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Détail de la session

lundi 11 novembre 2019
16h30 - 19h00 (7 min)

Communications orales - Genou

Modérateur(s) : 
 A. DE LADOUCETTE (Saint Jean),  F. REMY (Longuenesse)

Taux de survie élevé et faible usure des prothèses unicompartimentales externes à long terme. Une série de 54 patients à 17 ans de recul.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  E. DEROCHE (Lyon) 

Auteur(s) :   C. BATAILLER (Lyon),  P. NEYRET (La Tour de Salvagny),  E. SERVIEN (Lyon),  S. LUSTIG (Saint Didier au Mont d'Or)

 

Abstract : Taux de survie élevé et faible usure des prothèses unicompartimentales externes à long terme. Une série de 54 patients à 17 ans de recul.

  • Introduction : Le taux de survie des prothèses unicompartimentales de genou (PUC), habituellement réputé faible, s’est progressivement amélioré. Cependant, peu d’études rapportent la survie à long terme des PUC externes. Et aucune étude n’a étudié spécifiquement l’usure de leur polyéthylène (PE). L’objectif principal était de déterminer le taux de survie des PUC externes utilisant un implant tibial full-PE fixe avec un recul minimum de 15 ans. L’objectif secondaire était de mesurer l’usure du PE sur cet implant.
  • Méthodes : Entre Janvier 1988 et Octobre 2003, 54 PUC externes ont été réalisées chez 52 patients. Toutes les indications opératoires étaient une arthrose fémorotibiale latérale isolée. L’âge moyen était de 65,4 ans. Trente-neuf prothèses étaient analysables à 15 ans (30 vivants et 9 décédés après 15 ans de suivi). Douze patients étaient décédés avant d’atteindre 15 ans de suivi et 3 étaient perdus de vue. Le suivi moyen était de 17,9 ans [15-23]. Les révisions chirurgicales et les complications étaient recueillies. L’usure était mesurée sur les radiographies au dernier recul par deux observateurs indépendants.
  • Résultats : Au dernier suivi, 8 prothèses sur 39 (20,5%) ont subi une nouvelle intervention. Le taux de survie global était de 82,1% à 15 ans et de 79,4% à 20 ans. La principale cause de reprise de prothèse de genou était la progression de l’arthrose dans un autre compartiment (87,5% ; n=7), puis le descellement aseptique de l’implant tibial (12,5% ; n=1). Avec un recul moyen de 17,9 ans, l’usure moyenne du PE était de 0,061 mm/an. Il n’y avait aucun cas de descellement radiologique dans les implants non révisés et il n’y a eu aucune reprise chirurgicale pour usure. Le score fonctionnel International Knee Society moyen était de 66,5, avec un score objectif à 84,4 points. Dans la population de patients n’ayant pas subi de révision de prothèses, 90,5% étaient satisfaits ou très satisfaits au dernier suivi.
  • Discussion :
  • Conclusion : Les PUC externes utilisant un implant tibial fixe full-PE et un implant fémoral de resurfaçage montrent un taux de survie élevé à long terme et une usure très faible du PE.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Retour aux sports après prothèse unicompartimentale médiale du genou : analyse d’une série rétrospective de 92 patients réalisant des sports à Impact dans la période pré-arthritique.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. SCHMIDT (Lyon) 

Auteur(s) :   C. JACQUET (marseille),  J. CZEKAJ (Marseille),  S. PARRATTE (Marseille),  J. ARGENSON (Marseille),  M. OLLIVIER (Marseille)

 

Abstract : Retour aux sports après prothèse unicompartimentale médiale du genou : analyse d’une série rétrospective de 92 patients réalisant des sports à Impact dans la période pré-arthritique.

  • Introduction : L’amélioration des techniques chirurgicales, des implants et les bons résultats à long terme ont permis d’élargir les indications de prothèses unicompartimentales internes (PUCI) aux jeunes patients souffrant de gonarthrose. La capacité à pratiquer des activités sportives après PUCI a été bien établie dans la littérature. L’objectif de cette étude est de faire une analyse ciblée sur les patients sportifs pratiquant une activité physique intense à impacts (score de l’Université de Los Angeles en Californie (UCLA) ≥ 9) juste avant le début de leur maladie arthrosique et leur capacité à retrouver une activité physique après PUCI.
  • Méthodes : A partir d’une cohorte de 578 PUCI, 92 patients, 60 hommes et 32 femmes, opérés d’une PUCI entre 2009 et 2014 ont été inclus. L’âge moyen était de 68,7 ans (49,0 – 74,4) et l’index de masse corporelle de 27 kg/m2 (18,4 – 31,2). Les critères d’exclusion étaient un score UCLA pré-arthritique < 9, l’absence de suivi et la réalisation d’une arthroplastie dans une autre articulation lors du suivi. Trois périodes ont été comparées. La période pré-arthrosique définie comme la période juste avant le début des symptômes liés à l’arthrose et rapportée par le patient. La période préopératoire définie par l’état lors de la dernière consultation préopératoire. La période postopératoire définie par l’état lors de la consultation du dernier suivi.
    Les raisons de la modification des activités sportives étaient recherchées.
  • Résultats : L’analyse globale retrouvait un score UCLA pré-arthritique de 9,9 (9–10), un score UCLA préopératoire de 7 (2–10) et un score UCLA postopératoire de 7,2 (3–10). L’analyse spécifique des patients avec un score UCLA ≥ 9 en préopératoire (23/92 patients ; 25%), retrouvait un score UCLA pré-arthritique de 9,9 (9–10), un score UCLA préopératoire de 9,8 (9–10) , un score UCLA postopératoire de 8 (4–10) et la possibilité de maintenir des activités physiques à impact en postopératoire pour 11/23 (47,8%) patients. Les raisons de diminution des activités étaient des limitations liées à leur genou opéré dans 34% des cas, l’inquiétude et les précautions pour ne pas abîmer leur prothèse dans 27%, des limitations liées à d’autres articulations dans 21%, l’évolution de leur âge dans 18% des cas.
  • Discussion :
  • Conclusion : Après la mise en place d’une PUCI, la reprise d’une activité physique à impact ne semble possible que pour un nombre restreint de patients. Les raisons rapportées par les patients sont dans la plupart des cas liées à des limitations ressenties ou des précautions prise pour leur genou opéré.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Retour au travail après arthroplastie du genou: Totale vs Unicompartimentale  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  L. DELAUNE (Lausanne, SUISSE) 

Auteur(s) :   A. LUYET (Yverdon-les-Bains),  J. FISCHER (Yverdon-les-bains, SUISSE),  O. HUSMANN (Yverdon-les-bains, SUISSE),  B. VUILLEUMIER (Yverdon-les-Bains, SUISSE),  A. LUNEBOURG (Yverdon-les-bains, SUISSE)

 

Abstract : Retour au travail après arthroplastie du genou: Totale vs Unicompartimentale

  • Introduction : Le taux de patients bénéficiant d’une arthroplastie de genou, prothèse totale (PTG) ou unicompartimentale (PUC) de genou, augmente mondialement, y compris parmi la population professionnellement active. Cependant, le retour au travail des patients peut diverger selon l’intervention réalisée. Notre objectif était de comparer le retour au travail des PTG et PUC après l’intervention, principalement selon leur catégorie socioprofessionnelle.
  • Méthodes : 618PTG and 302PUC ont été réalisées au sein de l’hôpital. Ont été inclus les patients actifs professionnellement au moment de l’intervention, et de moins de 65 ans. Ont été exclus de l’étude ceux à 1 an de la retraite. Le nombre final de patient inclus était 110PTG et 117PUC. Les catégories socioprofessionnelles étaient définies selon l’INSEE : secteur primaire, secondaire, tertiaire. Nous avons évalué le pourcentage de patients ayant regagné leur travail dans les 6 mois post-opératoires, et entre 6 mois et 2 ans. Concernant cette dernière catégorie, nous avons étudié si certains ont connu une reconversion professionnelle. Nous avons comparé les résultats obtenus entre les PTG et PUC.
  • Résultats : Le secteur principalement représenté dans les PTG est le tertiaire (50%) tandis que dans les PUC, le secteur secondaire est prédominant (47%). Les PUC tendent à retourner au travail durant les 2 années post-opératoires (94%) tandis que seulement 78% des PTG regagnent leur travail durant la même période, avec certains ayant nécessité une assurance invalidité et d’autres ne retravaillant qu’à 50% jusqu’à la retraite. Aucune reconversion professionnelle n’a été observée dans le secteur primaire ni tertiaire, que ce soit pour les PUC ou les PTG.
  • Discussion : Notre étude est rétrospective, unicentrique et non randomisée, avec des PTG et PUC réalisées par différents chirurgiens. Nous observons dans notre étude que la population incluse dans les PUC est plus importante que celle des PTG. Nous pouvons en déduire que les PUC sont davantage implantées chez les moins de 65 ans, avec un nombre faible de patients exclus de l’étude, comparativement à la population totale et celle incluse des PTG. La population active serait ainsi plus sujette à bénéficier d’une PUC.
  • Conclusion : Dans notre étude, les PUC sont plus aptes à retourner au travail dans les 2 ans post-opératoires, comparativement aux PTG. Cependant, le secteur secondaire est plus à risque de connaitre une reconversion professionnelle après une arthroplastie de genou. Les orthopédistes devraient ainsi préparer ces patients à cette éventualité avant la réalisation de cette intervention chirurgicale programmée.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Prothèse totale de genou bilatérale en deux temps avec instrumentation conventionnelle versus guides de coupe personnalisés : quel genou les patients préfèrent ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. DOS SANTOS (Paris) 

Auteur(s) :   M. ZAOUI (Saint avertin),  L. ABANE (Paris),  P. ANRACT (Paris),  M. HAMADOUCHE (Paris)

 

Abstract : Prothèse totale de genou bilatérale en deux temps avec instrumentation conventionnelle versus guides de coupe personnalisés : quel genou les patients préfèrent ?

  • Introduction : L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques des PTG de première intention utilisant les guides de coupe personnalisés (PSI) et l’instrumentation conventionnelle (CI) chez le même patient, ce qui permet de diminuer un biais lié aux attentes du patient, et de déterminer si les patients préféraient un genou par à l’autre.
  • Méthodes : A partir d’une base de données informatisée, nous avons identifié 43 patients ayant eu une PTG bilatérale en deux temps, mise en place à l’aide des PSI pour un genou et CI pour l’autre genou. L’âge moyen au moment de la chirurgie était de 69 ans. Le critère d’évaluation principal était l’axe mécanique déterminé par l’angle HKA mesuré sur un pangonogramme par deux observateurs qui ne connaissaient pas le type d’instrumentation utilisé. Les critères d’évaluation secondaires étaient les scores Knee Society, KOOS et Oxford genou, la durée opératoire et la perte sanguine. Nous demandions également aux patients s’ils préféraient un genou par rapport à l’autre. Les analyses statistiques ont été réalisées en utilisant des test t appariés.
  • Résultats : Le recul moyen était de 6.9 ans (2.6-16.2) dans le groupe CI versus 4.3 ans (1.4-6.8) dans le groupe PSI. L’angle HKA moyen postopératoire dans le groupe CI était de 178.1° (170.3-184.0) versus 178.4° (171.2-185.2) dans le groupe PSI (p=0.61). Des ‘outliers’ étaient retrouvés dans 15 cas sur 43 (35%) versus 13 cas sur 43 (30%) dans les groupes CI et PSI respectivement (p=0.82). Il n’y avait aucune différence significative sur chacun des scores cliniques. La durée opératoire moyenne étaient significativement réduite de 13.8 minutes dans le groupe PSI (p=0.045). La perte sanguine n’était pas significativement différente dans les deux groupes (p=0.94). Parmi les 43 patients, le côté préféré a pu être recueilli chez 39 patients (91%) : 10 (25.7%) patients n’avaient pas de préférence, 16 (41.0%) préféraient le côté CI et 13 (33.3%) préféraient le côté PSI (p=0.82).
  • Discussion :
  • Conclusion : Il s’agit à notre connaissance de la première étude démontrant que l’emploi des PSI versus CI, utilisant le patient comme son propre témoin, ne permet pas d’obtenir de meilleurs résultats cliniques et radiographiques.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

UNE QUILLE D’EXTENSION AMELIORE T ELLE LA SURVIE DES PTG SANS CIMENT ? Série comparative matchée de 98 implants standard à quille et 98 tiges d’extension a plus de 10 ans de recul.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. PRUDHON (GRENOBLE) 

Auteur(s) :   R. VERDIER (GENAY),  J. CATON (Lyon)

 

Abstract : UNE QUILLE D’EXTENSION AMELIORE T ELLE LA SURVIE DES PTG SANS CIMENT ? Série comparative matchée de 98 implants standard à quille et 98 tiges d’extension a plus de 10 ans de recul.

  • Introduction : Les prothèses totales du genou (PTG) ont dans la majorité des cas des résultats à 10 ans identiques quel que soit le mode de fixation. La première génération d’implants sans ciment a été développée en 1990 par Hungerford et Krackow. Celle-ci est controversée lorsque les conditions osseuses sont précaires : chirurgie antérieure, ostéotomie tibiale proximale, révision de prothèse uni compartimentaire, fracture articulaire, arthrose de grade 4 et 5 selon Ahlback, déformations majeures, obésité). Nous avons formulé l’hypothèse que ces implants pouvaient assurer un meilleur alignement et une meilleure fixation à moyen terme que l’implant standard à quille (ISQ). L’objectif de cette présentation est de comparer la survie à moyen terme d’un implant sans ciment ISQ et ETE.
  • Méthodes : Parmi 635 PTG sans ciment , nous avons sélectionné et matché 1 :1 98 ISQ et 98 ETL chez des patient présentant des conditions osseuses précaires. Le point de sortie de la survie était la révision du composant tibial. Les variables qualitatives étaient exprimées en pourcentage, les variables quantitatives en moyenne et écart type. Les comparaisons entre les 2 cohortes étaient effectuées à l’aide du test de Chi 2 et de Fisher.
  • Résultats : 1 ISQ sans ciment
    6% des patients sont décédés, 10% perdus de vue. 3 patients ont présenté un descellement bipolaire à 3 ans, 8ans et révisés. 2 patients ont présenté un descellement tibial avant 2 ans et révisés.
    2 ETE sans ciment
    4% sont décédés, 6% perdus de vue. Aucun descellement tibial ou bipolaire n’est survenu. Un descellement fémoral isolé est survenu chez une patiente (obésité morbide et arthrose de grade 4.
    En considérant le point de sortie comme révision du composant tibial la survie à 8 ans est de 95.6% dans le groupe ISQ vs 100% dans le groupe ETL.
  • Discussion : La fixation sans ciment des PTG donne des résultats équivalents à la fixation cimentée à court moyen et long terme. Très peu d’articles dans la littérature rapportent l’expérience d’embase tibial à tige d’extension. Notre série confirme la bonne tenue à moyen terme dans des conditions osseuse précaires. Nous ne déplorons aucune fracture tibiale per ou post opératoire. Il n’y a pas eu de conflits douloureux de l’implant avec la corticale tibiale.
  • Conclusion : L’alignement et la fixation sans ciment d’un implant tibial de PTG est améliorée par l’adjonction d’une tige d’extension lorsque les conditions osseuses sont considérées comme précaires,
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Intérêts des quilles d’extension tibiales dans les prothèses totales de genou de première intention chez les patients obèses.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. PAROT () 

Auteur(s) :   M. KIRSCH (Nancy),  F. HOUFANI (Nancy),  C. BAUER (Nancy),  F. EGRISE (Nancy),  D. MAINARD (Nancy)

 

Abstract : Intérêts des quilles d’extension tibiales dans les prothèses totales de genou de première intention chez les patients obèses.

  • Introduction : L’implantation de prothèses totales de genou (PTG) de première intention est en augmentation constante. La proportion de patients obèses a été multipliée par 4 dans cette chirurgie. Même si les prothèses améliorent leur qualité de vie, les complications médicales et chirurgicales sont plus courantes. Le descellement aseptique tibial représente 20% des reprises chirurgicales. Le risque de faillite mécanique est deux fois plus élevé dans les populations avec un IMC supérieur à 35 kg/m2. Actuellement aucune technique chirurgicale ne réduit le risque de descellement chez les patients obèses. Notre objectif est de comparer la survenue de descellement du plateau tibial chez les patients obèses avec ou sans quille tibial, dans les PTG de première intention.
  • Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Tous les patients obèses ayant bénéficié d’une PTG entre 09/11 et 08/17 avec un suivi d'au moins un an ont été inclus. Tous les implants tibiaux avec ou sans quille ont été cimentés. Les éléments cliniques et paracliniques ont été recensés. Nous avons comparés deux groupes; Groupe 1: PTG sans quille, Groupe 2: PTG avec quille. Les différents résultats obtenus ont été analysés selon les tests de Student, Fischer et Chi 2. (seuil significatif si p inférieur à 0,05)
  • Résultats : 287 prothèses chez des patients obèses ont été incluses, le groupe 1 de 145 PTG sans quille et le groupe 2 de 142 PTG avec quille tibiale. Les populations étaient comparables, à l'exception d'un poids plus élevé (p inférieur à 0,05) dans le groupe 2. Au suivi moyen respectif de 46,5 mois et 42,5 mois, le nombre de défaillances mécaniques était de 6 dans le groupe 1 contre 0 dans le groupe 2 (p inférieur à 0,05). Les autres complications étaient comparables, sans morbidité liée aux quilles.
  • Discussion : Il s'agit de la première étude qui prouve l'intérêt des quilles tibiales chez les patients obèses dans la prévention des descellements aseptiques. Des études biomécaniques in vitro suggèrent également l’intérêt des quilles comme moyen de prévention des descellements. Les deux seules autres études cliniques dans la littérature ne montrent pas de différence entre les deux techniques, probablement à cause d’un suivi et d’un effectif moins importants.
  • Conclusion : Il faut poursuivre le suivi sur le long terme pour préciser ces premiers résultats. Un effectif plus important pourra également isoler d’éventuelles complications spécifiques. Actuellement tous les patients obèses opérés dans notre service bénéficient systématiquement d’une quille d’extension tibiale.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Positionnement patellaire entre PTG à plateau fixe et plateau mobile : une étude comparative prospective randomisée.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. SCHMIDT (Lyon) 

Auteur(s) :   E. SAPPEY-MARINIER (Lyon),  F. ABREU (Lyon),  R. GAILLARD (Lyon),  P. NEYRET (La Tour de Salvagny),  S. LUSTIG (Saint Didier au Mont d'Or),  E. SERVIEN (Lyon)

 

Abstract : Positionnement patellaire entre PTG à plateau fixe et plateau mobile : une étude comparative prospective randomisée.

  • Introduction : Plusieurs études ont été réalisées comparant les prothèses totales de genou (PTG) à plateau fixe (PF) par rapport aux PTG à plateau mobile (PM). Cependant, il existe peu de données comparant le positionnement patellaire entre ces deux systèmes. L’objectif de cette étude était de comparer le positionnement patellaire radiologique de deux PTG au design identique à plateau fixe ou mobile.
  • Méthodes : De mars 2007 à mai 2009, 160 patients ont été inclus, dans une étude prospective comparative randomisée monocentrique, pour comparer 79 PTG à plateau mobile par rapport à 81 PTG à plateau fixe réalisées en cas d’arthrose fémoro-tibiale interne. La même prothèse de genou HLS Noetos (TORNIER, Saint-Ismier, France), postéro-stabilisée, a été utilisée. La seule différence entre les deux groupes est l’insert tibial soit fixe ou mobile. La rotule était systématiquement resurfacée. Le score IKS, le score douleur, le tilt (en degré) et la translation (en mm) patellaire ont été comparés en post opératoire. Les mesures de la translation et du tilt patellaire étaient divisés en deux sous-groupes (<5mm vs >5mm et <5° vs >5°). Deux opérateurs indépendants ont réalisé chaque mesure deux fois afin d’évaluer la fiabilité inter- et intra- observateur. L’analyse statistique utilisait le test de Wilcoxon et le test exact de Fisher avec un seuil de significativité fixé à p < 0,05 et une puissance à 80%.
  • Résultats : Aucune différence significative n’a été retrouvée pour le score IKS et le score douleur entre les deux groupes avec un recul moyen de 7,4 ans (5 – 11 ans). Une amélioration significative a été mise en évidence entre les scores cliniques pré- et post-opératoire (p < 0,01). La translation et le tilt patellaire n’étaient pas significativement différent entre les deux groupes. En revanche, le risque d’avoir une translation supérieure à 5mm était significativement plus élevé dans le groupe des prothèses à PM (OR=2,3 ; (p=0,048)) sans aucune influence sur les résultats cliniques.
  • Discussion :
  • Conclusion : Aucune différence significative n’a été retrouvée entre le groupe à PM et le groupe à PF en ce qui concerne le positionnement patellaire dont le tilt et la translation patellaire. De même, aucune différence significative en termes de douleur n’a été retrouvée entre les deux groupes.
    Un suivi plus long est nécessaire pour mettre en évidence la potentielle supériorité d’un type d’insert par rapport à l’autre.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Précision d’une instrumentation mécanique intégrée à un système de chirurgie assistée par ordinateur pour l’arthroplastie totale de genou  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  L. ANGIBAUD (Gainesville, ÉTATS-UNIS) 

Auteur(s) :   D. AMANATULLAH (Stanford),  Y. DAI (Gainesville),  M. RUEFF (Gainesville),  J. HUDDLESTON (Stanford),  S. DELPECH (Marseille)

 

Abstract : Précision d’une instrumentation mécanique intégrée à un système de chirurgie assistée par ordinateur pour l’arthroplastie totale de genou

  • Introduction : L’adoption des techniques de chirurgie assistée par ordinateur (CAOS) pour prothèse totale de genou (PTG) est peut-être limitée de part la nécessité d’utiliser des instruments spécifiques au système CAOS, changeant ainsi les habitudes chirurgicales du praticien et de son équipe. A ce titre, un nouveau système CAOS a été développé dans le but d’être compatible avec une instrumentation mécanique. Cette étude analyse la précision de cette nouvelle plateforme combinant système CAOS et instrumentation mécanique.
  • Méthodes : Deux chirurgiens confirmés, deux chirurgiens débutants et quatre internes ont chacun effectué les coupes osseuses d’une PTG sur un total de 72 genou synthétiques (Mita M-00057, Medical Models Limited, Bristol, UK) présentant différents niveaux de déformation (i.e., varus, neutre, ou valgus) en utilisant à tour de rôle l’instrumentation mécanique conventionnelle puis l’instrumentation mécanique intégrée au système CAOS. L’alignement varus/valgus des coupes tibiale et fémorale a été mesuré en comparant les scans 3D des modèles de genou avant et après résection. L’erreur de résection et les pourcentages de résection optimale (i.e. moins de deux degrés d’erreur) ont été comparés entre les groupes «instrumentation conventionnelle» et «instrumentation intégrée» ainsi qu’entre les groupes de niveau d’expérience « confirmés », « débutants », et « internes ».
  • Résultats : L’intégration de l’instrumentation mécanique par le système CAOS améliore la précision de l’alignement frontal des coupes osseuses. Au contraire des coupes osseuses effectuées avec l’instrumentation conventionnelle, dont la précision était impactée par l’expérience du chirurgien, les coupes osseuses effectuées avec l’instrumentation intégrée étaient toutes précises en moyennes à moins d’un degré et ce quel que soit l’expérience du chirurgien. Un alignement varus/valgus optimal était obtenu significativement plus fréquemment (entre +8 et +59% plus fréquemment) pour les coupes effectuées avec l’instrumentation intégrée par rapport à l’instrumentation conventionnelle. Tous les cas effectués avec l’instrumentation intégrée étaient associés avec un alignement optimal à l’exception des résections tibiales des débutants (92%).
  • Discussion : Les résultats montrent que l’utilisation d’une instrumentation mécanique intégrée à un système CAOS permet à des chirurgiens de niveaux d’expérience divers d’améliorer la précision de leur alignement frontall par rapport à l’utilisation d’une instrumentation mécanique classique. De plus, l’utilisation de l’instrumentation intégrée augmente de manière significative la prévalence de résection optimale.
  • Conclusion : La combinaison ici étudiée pourrait ainsi proposer une alternative optimisée, profitant des atouts des techniques CAOS tout en continuant d’utiliser une instrumentation mécanique connue afin de limiter les changements pour l’utilisateur.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

La dysplasie patellaire et le guide de coupe influencent-t-ils la résection patellaire dans l’arthroplastie totale de genou ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  E. MICHEL (Sète) 

Auteur(s) :   F. CANOVAS (Montpellier Cedex 5),  J. BOURLEZ (Montpellier),  L. DAGNEAUX (Montpellier)

 

Abstract : La dysplasie patellaire et le guide de coupe influencent-t-ils la résection patellaire dans l’arthroplastie totale de genou ?

  • Introduction : Le resurfaçage de la patella est une procédure chirurgicale de routine lors de la mise en place d’une prothèse totale de genou (PTG). Il est démontré qu’une mauvaise résection patellaire pouvait compromettre le bon fonctionnement mécanique d’une prothèse totale de genou. Notre hypothèse principale était que la morphologie dysplasique de la patella mais également l’ancillaire de coupe influençaient la qualité de la coupe patellaire.
  • Méthodes : Nous avons menés une étude prospective monocentrique incluant 114 patients ayant bénéficié d’une PTG postéro-stabilisée. Les patients étaient classés en 3 types en fonction de la morphologie patellaire selon la classification de Wiberg. Lors de la même technique opératoire avec le même dessin prothétique fémoral, on notait le type d'ancillaire utilisé pour la résection patellaire (Pince ou tambour). La qualité de la résection patellaire et de l'encombrement antérieur était analysé à l'aide d'un bilan radiographique standard, comprenant un défilé fémoro patellaire à 30° de flexion. Les paramètres radiographiques étudiés était la bascule patellaire, l’encombrement antérieur, le positionnement du bouton patellaire, la différence d’épaisseur de la coupe ainsi que l’angle de résection de la patella. Ont été considérés comme anormaux un encombrement antérieur supérieur en post opératoire, un tilt patellaire supérieur à 5°, et un déplacement du bouton rotulien supérieur à 5mm dans le plan axial. Le resurfaçage était jugé asymétrique en cas de différence d’épaisseur rotulienne de plus de 2mm mesurée à 15mm des deux extrémités patellaires conformément aux méthodes validées.
  • Résultats : Dans notre série, nous avons identifié 16% de patellae dysplasiques stade III et une utilisation équilibrée de l'ancillaire pour la résection (50/50%). Nous avons constaté plus de malposition du bouton patellaire et d’asymétrie de resurfaçage dans le groupe dysplasiques que dans le groupe non dysplasique (p<0.02). La malposition du bouton patellaire était retrouvée en proportion plus importante dans le groupe "ancillaire tambour" que dans le groupe "ancillaire pince" (p<0.01).
  • Discussion : De nombreux auteurs ont déjà alertés la communauté chirurgicale sur l'utilisation des guides de coupe patellaire, augmentant le risque d'asymétrie de résection et diminuant la reproductibilité de l'épaisseur de coupe désirée. Un certain nombre de principes techniques doivent être respectés: hauteur patellaire, symétrie de résection, optimisation de l'encombrement antérieur prothétique.
  • Conclusion : Une dysplasie sévère de la patella et l'utilisation d'une ancillaire de résection patellaire de type "tambour" représentaient deux facteurs associés à des malposition du bouton patellaire et erreurs de résection.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Étude prospective randomisée de 130 prothèses totales de genou avec ou sans ciment: résultats à 10 ans  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. BATAILLER (Lyon) 

Auteur(s) :   Y. MALEMO-NDONGALA (lyon),  G. DEMEY (Lyon),  O. SUER (bornova, TURQUIE),  P. NEYRET (lyon),  S. LUSTIG (Saint Didier au Mont d'Or),  E. SERVIEN (Lyon)

 

Abstract : Étude prospective randomisée de 130 prothèses totales de genou avec ou sans ciment: résultats à 10 ans

  • Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) présente des taux non négligeables de révision pour descellement ou non-scellement des implants. La fixation des implants (avec ou sans ciment) fait encore débat. Peu d'études randomisées rapportent des résultats à long terme. L'objectif était d'évaluer la survie, les résultats cliniques et radiologiques des PTG avec ou sans ciment à un suivi minimum de 10 ans. L’hypothèse était qu’aucune différence n’existait entre les deux groupes.
  • Méthodes : 130 patients ont été randomisés en deux groupes. Les critères d’inclusion étaient tous les patients entre 50 et 90 ans opérés d’une PTG entre 2004 et 2005 pour une gonarthrose, sans antécédent de chirurgie à ciel ouvert. Tous les patients ont reçu les mêmes implants, mais le composant fémoral était avec ou sans ciment selon la randomisation. Le tibia était cimenté en systématique. Les complications et reprises chirurgicales étaient rapportées. Les signes radiologiques de descellement/non scellement des implants étaient évalués au dernier recul. Le score clinique IKS était également évalué avant et après l’intervention.
  • Résultats : 117 patients avaient des données complètes à 10 ans (59 dans le groupe avec ciment et 58 dans le groupe sans ciment). Douze patients étaient perdus de vue. Un patient était exclu durant la chirurgie. Les deux groupes étaient comparables en préopératoire. L’âge moyen était de 72 ans ±8,5 dans le groupe cimenté versus 72,5 ans ± 7,3 dans le groupe sans ciment. Le suivi moyen était de 11 ans ±3.
    Le taux de survie à 10 ans était de 98,3% pour les deux groupes (un descellement aseptique à 2 ans dans le groupe avec ciment et un descellement septique à 2 ans dans le groupe sans ciment). Les taux de complications dans les groupes avec et sans ciment étaient respectivement de 8,5% (n=5) et 12,1% (n=7). Il n’y avait pas de différence significative sur le taux de complications ni sur le type de complications. Dans le groupe avec ciment, 25% (n=15) des patients présentaient un liseré radiologique à 10 ans, mais seulement 5% étaient évolutifs. Dans le groupe sans ciment, 33% (n=19) présentaient une radiotransparence à l’interface os-implant, aucun n’était évolutif ou symptomatique. Il n’y avait aucune différence significative sur les scores cliniques.
  • Discussion :
  • Conclusion : A dix ans de recul minimum, aucune différence n’existait entre les PTG avec implant fémoral cimenté et non cimenté pour les taux de survie, de complications ou de liseré/radiotransparence radiologique, ni pour les scores cliniques.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Pas d'usure détectable du polyéthylène 15 ans après implantation d'une prothèse totale du genou à plateau mobile avec polyéthylène irradié par faisceau d'électrons.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. JENNY (Strasbourg) 

Auteur(s) :   D. SARAGAGLIA (Grenoble)

 

Abstract : Pas d'usure détectable du polyéthylène 15 ans après implantation d'une prothèse totale du genou à plateau mobile avec polyéthylène irradié par faisceau d'électrons.

  • Introduction : L'irradiation du polyéthylène (PE) par faisceau d'électrons a pour avantage est de permettre la réticulation et la stérilisation par un seul procédé. La présente étude a été conçue pour évaluer le risque d'usure du PE 10 ans ou plus après implantation d'une prothèse totale du genou (PTG) utilisant un tel PE.
  • Méthodes : Tous les patients opérés entre 2001 et 2004 pour l'implantation d'une PTG à plateau mobile dans les deux centres participants étaient éligibles pour cette étude. Tous les patients ont été contactés après 10 ans pour un nouvel examen clinique et radiologique. L'existence d'une révision prothétique avant l'évaluation finale et sa motivation ont été consignées. L'épaisseur de la pièce en PE au dernier recul a été mesurée sur des radiographies standards en charge et comparée à l'épaisseur post-opératoire mesurée avec la même technique. Le critère principal était l'apparition d'une usure significative du PE.
  • Résultats : 578 PTG ont été implantées pendant la durée de l'étude : 185 hommes (32 %) et 393 femmes, d’un âge moyen de 72 ans et avec un indice de masse corporelle moyen de 29,6 kg/m².
    116 patients sont décédés avant 10 ans (20 %). 130 patients ont été perdus de vue avant 10 ans (22 %). Un suivi clinique complet à 10 ans ou plus (incluant le décès ou la révision) a été obtenu pour 448 cas (78 %). Une évaluation radiologique complète des cas non révisés après 10 ans ou plus a été obtenue pour 341 cas (59 %).
    10 révisions prothétiques ont été effectuées pour des raisons mécaniques pendant la période de suivi (2 %). Une seule révision a été effectuée pour usure du PE après 13 ans. Aucune usure significative n'a été détectée lors de l'évaluation radiographique finale pour les cas non révisés. Le taux de survie à 10 ans pour révision mécanique était de 98,0 % et de 96,2 % après 15 ans.
  • Discussion : L'utilisation du PE irradié par faisceau d'électrons a été associée à une incidence d'usure extrêmement faible. Cette technologie peut être considérée comme sûre en ce qui concerne le comportement du PE des PTG après plus de 10 ans. Toutefois, ces résultats ont été obtenus avec un modèle spécifique de PTG (patin mobile flottant à congruence élargie) et ne peuvent être extrapolés à d'autres modèles.
  • Conclusion : Le PE irradié par faisceau d’électrons ne connait qu’une usure négligeable à plus de 10 ans.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Quelle est la fréquence de la décoaptation fémoro-tibiale (Lift off) sur les radiographies post opératoires immédiates des prothèses totales de genou sur une série continue de 906 cas ? Conséquences fonctionnelles sur une série cas-contrôle de 51 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  B. DE SAINT VINCENT (Paris) 

Auteur(s) :   J. GIRARD (Lille Cedex),  G. PASQUIER (Lille),  H. MIGAUD (Lille),  S. PUTMAN (Lille)

 

Abstract : Quelle est la fréquence de la décoaptation fémoro-tibiale (Lift off) sur les radiographies post opératoires immédiates des prothèses totales de genou sur une série continue de 906 cas ? Conséquences fonctionnelles sur une série cas-contrôle de 51 cas

  • Introduction : La laxité fémoro-tibiale est une cause fréquente de reprise de prothèse totale de genou (PTG) évaluée à 15%. Une décoaptation (lift-off) est parfois identifiée sur les radiographies postopératoires effectuées au bloc, mais la fréquence de ce phénomène n’est pas connue de même que ses conséquences fonctionnelles. Aussi nous avons mené une étude rétrospective pour tenter de répondre à ces interrogations.
  • Méthodes : Nous avons analysé 906 clichés postopératoires de PTG postéro stabilisées implantées entre 2014 et 2016 afin de connaître la fréquence de la décoaptation de plus de 3°. Les décoaptations de plus de 3° observées sur l’année 2014 ont été comparées à un groupe témoin constitué avec un ratio 1 (décoaptation) : 2 (témoin) afin de connaître les conséquences fonctionnelles (Oxford 12, IKS, HSS) et les données de laximétrie au Telos (250N) et d’axe sur des pangonogrammes.
  • Résultats : La fréquence de la décoaptation était de 63/906 (7%) avec une fréquence constante sur les 3 années investiguées. Sur 2014, dix-sept décoaptations ont été constatées (13 en varus de 3,7°+/-0,6 [3°-5°] et 4 en valgus de 3,75°+/-0,6 [3°-5°]), ils avaient tous disparu sur les clichés de contrôle au-delà de 6 semaines. Ces 17 décoaptations et ont été appariées à 34 témoins sans lift off sur les radiographies postopératoires. Entre ces deux groupes sur les données préopératoires il n’y avait pas de différence pour le sexe, l’âge, l’IMC, la déformation HKA, l’indication de la PTG, le type d’anesthésie.
    Au recul de 4 ans, il n’y avait pas de différence significative entre groupes Lift-off et témoins pour les scores IKS, HSS et Oxford. En revanche, les patients du groupe Lift-off étaient plus laxes (> 6°) sur les clichés en stress (16/17 (94%) contre 17/34 (50%) (p=0,002)) avec essentiellement une laxité en varus (7,3° ± 2,8° groupe Lift-off versus 5,2° ± 2,6° témoin (p= 0,009)) et surtout les patients du groupe lift off déclaraient plus souvent une instabilité au recul (4/17 (23%) versus 1/34 (2,9%) (p=0,03)).
  • Discussion :
  • Conclusion : La décoaptation fémoro-tibiale sur les radiographies postopératoires au bloc a une fréquence de 7%. Sa survenue n’a pas de conséquence fonctionnelle au recul de 4 ans mais cette observation indique un défaut de contrôle de laxité qui peut s’accompagner d’une instabilité clinique et suppose un plus long recul pour en affirmer le caractère bénin. De nouvelles technologies en cours de développement pourraient permettre de rendre la balance ligamentaire plus fiable et reproductible.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Influence de la bilatéralité dans la survie des Prothèses Totales de Genou - étude de registre  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  B. BOYER (St Etienne) 

Auteur(s) :   B. BORDINI (Bologne),  D. CAPUTO (Bologne),  T. NERI (St Etienne),  S. STEA (St Etienne),  A. TONI (Bologne)

 

Abstract : Influence de la bilatéralité dans la survie des Prothèses Totales de Genou - étude de registre

  • Introduction : Les cas bilatéraux de Prothèse Totale de Genou (PTG), représentant au moins 25% des cohortes, pourraient constituer un biais statistique d’échantillonnage. Les registres permettent d’étudier ce problème qui pourrait remettre en question certains résultats de la littérature.
    Les cas bilatéraux de PTG se comportent-ils différemment des cas unilatéraux en terme de survie des implants ?
    Notre hypothèse était que les cas bilatéraux possèdaient une meilleure survie que les cas unilatéraux.
  • Méthodes : 14652 cas bilatéraux et 27440 cas unilatéraux de PTG ont été comparés par une étude de registre. Les facteurs d’influence furent testés avec les hazard ratios appliqués sur les cas bilatéraux.
  • Résultats : Les genoux bilatéraux possédaient une meilleure survie (p<0,001).
    Le délai entre la première et la seconde arthroplastie influençait la survie du premier côté ; si celui-ci était inférieur à un an, le premier genou avait une meilleure survie que le second ; plus de trois ans entre les deux arthroplasties diminuait significativement la survie du premier implant. Une fois le premier genou révisé, le risque de reprendre le second côté était multiplié par 3,5.
  • Discussion :
  • Conclusion : Les séries cliniques devraient inclure des évaluations séparées des cas bilatéraux, car ceux-ci possèdent une meilleure survie que les cas unilatéraux. Un délai important entre les deux arthroplasties chez un même patient pourrait influer négativement sur la survie des deux implants.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Retour au golf après prothèse totale de genou: évaluation des pratiques et du niveau de jeu à 2 ans de recul minimum  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. PIOGER (Paris) 

Auteur(s) :   R. NIZARD (Paris),    (PARIS),  R. SIMON (LYON),  J. BELLITY (PARIS)

 

Abstract : Retour au golf après prothèse totale de genou: évaluation des pratiques et du niveau de jeu à 2 ans de recul minimum

  • Introduction : Les golfeurs participant à des compétitions sont préoccupés par leur capacité à retrouver leur activité et niveau de jeu après une arthroplastie totale du genou, mais aucune étude n'a évalué le retour au golf dans une population de golfeurs confirmés.
    L’objectif principal de cette étude est d’analyser l'impact d’une prothèse totale de genou sur le délai de reprise et l’index de jeu chez des golfeurs expérimentés, avec un recul minimum de deux ans.
  • Méthodes : Un questionnaire était envoyé par e-mail à tous les golfeurs licenciés à la Fédération Française de Golf (FFG). Les critères d’inclusion étaient : âge supérieur à 50 ans, golfeurs ayant bénéficié d’une prothèse totale du genou (PTG) d’un seul côté, et ayant participé à au moins une compétition (handicap inférieur à 54). Les porteurs d’une prothèse controlatérale ou d’une autre articulation étaient exclus. Les données recueillies portaient sur le délai de retour au golf, la pratique de leur activité, la douleur, l’évaluation de leur niveau d’activité physique via le score UCLA, l’index de jeu et le temps de jeu hebdomadaire, avant et après la chirurgie.
  • Résultats : 143 golfeurs ont été inclus, avec un recul minimum de 2 ans. Le délai moyen de retour au premier parcours de 18 trous était de 4,7 mois. 2 ans après la PTG, les patients jouaient à un niveau plus élevé qu'avant la chirurgie (amélioration du handicap de 0,85 points, IC95[0,20 ; 1,7], p = .011). De la même façon, les patients inclus ont signalé que la durée de jeu hebdomadaire moyenne augmentait après chirurgie, passant de 8,9 heures à 10,2 heures (p = .005). Il a été reporté une diminution significative de la douleur au genou lors de la pratique du golf. La douleur moyenne sur l'échelle visuelle analogique (EVA) avant l'intervention était de 6,1 contre 1,2 après arthroplastie (p inférieur à .001). Le score UCLA était amélioré après PTG (7,85 vs 7,02, p inférieur à .001).
  • Discussion : Cette étude montre la capacité des golfeurs confirmés à retourner sur les parcours de golf dans les six mois suivant une arthroplastie totale du genou.Le confort de jeu est amélioré et l’index diminué grâce à un temps de jeu hebdomadaire plus élevé.
  • Conclusion : Grâce à cette étude comparant l’activité golfique avant et après prothèse totale de genou, les chirurgiens peuvent rassurer leurs patients et montrer toute confiance quant à leur capacité à retourner à une pratique de golf similaire après l’intervention.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Intérêt du Cone-Beam CT en comparaison du scanner conventionnel multibarettes dans le bilan étiologique de douleurs sur prothèse totale de genou  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. DARTUS (Lille) 

Auteur(s) :   T. JACQUES (Lille),  V. MOREL (Lille),  E. DEBUYZER (Arras),  H. MIGAUD (Lille),  G. PASQUIER (Lille),  S. PUTMAN (Lille)

 

Abstract : Intérêt du Cone-Beam CT en comparaison du scanner conventionnel multibarettes dans le bilan étiologique de douleurs sur prothèse totale de genou

  • Introduction : Les révisions de prothèses totales de genou (PTG) nécessitent la réalisation d’un bilan radiologique précis afin d’identifier les causes d’échec de l’arthroplastie primaire, notamment les défauts de fixation. Le scanner conventionnel multibarettes (MDCT) est artefacté par le métal des implants constituant un frein au diagnostic étiologique des douleurs sur prothèse.
    La conception de Cone-Beam (CBCT) dédié à l’imagerie musculosquelettique permet d’envisager une utilisation en chirurgie prothétique du genou en réduisant les artefacts mais son efficacité est mal connue.
    Cette étude a comparé l’efficacité du CBCT à celle du MDCT dans le cadre du bilan étiologique de douleurs sur PTG.
  • Méthodes : D’octobre 2017 à mars 2018, 28 patients d’âge moyen 61 ans [45-85] ont bénéficié d’un MDCT et d’un CBCT dans le cadre de douleurs sur PTG. Deux observateurs indépendants ont réalisé sur chaque appareil des mesures angulaires (tilt fémoro-patellaire (TFP), rotation des composants fémoral (RAFC) et tibial (RATC)), ont recherché des liserés pathologiques (>2mm), un descellement des implants et évalué la qualité d’image (QI) des différentes interfaces os-prothèse. La dosimétrie moyenne des examens a également été collectée.
  • Résultats : Les coefficients de corrélation intra-classe pour les mesures angulaires et la recherche de liserés pour le MDCT et le CBCT étaient respectivement jugés bon (0,73 [0,52-0,87]) et excellent (0,82[0.62-0.92]) pour le TFP, juste (0,28[0-0.61]) et modéré (0,44[0.03-0.8]) pour le RAFC, excellent (0,82[0.61-0.90]) et excellent (0,96[0.88-0.99]) pour le RATC, modéré (0,45[0.13-0.68]) et excellent (0,84[0.68-0.96]) pour la recherche de liserés.
    Les coefficients Kappa de corrélation inter-observateurs pour le diagnostic de descellement des implants pour le MDCT et le CBCT étaient respectivement jugés modérés (0,45[0.16-0.74]) et excellent (0,93[0.78-1]) pour le diagnostic de descellement tibial, léger (0,19[-0.18-0.57]) et juste (0,39[0.04-0.73]) pour le descellement fémoral.
    Les coefficients Kappa pour l’évaluation de la qualité d’image du MDCT et du CBCT étaient respectivement juste (0,026[-0.36-0.41]) et excellent (1) pour la QI os-implant tibial, mauvais (-0,12[-0.1-0.35]) et modéré (0,52[0.07-0.97]) pour la QI os-fémur. La QI os-implant patellaire était jugée juste pour les deux examens (0,23 et 0,36). La dosimétrie moyenne du CBCT (4,138 mGy) était 1,24 fois inférieure (p<0,015) à celle du MDCT (5,125 mGy).
  • Discussion :
  • Conclusion : Le CBCT semble être une alternative intéressante dans le bilan pré-opératoire des reprises de PTG. Il permet la réalisation de mesures reproductibles, une analyse fine des interfaces os-prothèses grâce à une bonne qualité d’image et une faible dosimétrie. Une évaluation par rapport à la chirurgie doit être effectuée pour évaluer son efficacité concernant le diagnostic de descellement.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Perception articulaire après prothèse totale de genou et l'articulation oubliée  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  D. EICHLER (Strasbourg) 

Auteur(s) :   P. VENDITTOLI (Montréal, CANADA),  V. MASSÉ (Montréal, CANADA),  Y. BEAULIEU (Montréal, CANADA),  B. PULIERO (Strasbourg)

 

Abstract : Perception articulaire après prothèse totale de genou et l'articulation oubliée

  • Introduction : L'évaluation des résultats fonctionnels des patients à la suite d'une prothèse totale du genou (PTG) à l'aide des scores traditionnels est limitée par leur effet plafond. Le score d'articulation oubliée (FJS) a été suggéré comme une option plus discriminante. Toutefois, le score constituant une "articulation oubliée" dans le FJS n'a pas été défini. Le nouveau concept de perception articulaire a mené à l'élaboration de la question de la perception articulaire par le patient (PJP).
  • Méthodes : Cent une (101) PTG ont été évaluées à 41 mois postopératoire en moyenne (intervalle 29-51). Les résultats comprenaient le score des universités Western Ontario et McMaster (WOMAC), FJS et PJP. La corrélation des scores ainsi que les effets plafonds ont été analysés.
  • Résultats : La moyenne du FJS était de 79,0 (0 - 100). Le PJP était corrélé au FJS et au WOMAC (Rho de Spearman -0,720 et 0,684, respectivement). 34% des patients ont ressenti leur genou prothétique comme une articulation naturelle (FJS : intervalle de confiance à 95% IC 92,2-97,9), 15% comme une articulation artificielle sans restriction (FJS : 95% IC 69,6-93,5) et 40% comme une articulation artificielle avec restrictions mineures (FJS : 95% IC 65,4-78,3). 11% avaient des restrictions importantes et aucun n'a signalé une articulation non fonctionnelle. L'effet plafond était élevé dans le cas du WOMAC et du FJS, où 17% et 18% ont obtenu la note maximale respectivement. 13% des patients avaient un WOMAC >10 et 22% un FJS < 90 alors qu'ils déclaraient avoir un genou naturel. 19% des personnes ayant un WOMAC parfait ont déclaré avoir une articulation artificielle avec ou sans limitation.
  • Discussion : Une PTG perçue comme oubliée correspond à un FJS >92. Dans 13 à 22% des cas le WOMAC et le FJS n'identifiaient pas l'articulation oubliée ou atteignaient le score maximum lorsque les patients ressentaient leur genou comme étant artificiel.
  • Conclusion : Le PJP est un outil simple et fiable qui permet d'identifier les patients estimant leur genou comme étant naturel.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

La mise en place de la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) pour les prothèses totales de hanche et de genou réduit la durée de séjour sans augmenter le risque de complications et de réadmissions.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. VILLARD (Paris) 

Auteur(s) :   M. GIANNI (PARIS),  A. BELBACHIR (Paris),  M. HAMADOUCHE (Paris),  D. BIAU (Paris),  P. ANRACT (Paris)

 

Abstract : La mise en place de la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) pour les prothèses totales de hanche et de genou réduit la durée de séjour sans augmenter le risque de complications et de réadmissions.

  • Introduction : La réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) a pour objectif le rétablissement précoce du patient après une intervention chirurgicale. Le but principal est de réduire la durée d’hospitalisation sans augmenter le nombre de complications. La prise en charge est multidisciplinaire et nécessite la cohésion des équipes d’anesthésie et de chirurgie. Cette étude évalue l’impact de la mise en place d’un programme de RAAC dans notre service chez des patients opérés d’une prothèse totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG).
  • Méthodes : Nous avons recueilli les données des patients opérés d’une PTH ou d’une PTG de première intention dans le service durant l’année 2018 dans le cadre du programme RAAC pour les comparer à celles des patients opérés en 2015 avant la mise en place de ce programme. Les données ont été recueillies rétrospectivement. Le critère de jugement principal était la durée moyenne d’hospitalisation. Les critères secondaires regroupaient les données péri-opératoires suivantes : drainage, mobilisation post-op, complications, rétention d’urine, vomissements, mode de sortie et le taux de réadmission.
  • Résultats : 538 patients ont été inclus. 276 patients ont été opérés en 2018 (groupe RAAC) contre 262 en 2015 (groupe pré-RAAC). L’âge moyen était de 69,9 ans en 2018 contre 68,5 en 2015. Dans le groupe RAAC, la durée d’hospitalisation moyenne est de 4,0 jours contre 5,3 dans le groupe pré-RAAC. En 2018, 50% des patients sont sortis dans les deux jours post-opératoires contre 16% des patients en 2015. Le taux de complications est comparable dans les deux groupes (7,6% en 2018 contre 6,9% en 2015), il en est de même du taux de réadmission dans le mois post-opératoire (2,9% en 2018 contre 3,8% en 2015). Dans le groupe RAAC, 62% des patients sont mobilisés à J0 contre 39% en 2015. Les effets secondaires médicamenteux (nausées, vomissements, rétention d’urine) ont diminué de 26% à 17%. L’utilisation d’un drainage post-opératoire est passé de 96% à 25%.
  • Discussion :
  • Conclusion : L’implémentation de la RAAC a permis en deux ans une diminution de la durée moyenne d’hospitalisation sans augmenter le taux de complications. Ces résultats sont confirmés dans la littérature, notamment dans la méta-analyse récente de Qi-Feng Deng et al. qui montre une baisse des complications et de la mortalité chez les patients pris en charge en RAAC. De plus, le programme est applicable à tous, contrairement à l’ambulatoire, et n’altère pas le confort des patients. La mise en place du programme mérite d’être poursuivie dans le service pour perfectionner ces résultats.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

understand the fear/apprehension factors that play on patient’s mind before undergoing TKR  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  S. LONDHE (MUMBAI, INDE) 

Auteur(s) :  

 

Abstract : understand the fear/apprehension factors that play on patient’s mind before undergoing TKR

  • Introduction : TKR is one of the most successful surgeries in modern day orthopedics. Still sizable number of patients do not want to undergo the surgery for certain fear factors.
  • Méthodes : 100 consecutive patients who were to undergo the TKR the next day were asked to list the most important fear in their mind regarding the operation in deceasing order of importance. They were given a questionnaire form which has several capture points like age ,sex ,gender educational qualification, occupation, help at home.
  • Résultats : Almost 65 percent of patients were fearful of the pain which they have to undergo after the operation and during post TKR physiotherapy. 21% of patients listed whether they will be able to walk and do activities of daily living (ADL) after the TKR operation as the most important fear. 10% of patients were fearful whether they will get adequate home help once they get discharged from the hospital. 4 % of patients were concerned whether they will be able to with stand such a major operation
  • Discussion : This study throws light on certain important apprehension/fear which patients have about their TKR procedure. As one can see majority of them are concerned about the post operative pain. Hence every effort should be made to pre operatively counsel the patient about the multimodal methods of pain management. Ideally it should be done by a team of operating surgeon, anesthetist, pain consultant and rehabilitation nurse.
  • Conclusion : Hence every effort should be made to pre operatively counsel the patient about the multimodal methods of pain management. Ideally it should be done by a team of operating surgeon, anesthetist, pain consultant and rehabilitation nurse.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Meilleurs résultats fonctionnels avec les changements de prothèse en 1 temps versus en 2 temps au cours des infections de prothèses de genou  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. RIBES (Bordeaux) 

Auteur(s) :   C. BEAUMONT (Bordeaux),  F. DAUCHY (Bordeaux),  T. FABRE (Bordeaux),  T. MASQUEFA (Pau)

 

Abstract : Meilleurs résultats fonctionnels avec les changements de prothèse en 1 temps versus en 2 temps au cours des infections de prothèses de genou

  • Introduction : L’infection de prothèse articulaire de genou (IPG) est une complication sévère. Les critères de traitement par changement de prothèse en 1 ou en 2 temps restent discutés. Le changement en 1 temps est une option qui pourrait permettre un contrôle satisfaisant de l’infection ainsi qu’une amélioration des résultats fonctionnels
  • Méthodes : Etude rétrospective entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2014. Les objectifs de l’étude étaient de comparer l’évolution de l’infection et les résultats fonctionnels entre les changements en 1 ou 2 temps. Les résultats fonctionnels étaient évalués à l’aide du score IKS, du score KOOS et du score de qualité de vie SF-12.
  • Résultats : 41 patients ont eu un changement en 2 temps et 21 patients ont eu un changement en 1 temps. La durée moyenne de suivi après la chirurgie était de 22 mois. Une guérison de l’infection était obtenue chez 78% des patients avec changement en 2 temps et 90% des patients avec changement en 1 temps (p=0,3). Les amplitudes articulaires en flexion étaient significativement meilleures pour le groupe 1 temps que pour le groupe 2 temps (p=0,04). Les résultats du score IKS et du score KOOS étaient meilleurs chez les patients avec changement en 1 temps. Il n’y avait pas de différence pour le score SF-12.
  • Discussion :
  • Conclusion : Les changements en 1 temps pour IPG sont associés à une fréquence de guérison semblable à celle des changements en 2 temps et à un meilleur résultat fonctionnel pour le genou.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Couverture des pertes de substance cutanée sur prothèse totale de genou. Lambeau de couverture en 1 temps ou 2 temps. A propos de 20 cas.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  T. BEGUE (Clamart) 

Auteur(s) :   A. DEYGAS (Paris),  J. AUREGAN (CLAMART)

 

Abstract : Couverture des pertes de substance cutanée sur prothèse totale de genou. Lambeau de couverture en 1 temps ou 2 temps. A propos de 20 cas.

  • Introduction : Les complications cutanées après prothèse totale de genou (PTG) sont des complications classiques justifiant le recours à des lambeaux de couverture essentiellement par transfert pédiculé du muscle gastrocnémien médial. Si la survenue de cette complication dans les suites immédiates d'une PTG ne pose pas de problème de décision, il n'en est pas de même en cas de lésion ancienne justifiant le changement de la PTG en 2 temps. Dans ces situations, le lambeau doit-il être effectué lors de la dépose de la PTG (1° temps) ou lors de la repose de la prothèse (2° temps). Nous rapportons note expérience des 2 solutions et avons comparé les résultats fonctionnels de ces prothèses en fonction du temps de couverture de la perte de substance.
  • Méthodes : De 1995 à 2018, nous avons suivi et traité 22 cas de lambeau de couverture réalisés après dépose et repose de PTG en 2 temps avec réalisation d 'un lambeau de couverture soit lors du premier temps (9) ou lors du 2° temps (13). Ont été étudié la taille de la perte de substance cutanée initiale, le type de microorganisme trouvé au départ, la taille de la PTG enlevée, la taille de la PTG reposée ainsi que son type, et les scores IKSS genou et fonction.
  • Résultats : Sur les 22 cas de PTG traitées, 3 échecs avec réapparition de l’infection ont conduit à une arthrodèse du genou. Sur les 19 restant (8 premier temps, 11 deuxième temps), la taille de la prothèse reposée n’a été identique à celle de la prothèse enlevée que dans 10 cas, alors qu’il a été nécessaire de sous-dimensionner la prothèse reposée dans 9 cas (7 cas premier temps et 2 cas deuxième temps). Les scores IKS sont de tendance meilleure lorsque le lambeau a été réalisé lors du 2° temps sans résultat significatif.
  • Discussion :
  • Conclusion : Au total, il semble préférable d’effectuer la pose du lambeau de couverture lors du 2° temps pour permettre une meilleure adaptation de la prothèse à la taille du genou, et adapter la couverture à la perte de substance résiduelle. A l’inverse, lors du premier temps il semble préférable d’accourcir le segment pour éviter la pose du lambeau source de rigidité des parties molles ne permettant pas d’expansion tissulaire lors de la repose. Une étude multicentrique comparative serait utile pour confirmer ces impressions et standardiser la prise en charge des pertes de substance sur prothèse de genou en 2 temps.
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Durée de la discussion :  2 min
 

Pourquoi les reprises des prothèses totales du genou échouent ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. SCHMIDT (Lyon) 

Auteur(s) :   C. BATAILLER (Lyon),  E. SERVIEN (Lyon),  P. DEROCHE (Dracy le Fort),  M. BONNIN (Lyon),  G. DEMEY (Lyon),  R. BADET (Lyon),  S. LUSTIG (Saint Didier au Mont d'Or)

 

Abstract : Pourquoi les reprises des prothèses totales du genou échouent ?

  • Introduction : Le nombre croissant de prothèse totale du genou (PTG) entraine une augmentation du nombre de reprises de PTG (rPTG) associé à un risque plus élevé de complications et de re-reprise. L’objectif de cette étude est de faire une mise au point sur l’état actuel des échecs des reprises de PTG modernes menant à une nouvelle chirurgie. Notre hypothèse est qu’il existe une relation entre l’étiologie initiale de la rPTG et celle responsable de l’échec.
  • Méthodes : Entre Janvier 2010 et Décembre 2015, 1170 rPTG ont été revues au sein d’une cohorte rétrospective multicentrique. Toutes les causes d’échecs de PTG étaient incluses. L’échec était défini comme une reprise chirurgicale, quel que soit le geste réalisé. Les étiologies des échecs actuels des rPTG ainsi que leur délai de survenue ont été évalués. L’analyse des échecs a permis de calculer la survie globale de la cohorte et les survies spécifiques selon les étiologies initiales des rPTG.
  • Résultats : 192 (16,4%) patients sur 1170 ont eu une nouvelle chirurgie après un délai moyen de 9,6 mois (1 – 64). L’âge moyen était de 70 ans (32 – 92). Le taux de survie globale des rPTG était de 82,7% à 9 ans, avec dans 90% des cas (173/192) une nouvelle reprise lors des 2 premières années postopératoires. La principale cause de nouvel échec était l’infection (48,4% ; n=93/192). Les autres étiologies d’échec incluaient : pathologie de l’appareil extenseur (14,6%), raideur (13,5%), douleurs inexpliquées (6,3%), descellements aseptiques (5,2%), reprises pour laxité (5,2%), fractures péri-prothétiques (3,6%), hémarthroses (3,1%).
    Certains échecs étaient liés à la récidive de l’étiologie initiale de la révision, notamment les reprises pour infection (p< 0,0001), pour raideur (p<0,0001) et pour douleur inexpliquée (p=0,049). Les rPTG pour fracture périprothétique et descellement aseptique étaient reprises principalement pour sepsis (p<0,0001). Les pathologies de l’appareil extenseur étaient la première cause d’échec lorsque l’étiologie de la première reprise était une laxité (p=0,001) et une pathologie de l’appareil extenseur (p=0,001).
  • Discussion :
  • Conclusion : La survie globale des rPTG modernes à 9 ans est satisfaisante avec > 80% de survie sans nouvelle chirurgie. Les échecs sont essentiellement précoces lors des 2 premières années et liés à la survenue d’un sepsis, d’une pathologie de l’appareil extenseur ou d’une raideur dans plus de 75% des cas. L’infection est la première cause de reprise des rPTG surtout en cas d’antécédent septique (p< 0,0001).
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min