéosynthèse conventionnels sont souvent compromises par l’ostéopénie, l’impaction cartilagineuse et la comminution fracturaire, justifiant le remplacement prothétique.
    L’objectif de l’étude est de comparer les résultats cliniques et les complications précoces d’une réduction-ostéosynthèse isolée (ROI) versus combinée à une prothèse de hanche (ROP) lors du traitement chirurgical aigu des fractures déplacées cotyloïdienne du sujet âgé.
  • Méthodes : Entre septembre 2017 et décembre 2018, 22 patients consécutifs de plus de 60 ans ont été opérés d’une fracture déplacée intéressant au moins la colonne antérieure du cotyle. L’intervention a systématiquement consisté en une installation en décubitus dorsal avec abord intrapelvien pararectal et réduction-ostéosynthèse par plaque anatomique suprapectinéale, soit isolée (groupe ROI, n=11) ou combinée à une voie de Hueter pour l’implantation d’une prothèse de hanche (groupe ROP, n=11). Le score ASA, la classification (Letournel), le déplacement initial (écart interfragmentaire et enfoncement mesurés au scanner), la durée opératoire, la transfusion, les scores fonctionnels (Merle d’Aubigné, Harris et Oxford) et les complications ont été enregistrés rétrospectivement.
  • Résultats : L’âge moyen (p =0,003) et le score ASA (p=0,023) du groupe ROP étaient supérieurs au groupe ROI. Aucune différence significative n’était observée concernant la classification et le déplacement initial. La durée moyenne de l’intervention (p=0,001) et le nombre de culots transfusés (p=0,019) du groupe ROP étaient supérieurs au groupe ROI. À 8 mois de recul moyen, les scores fonctionnels de hanche sont similaires. Dans le groupe ROI, le taux de mortalité est nul et deux complications ont été enregistrés (conversion pour échec d’ostéosynthèse). Dans le groupe ROP, deux décès sans lien avec l’intervention, une embolie pulmonaire, une fracture periprothétique, une réopération pour infection du site opératoire, et une malposition de l'implant acétabulaire étaient enregistrés.
  • Discussion : Cette étude est originale : il s'agit de la première étude comparant les résultats et les complications entre synthèse isolée ou associée à une prothèse par voie antérieure. Malgré le faible effectif et l’hétérogénéité des deux échantillons, les résultats de cette étude suggèrent une incidence plus importante des complications dans le groupe ROP.
  • Conclusion : La réduction-ostéosynthèse isolée des fractures antérieures déplacées du cotyle chez le sujet âgé donnent des résultats fonctionnels à court terme comparables à ceux obtenus après réduction-ostéosynthèse combinée au remplacement prothétique tout en limitant la durée opératoire et le taux de complication post opératoire.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Influence du délai opératoire sur la morbimortalité à un an après fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez la personne âgée  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. NIGUES (LYON) 

Auteur(s) :   C. GRÉGOIRE (Lyon),  G. VANPOULLE  (LYON),  O. FALL (Gleizé),  P. PAPIN (Arnas)

 

Abstract : Influence du délai opératoire sur la morbimortalité à un an après fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez la personne âgée

  • Introduction : La prise en charge des fractures de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) est une urgence chirurgicale. Le délai d’attente peut être une source de complications, le délai recommandé par la HAS étant inférieur à 48h. Nous avons étudié le taux de mortalité et les complications post opératoires en fonction du délai d’attente pré opératoire.
  • Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective sur 536 patients de plus de 65 ans.
    Les facteurs étudiés étaient les suivants : sexe, âge, lieu de vie, types de fractures et de chirurgie, attente et prise en charge chirurgicale (PEC), anesthésie, score ASA, IMC, troubles cognitifs , traitements anticoagulants (AC) ou antiagrégants plaquettaire (AAP), durée d’hospitalisation, complications mécaniques et/ou médicales, décès à 1 an.
    Les patients ont été séparés en trois groupes, A, PEC inférieur à 48 heures, B PEC supérieur à 48 heures, et C PEC supérieur à 48h avec cause évitable (décision chirurgien, organisation etc. )
    La prise en charge médicale est assurée par une équipe Ortho gériatrique. Les groupes A et B sont comparables ( âge moyen, ASA, 274 et 262 patients respectivement)
  • Résultats : L'âge moyen des patients est de 85 ans (81% de femmes), ASA médian à 3.1, IMC moyen 23.24.
    60.82% vivaient au domicile, 87% avaient des comorbidités, 38% présentaient des troubles cognitifs, 21% étaient sous AC et 26.5% AAP. 58.2% ont bénéficié d’une ostéosynthèse et 41.8% d’une arthroplastie de hanche. Le délai moyen entre l’entrée aux urgences et l’intervention était de 56 heures.
    A 1 an, 309 patients étaient vivants, 123 décédés (22.9%), 104 étaient perdus de vue (19.4%). 16.4% ont présentés des complications précoces post opératoires, 3.7 % des complications mécaniques dont 16 reprises chirurgicales et 4 luxations, 12.7% des complications médicales (24 respiratoires, 14 infectieuses, 30 cardiovasculaires, 12 autres).
    Après études statistiques, les groupes A et B sont comparables (morbidité p= 0.29, mortalité (p= 0.13)) ainsi que les groupes A et C (p=0.24, p=0.17)
  • Discussion : Les études portant sur les complications et le taux de mortalité précoce post opératoire sont hétérogènes. En revanche, un délai opératoire supérieur à 48 heures est souvent décrit comme un facteur de mauvais pronostic. La présence d'une équipe d'ortho gériatre permet d'avoir une PEC efficace.
  • Conclusion : Bien que le grand âge des patients, ainsi que leurs comorbidités, puissent être des facteurs confondants, une prise en charge précoce et multidisciplinaire des FESF est recommandée.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Evaluation Fonctionnelle, et Séquelles des Fractures de l’anneau pelvien. A propos de 27 cas.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  L. LAWSON (Basse terre) 

Auteur(s) :   L. AMOSSOU (Basse Terre),  I. TIDJANI (cotonou, BÉNIN),  A. PADONOU (cotonou),  P. CHIGBLO (cotonou),  A. TCHOMTCHOUA (cotonou),  S. MADOUGOU (Cotonou, BÉNIN),  A. HANS MOEVI AKUE (Cotonou, BÉNIN)

 

Abstract : Evaluation Fonctionnelle, et Séquelles des Fractures de l’anneau pelvien. A propos de 27 cas.

  • Introduction : Les fractures de l’anneau pelvien, conséquence d’un impact violent sur le bassin, sont des lésions généralement graves souvent simple à reconnaître. Les séquelles sont d’origine variées (cals vicieux, pseudarthroses, douleurs). Le but de ce travail était d’évaluer les résultats fonctionnels et les séquelles des fractures de l’anneau pelvien.
  • Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, transversale, monocentrique, descriptive et analytique, qui s’est déroulée sur une période de 10 ans allant du 1er janvier 2005 au 31 Décembre 2014. L’évaluation du traitement a été faite à l’aide du score de Pohlemann [5] et du score de Majeed [6]. Les séquelles ont été colligées.
  • Résultats : Le recul moyen était de 34,7 mois avec des extrêmes de 26 mois et de 60 mois. Vingt-sept patients (39,13%) ont été revus. Le score de Pohlemann moyen global était de 8,10 avec des extrêmes de 5 et 10. Les résultats cliniques étaient jugés excellents (n=7 ; 26%), bons (n=10 ;37%), acceptables (n=7 ;26%) et mauvais (n=3 ;11%). Le score clinique moyen global était de 2,77 avec des extrêmes de 2 et de 4. Les résultats sociaux étaient jugés bons dans 19 cas, acceptables dans 4 cas et mauvais dans 4 cas. Trois (11%) patients étaient limités dans leur travail. Quatre (14,81%) patients étaient incapables de reprendre le travail. Le score de Pohlemann moyen était meilleur dans le type A comparé au type B et C, et également meilleur dans le type B comparé au type C sans aucune différence statistiquement significative. Le score de Majeed moyen global était de 84,96 avec des extrêmes de 52 et de 100. Les résultats globaux selon le score de Majeed étaient excellents (n= 16; 55,55 %), bons (n= 8; 29,62%) moyens (n= 2; 11,11%), et mauvais (n=1; 3,70 %). La boiterie était la séquelle la plus fréquente chez 14 patients sur 27 (51,85%), suivi des douleurs chez 12 patients (44,44%), et de l’association douleurs et boiterie chez 8 patients (29,62%). Les cals vicieux étaient présents chez 4 patients (14,1%).
  • Discussion : nos résultats cliniques étaient jugés excellents bons et acceptables dans la majorité des cas. la moitié de nos patients étaient incapables de reprendre le travail. la boiterie était la séquelle fonctionnelle la plus fréquente.
  • Conclusion : il ressort de cette étude qu une prise en charge avec une reduction anatomique et une contention stable serait le gage de meilleurs résultats cliniques, sociaux et fonctionnels.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Le traitement en deux temps des fractures du pilon tibial  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. CHEFI (Le Sers, TUNISIE) 

Auteur(s) :   T. ZNAGUI (tunis),  A. ABDENADHER (tunis),  K. AMRI (tunis),  A. BEN AMMAR (tunis),  M. HAMDI (tunis),  L. NOUISRI (tunis)

 

Abstract : Le traitement en deux temps des fractures du pilon tibial

  • Introduction : Les fractures du pilon tibial sont souvent secondaires à un traumatisme à haute énergie. Les lésions cutanées ne sont pas rares ce qui rend la prise en charge difficile et expose à un taux élevé de complications.
    L'objectif de notre travail était de comparer les résultats du traitement en un temps au traitement en deux temps de ces fractures afin de proposer un schéma thérapeutique.
  • Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective à propos de 74 cas de fractures du pilon tibial traitées dans notre service sur une période de 7 ans entre Juillet 2011 et Decembre 2018. Les fractures ont été répartis selon la classification de l'AO. On a répartis les patients en deux groupes selon que le traitement a été fait en un seul temps ou en deux temps. Au recul, les résultats ont été évalués cliniquement selon le score AOFAS et radiologiquement selon la qualité de la réduction, la consolidation et les séquelles dégénératives observées.
  • Résultats : La population était jeune avec un âge moyen de 35 ans et une prédominance masculine de 70 %. Radiologiquement, le Type C de la classification de l'AO était prédominant (57 %). Le traitement orthopédique n'était réalisé que pour 3 cas, les autres ont été traités chirurgicalement. Le traitement en un temps a intéressé 70 % des fractures répartis en réduction ostéosynthèse à foyer ouvert dans 56 % des cas, ostéosynthèse à foyer fermé (18 % des cas) et fixateur externe (26 % des cas). Le traitement chirurgical en deux temps (ostéosynthèse après fixateur externe) a intéressé 28 % des cas. Le recul moyen était de 18 mois. Le résultat clinique et radiologique était meilleur pour le traitement en deux temps avec différence significative .
  • Discussion : On a dégagé trois principaux facteurs pronostiques: le mécanisme lésionnel, le type de la fracture et le type du traitement (un ou deux temps et moyens d'ostéosynthèse). On préconise le traitement en deux temps pour toutes les fractures du groupe A faisant suite à un traumatisme à haute énergie et pour les fractures du groupe B et C dont l'état cutané était mauvais.
  • Conclusion : Le traitement en deux temps offre un meilleur résultat pour les fractures du pilon tibial à haute énergie. Le choix du moyen et de la technique d'ostéosynthèse reste difficile et doit être fait cas par cas.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

La complexité des fractures totales du pilon tibial est-elle responsable des échecs du traitement et du résultat fonctionnel à propos de 114 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  R. ATIA (Annaba, ALGÉRIE) 

Auteur(s) :   A. YAHIA (Annaba, ALGÉRIE)

 

Abstract : La complexité des fractures totales du pilon tibial est-elle responsable des échecs du traitement et du résultat fonctionnel à propos de 114 cas

  • Introduction : La limite entre les fractures du pilon tibial et les fractures bi malléolaires par adduction (Inversion) et les fractures marginales restent difficile.
  • Méthodes : Etude rétrospective,134 cas de fractures totales selon Ruedi (1996-2016)
    Age, 21 à 38 ans, 85% Hommes
    Traumatisme sur pied bloqué, association de plaie fréquente
    Bilan radiologique standard et TDM
    Le trait articulaire est rarement unique ou simple et le tassement fréquent avec des fragments minuscules et libres
    122 fractures à trait articulaire complexe et 114 fractures à trait sus-articulaire complexe
    02 fractures de l ’astragale
    Reconstruction chirurgicale par abord élective
    Suivi et revu à un an de recul minimum
  • Résultats : Trait sus articulaire est souvent comminutif aggravant l’instabilité et la reconstruction est rendue difficile.
    La fibula est toujours fracturée et souvent le siège d’une comminution et sa reconstitution a permis de refaire plus facilement l’épiphyse tibiale.
    Le déplacement est toujours présent suivant celui de l’astragale exceptionnellement fracturé.
    L ’abord antéro-externe, le plus souvent ou exceptionnellement double abord pour le tibia. L ’ostéosynthèse principale est une plaque épiphysaire et 7 fixateurs externes
    La greffe complémentaire: exceptionnelle.
    Le trait articulaire a été reconstruit dans toutes les fractures simples mais perturbé par la présence de fragments libres (36/134, 26,9 %)
    Le trait sus-articulaire a été refait en ce qui concerne l’axe (112/134, 83,5 %)
    La fibula est stabilisée par un embrochage percutané (128/134, 95,5 %)
    A court terme 6 Sepsis précoce et 10 sepsis tardif et 6 déplacements secondaires
    7 nécroses cutanées post opératoire
    A un an 4 ankyloses osseuses (03%), 14 raideurs sévères (10,5 %), 4 Pseudarthroses, 14 cals vicieux
    L’ablation du matériel est fortement demandée car sous la peau accusée à tort de cause d’échec
  • Discussion : La TDM améliore certes le diagnostic ne change pas beaucoup la difficulté thérapeutique de la comminution articulaire
    L’installation opératoire idéale n’existe pas ainsi que la voie d’abord
    Les parties molles déjà traumatisés peuvent subir les conséquences de la chirurgie et du matériel d’ostéosynthèse. On ne pas affirmer la responsabilité de la chirurgie.
    Les fractures complexes du pilon tibial doivent être prise en urgence et stabilisées chirurgicalement afin d ’espérer un bon résultat
    L’amélioration de matériel d’ostéosynthèse, rigidité et épaisseur est nécessaire
  • Conclusion : L'ostéosynthèse interne est le meilleur garant d ’un bon résultat mais la technique opératoire est propre à chaque cas
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Résultats du traitement définitif par fixateur externe des fractures du pilon tibial  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  N. JEMAI (Tunis, TUNISIE) 

Auteur(s) :   H. SAHLI (Tunis),  H. RHIMI (Ben Arous, TUNISIE),  F. MAY (Tunis, TUNISIE),  O. BARKALLAH (Tunis),  M. ZARAA (Tunis, TUNISIE),  M. ABDELKEFI (Tunisie),  M. MBAREK (Tunis)

 

Abstract : Résultats du traitement définitif par fixateur externe des fractures du pilon tibial

  • Introduction : Les fractures du pilon tibial constituent un défi dans la pratique de la traumatologie osseuse et demeurent un problème d'actualité. Le traitement n’est pas codifié et doit prendre en compte l’environnement des parties molles, source fréquente de complications cutanées et infectieuses. Le choix d’une fixation externe définitive trouve aisément sa place aux côtés des autres techniques. Le but de cette étude était d'évaluer la place du fixateur externe en tant que traitement définitif des fractures du pilon tibial.
  • Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur 30 patients opérés entre 2012 et 2018 .Nous avons étudié les patients selon l âge ,le sexe ,les circonstances de survenue, le type et la classification des fractures. L'évaluation clinique et radiologique post opératoire a été basée sur les critères De la Caffinière. Les différentes complications ont été notées.
  • Résultats : L'âge moyen était de 42 ans avec un sex ratio de 1,5. Les accidents de la voie publique représentaient la principale étiologie en constituant 55% des mécanismes. Les chutes des lieux élevés venaient en seconde position avec un pourcentage de 36% .Les fractures étaient de type c dans 60% des cas selon la classification de Ruedy et Heim avec un taux d'ouverture cutanée de 30%.
    Les résultats fonctionnels étaient satisfaisants dans 70% des cas. Les résultats radiologiques étaient bons et satisfaisants dans 80% des cas. Nous avons noté un taux de complications de 30% avec une prédominance de l'arthrose talo crurale(7cas) .
  • Discussion : Plusieurs procédés thérapeutiques existent dans le traitement des fractures du pilon tibial.
    Le traitement chirurgical par fixateur externe a prouvé son efficacité dans le traitement de ces fractures quand l'indication se pose. S'acharner à avoir une réduction anatomique a été relayé par un respect de la vascularisation des fragments et dans ce cas garder le fixateur définitivement
  • Conclusion : Les fractures du pilon tibial sont graves car engagent le pronostic fonctionnel. La vascularisation précaire du pilon et les lésion des parties molles nous a amené a reconsidérer le traitement. La fixation externe respecte les impératifs de la traumatologie et donne des résultats égaux à ceux de la chirurgie à ciel ouvert. Cette approche a réduit les complications septiques d’une façon spectaculaire
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Evaluation des résultats du vissage dans le traitement des fractures thalamiques du calcanéum  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. MEDDEB (Manouba, TUNISIE) 

Auteur(s) :   H. MAKHLOUF (Manouba, TUNISIE),  M. BEN AHMED (Tunis, TUNISIE),  K. HABBOUBI (Tunis, TUNISIE),  S. BOUHDIBA (Ksar Said),  M. MESTIRI (Ksar Said)

 

Abstract : Evaluation des résultats du vissage dans le traitement des fractures thalamiques du calcanéum

  • Introduction : Les fractures thalamiques du calcanéum sont l’apanage de sujets jeunes en pleine activité. Elles sont graves par leurs retentissements fonctionnels. Elles sont difficiles à traiter comme en témoigne la diversité des méthodes thérapeutiques proposés.
    Le but de notre travail était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques du traitement par vissage des fractures thalamiques complexes.
  • Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive d’une série de 58 patients (66 calcanéums) opérés entre 2009 et 2018.
    Nous avons inclus les fractures type III et IV de Duparc, traités par vissage à ciel ouvert, avec un recul minimum de 6 mois.
  • Résultats : Notre série comportait 58 patients d'âge moyen de 40 ans, avec une prédominance masculine (49H/9F). 8 patients avaient des fractures bilatérales. 14 patients avaient d’autres lésions associés. La majorité des fractures étaient de type IV de Duparc (57%). L’enfoncement thalamique était dans la majorité des cas vertical (57%). L’angle de Bohler était positif dans 48% des cas. Tous les patients ont eu un relèvement et vissage à ciel ouvert par un abord latéral. Les complications étaient : retard de cicatrisation, sepsis superficiel et algodystrophie.
    Au recul, le résultat fonctionnel global était bon à excellent dans 40 cas (69%). Les résultats anatomiques étaient en corrélation avec les résultats fonctionnels, ils étaient bons à très bons chez 16 patients (51%) selon la cotation de Babin, avec un gain final en angle de 16,8° en moyenne. Au dernier recul, 22% des patients avaient une arthrose sous-talienne.
  • Discussion : En l’absence d’un consensus thérapeutique, le traitement des fractures articulaires du calcanéum reste toujours délicat et controversé.
    L’objectif du traitement est de restaurer l’anatomie et le bon fonctionnement du pied.
    La majorité des auteurs ont conclu à la supériorité du traitement chirurgical par rapport au traitement fonctionnel, mais avec un risque accru de complications. Plusieurs méthodes thérapeutiques ont été proposées. Le traitement de choix pour les fractures complexes reste la réduction et l’ostéosynthèse à ciel ouvert, le traitement percutané peut être une alternative valable pour les fractures simples. Le vissage donne des résultats comparables au traitement par plaque.
  • Conclusion : Les fractures du calcanéum sont des lésions de plus en fréquentes. Si le traitement conservateur a fait ses preuves pour les fractures simples, il n’en est pas de même pour les fractures complexes. Le traitement chirurgical à ciel ouvert reste la méthode de choix. Le vissage est un moyen de fixation fiable, qui donne de bons résultats.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min