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Détail de la session

lundi 11 novembre 2019
14h00 - 15h31 (7 min)

Communications orales - Pédiatrie

Modérateur(s) : 
 B. DE COURTIVRON (Tours),  C. THEVENIN-LEMOINE (Toulouse)

Le traitement chirurgical des atteintes de la hanche dans les dysplasies polyépiphysaire et pseudoachondroplasique est-il efficace à long terme ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. ANDRZEJEWSKI () 

Auteur(s) :   C. GLORION (Ville d'Avray),  P. WICART (Paris),  Z. PEJIN ARROYO (Paris),  A. BADINA (Paris),  G. FINIDORI (PARIS)

 

Abstract : Le traitement chirurgical des atteintes de la hanche dans les dysplasies polyépiphysaire et pseudoachondroplasique est-il efficace à long terme ?

  • Introduction : La dysplasie polyépiphysaire (DPE) et la pseudoachondroplasie (PA) sont des maladies osseuses constitutionnelles caractérisées par un trouble de croissance des épiphyses, une petite taille et une arthrose précoce touchant préférentiellement les articulations portantes.
    Il n’existe pas de consensus concernant la prise en charge des anomalies de la hanche chez les enfants porteurs de ces pathologies fonctionnellement très invalidantes.
    Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité à long terme de l’ostéotomie de Chiari et de la triple ostéotomie pelvienne (TOP) dans ces deux pathologies.
  • Méthodes : Vingt-huit patients (20 DPE et 8 PA) ont été inclus. Le score de Harris et le Hip disability and Osteoarthritis Outcome Score (HOOS) ont été évalués au dernier recul.
    Nous avons analysé les radiographies de bassin préopératoires ainsi que celles réalisées au dernier recul. Le stade de Stulberg (de I à V), qui permet d’évaluer le risque de coxarthrose, a été déterminé sur les hanches matures. La survie des hanches après ostéotomie pelvienne a été analysée selon la méthode de Kaplan Meier.
  • Résultats : L’analyse des résultats s’est faite en deux groupes : le groupe « TOP » est constitué de 5 patients DPE (7 ostéotomies) et le groupe « Chiari » de 15 DPE et 8 PA (37 ostéotomies).
    Dans le groupe « TOP », l’âge moyen au moment de l’intervention était de 8 ans et le recul moyen de 10,5 ans. Actuellement, aucun de ces patients n’a d’arthroplastie totale de la hanche.
    Dans le groupe « Chiari », l’âge moyen au moment de l’intervention était de 14 ans et le recul moyen de 18 ans. La majorité des hanches présentait un stade III de Stulberg. Cinq patients DPE et 3 PA ont eu une arthroplastie totale de hanche en moyenne 19,5 ans après l’ostéotomie de Chiari. Le taux de survie des hanches après ostéotomie est de 83,7% à 15 ans.
  • Discussion : L’ostéotomie de Chiari est indiquée dans le traitement des hanches douloureuses non congruentes et permet de retarder l’échéance de la prothèse totale de hanche. La triple ostéotomie pelvienne est indiquée pour les hanches congruentes présentant un défaut de couverture chez des patients jeunes modérément symptomatiques.
  • Conclusion : L’ostéotomie de Chiari est une solution satisfaisante pour les lésions sévères de la hanche chez les enfants atteints de DPE et de PA. La triple ostéotomie pelvienne plus précoce est une alternative intéressante mais un recul plus important sur un plus grand nombre de patients est nécessaire pour en évaluer l'efficacité.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Traitement chirurgical de la luxation congénitale de la hanche - Analyse et évaluation des résultats (À propos de 414 hanches)  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. TAZI CHARKI (Fès, MAROC) 

Auteur(s) :   K. ATARRAF (FES, MAROC),  H. ABDELLAOUI (Fès),  L. CHATER (Fès),  M. AFIFI (FES, MAROC)

 

Abstract : Traitement chirurgical de la luxation congénitale de la hanche - Analyse et évaluation des résultats (À propos de 414 hanches)

  • Introduction : Le traitement chirurgical est une étape délicate dans la prise en charge de la luxation congénitale de la hanche (LCH) et signe le plus souvent un échec du traitement orthopédique ou un manque de dépistage. Les temps opératoires varient en fonction de l’âge, du stade de la LCH et de la dysplasie associée. En l’absence de recommandations standardisées, ce traitement reste controversé et les résultats thérapeutiques sont variables dans les différentes études.
  • Méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective de 414 hanches opérées sur une période de 8 ans(2009- 2016). L’objectif est d' évaluer les résultats du traitement chirurgical et d’identifier les facteurs pronostiques et en déduire des recommandations thérapeutiques. Les facteurs évalués en préopératoire sont l’âge, le sexe, l’antécédent de traitement orthopédique et la bilatéralité. Les radiographies ont été évaluées en préopératoire par la classification de Tonnis, et par l’angle de couverture acétabulaire «Alpha». Les résultats thérapeutiques ont été évalués par critères cliniques selon la classification de McKay et radiologiques selon la classification de Severin et l’ostéochondrite de la tête fémorale.
  • Résultats : 414 hanches ont été opérées chez 301 enfants. La médiane d’âge est de 29 mois(14 à 96 mois). La prédominance féminine est nette. La LCH est bilatérale chez 113 enfants. 38 enfants ont été opérés après échec du traitement orthopédique.
    Les techniques chirurgicales réalisées étaient la capsulorraphie isolée (72 hanches), capsulorraphie avec ostéotomie fémorale(130 hanches), la capsulorraphie + ostéotomie du bassin (37 hanches) et la technique de Klisic(175hanches). L’ostéotomie du bassin réalisée était de type Salter(147 hanches),triple ostéotomie(25 hanches) et Dega (40 hanches).
    Sur les 414 hanches opérées,301 ont été mobiles, en place, stables et sans ostéochondrite. 35 hanches ont été réopérées pour reluxation,8 pour dysplasie résiduelle. 44 hanches ont présenté une ostéochondrite.
  • Discussion : L’analyse a montré que les résultats cliniques et radiologiques sont meilleurs avant 18 mois et que l’ostéochondrite est plus fréquente en cas d’antécédent de traitement orthopédique et chez les patients de plus de 18 mois n’ayant pas bénéficié de temps fémoral. La dysplasie résiduelle et la reluxation sont plus fréquentes en cas de hanche avec angle Alpha supérieur à 25° et n’ayant pas bénéficié d’ostéotomie pelvienne.
  • Conclusion : La LCH représente un ensemble de désordre locorégional qui doit être bien analysé avant la chirurgie. L’analyse des résultats montre l’intérêt de l’ostéotomie fémorale à partir de 18 mois et du bassin à partir de 36 mois ou en cas de dysplasie cotyloidienne
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Intérêt pronostique de l’IRM en diffusion pour la nécrose épiphysaire après traitement par réduction/plâtre de la LCH.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  R. COMPAGNON (LIMOGES) 

Auteur(s) :   T. PHAM (Toulouse),  J. VIAL (Toulouse),  A. ABID (Toulouse),  C. THEVENIN-LEMOINE (Toulouse),  J. SALES DE GAUZY (Toulouse),  F. ACCADBLED (Toulouse)

 

Abstract : Intérêt pronostique de l’IRM en diffusion pour la nécrose épiphysaire après traitement par réduction/plâtre de la LCH.

  • Introduction : La nécrose avasculaire (AVN) de la tête fémorale est une complication grave du traitement de la luxation congénitale de hanche (LCH). Le diagnostic radiographique se fait à l’apparition de trouble de croissance épiphysaire.
    L’IRM de perfusion est performante pour détecter l’AVN, mais l’usage du gadolinium est néphro-et neurotoxique. L’IRM avec calcul du coefficient apparent de diffusion (ADC) a montré un intérêt pronostique dans l’ostéochondrite primitive de hanche.
    Le but de cette étude était d’évaluer la pertinence de l’ADC dans la détection précoce des AVN post-réductionnelles après traitement par réduction/plâtre de la LCH.
  • Méthodes : Cette étude prospective a été menée chez des enfants traités entre 2015 et 2017 pour LCH nécessitant une réduction sous anesthésie générale et immobilisation par un plâtre pelvi jambier.
    L’IRM a été réalisée le jour suivant pour contrôler la réduction et évaluer l’ADC dans l’extrémité proximale du fémur. Le suivi clinique et radiographique a été réalisé à la fin de l’immobilisation puis tous les 6 mois par une radiographie du bassin de face.
    Les critères de Salter ont été utilisés pour le diagnostic d’AVN et la classification de Kalamchi et McEwen pour évaluer le type d’AVN.
  • Résultats : 9 patients ont été inclus (7 filles, 2 garçons). L’âge moyen au diagnostic était 1,3 mois. Un traitement initial par harnais de Pavlik avait été réalisé dans 6 cas (66%). 4 patients ont eu une traction pré-réductionnelle de 7 jours. Le plâtre et l’IRM étaient réalisés en moyenne à 3,4 mois. La durée moyenne de suivi était de 20 mois. Le traitement a échoué dans 3 cas avec recours à la réduction chirurgicale.
    L’AVN a été constatée pour les 6 patients (66%) : Stade I dans 2 cas, II dans 1 cas, III dans 2 cas et IV dans 1 cas.
    Le rapport moyen d’ADC entre hanche luxée et hanche saine était de 1,05. Aucune différence significative n’était notée.
  • Discussion : Le rapport d’ADC n’apporte pas d’information significative pour le diagnostic précoce d’AVN dans le cadre de la réduction fermée de LCH. Il n’y a pas de différence mise en évidence par cette étude.
    L’ADC ne renseigne pas sur les phénomènes « rapides » de modification du tissu osseux.
    Le taux d’AVN est élevé dans notre série, malgré le respect des bonnes pratiques concernant la réalisation de l’immobilisation.
  • Conclusion : L’AVN n’est pas détectée précocement par les séquences de diffusion proposées. Cette complication était fréquente dans cette série.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Réalignement épiphysaire par ostéotomie de Dunn dans les épiphysiolyses fémorales proximales chroniques à grand déplacement. Évaluation d’une série de 25 hanches.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  Y. OUCHRIF (Paris) 

Auteur(s) :   A. BADINA (Paris),  N. NICOLAS (Paris),  N. KHOURI (Clamart)

 

Abstract : Réalignement épiphysaire par ostéotomie de Dunn dans les épiphysiolyses fémorales proximales chroniques à grand déplacement. Évaluation d’une série de 25 hanches.

  • Introduction : Les épiphysiolyses fémorales proximales (EFP) chroniques à grand déplacement entraînent des conflits fémoro-acétabulaires majeurs. Le traitement de cette déformation symptomatique reste controversé : ostéotomie fémorale proximale tridirectionnelle ou réduction chirurgicale au plus près dans le déplacement. Nous nous proposons d'évaluer les résultats et risques d’une série homogène traitée par la procédure de Dunn.
  • Méthodes : Dans cette série prospective les patients présentaient une EFP stable chronique avec une bascule postérieure égale ou supérieure à 60° traitée par une ostéotomie de Dunn avec trochantérotomie et dissection extensive du retinaculum porte vaisseaux. Le bilan d’imagerie préopératoire et postopératoire comportait des radiographies standard du bassin de face, de la hanche en profil de Dunn ainsi qu’une I.R.M. avec séquence de perfusion.
  • Résultats : 22 patients (25 hanches) ont été inclus, d’âge moyen 12,6 ans. Le recul moyen était de 3 ans (1-6).
    Sur la radiographie de face en préopératoire le Medial Proximal Femoral Angle (MPFA) était de 66° (44–105) ; la longueur du col fémoral 31 mm (22–41) ; le Center Trochanteric Distance (CTD) 17 mm (0–37) ; le Center Trochanteric Offset (CTO) 43mm (27–64) ; l’angle alpha 87° (61–110). En postopératoire MPFA était de 78° (63–100) ; la longueur du col 37 mm (28–48) ; le CTD 7mm (0–26) ; le CTO 48 mm (30–65) ; l’angle alpha 65° (43–88).
    Sur la radiographie en profil de Dunn préopératoire la bascule postérieure était de 74° (60–85). En postopératoire cette bascule était de 3° (0°–20°) ; l’angle alpha 46° (34–64) ; l’offset 0,19 (0,13–0,3).
    Deux pseudarthroses trochantériennes ont nécessité une réintervention .
    Une nécrose avasculaire (NAV) symptomatique a été observée.
    Hormis ce cas la mobilité articulaire était strictement normale et indolore sans aucun signe clinique et radiographique de conflit fémoro-acétabulaire.
  • Discussion : Le raccourcissement fémoral minime avec dissection extensive du retinaculum a permis une reconstruction proche de la géométrie normale sans NAV.
    Les cas avec MPFA préopératoire les plus bas et le cas de fusion partielle de la physe ont été les plus difficiles à normaliser.
    La NAV était corrélée à une IRM de perfusion préopératoire pathologique.
    La comparaison avec les ostéotomies tridimensionnelles est difficile en raison de l’hétérogénéité des populations étudiées : bascules modérées et sévères… la correction des sévères par ces ostéotomies étant incomplète.
  • Conclusion : Cette procédure permet une amélioration significative de la morphologie de l’extrémité proximale du fémur avec un risque de NAV minime. Elle est de réalisation technique exigente.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Traitement de l'épiphysiolyse fémorale supérieure par vis télescopique dynamique. A propos de 47 hanches  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. SMIDA (Tunis, TUNISIE) 

Auteur(s) :   Z. JLALIA (La Manouba),  W. SAIED (Tunis)

 

Abstract : Traitement de l'épiphysiolyse fémorale supérieure par vis télescopique dynamique. A propos de 47 hanches

  • Introduction : Dans l'épiphysiolyse fémorale supérieure (EFS), la fixation par vis conventionnelle provoque des modifications architecturales de l’extrémité supérieure du fémur. Le but de cette étude était d'évaluer la croissance longitudinale du col fémoral et son remodelage après fixation avec une vis télescopique conçue pour stabiliser l'épiphyse et préserver la croissance résiduelle du col fémoral.
  • Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective de 37 patients traités pour une EFS entre juin 2005 et décembre 2016. Le vissage in situ percutané a été réalisé à l'aide d'une vis télescopique présentant deux parties : une vis céphalique mâle à filetage distal et un canon-guide femelle à filetage proximale. La radiographie postopératoire immédiate et la radiographie après épiphysiodèse ont été analysées. L'intervalle moyen était de 25 mois. La croissance du col fémoral a été déterminée par le glissement entre les deux parties de la vis (G2PV) et l’angle CCD. Le remodelage et la déformation de type came ont été évalués en calculant l'angle α.
  • Résultats : Il y avait 25 garçons (âge moyen : 13 ans) et 12 filles (âge moyen : 12 ans). L’EFS était bilatérale chez trois enfants. L’EFS était stable dans 29 hanches (16 glissements légers, 10 modérés, 3 sévères). Onze hanches avaient une EFS instable. Dans sept cas, un vissage préventif de la hanche controlatérale a été pratiqué. Au total, 47 hanches ont été incluses dans cette étude. Tous les patients avaient une épiphyse stabilisée sans aucun cas de glissement continu. Le G2PV mesurait moins de 5 mm sur 12 hanches, entre 5 et 10 mm sur 15 hanches et plus de 10 mm sur 6 hanches. Le meilleur G2PV a été observé chez les enfants les plus jeunes (≤ 12 ans) atteints d’EFS stable avec un glissement léger (P <0,001). Sur 14 hanches, il n'y avait pas d'allongement ; il s’agissait essentiellement des enfants les plus âgés (p <0,001). Après épiphysiodèse, l'angle CCD moyen était de 134° et l'angle alpha amélioré d'une moyenne de 9°.
  • Discussion : La fixation in situ de l’EFS à l'aide de la vis télescopique stabilise l'épiphyse et préserve la croissance résiduelle du col fémoral. La corrélation entre la croissance longitudinale continue et l'âge, la gravité du glissement et le type de déplacement définissent les meilleures indications.
  • Conclusion : Les patients qui bénéficieront le mieux de ce nouveau dispositif sont les enfants de moins de 12 ans atteints d’une EFS légère et stable.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Allongement osseux progressif par clou électromagnétique PRECICE : vers une réduction des complications  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  J. SAILLARD (Nantes) 

Auteur(s) :   F. RONDEAU (Nantes),  A. HAMEL (Nantes Cedex 1),  L. GEFFROY (nantes)

 

Abstract : Allongement osseux progressif par clou électromagnétique PRECICE : vers une réduction des complications

  • Introduction : L’allongement osseux progressif par fixateur externe ou clou mécanique est source de nombreuses complications parfois irréversibles. Le clou d’allongement éléctromagnétique Precice est disponible depuis 2015 en France. Les premiers résultats encourageants en termes de maitrise et de complications méritent d’être confirmés.
    L’objectif de cette étude a été d’évaluer et de comparer les complications de l’allongement osseux selon trois matériels de distraction utilisés : le fixateur externe TSF (SmithAndNephew), le clou centromédullaire mécanique ISKD (Orthofix) et le clou électromagnétique PRECICE (Nuvasive).
  • Méthodes : Il s’agit d’une étude pédiatrique rétrospective de janvier 2010 à novembre 2017, monocentrique et mono-opérateur. Les complications ont été répertoriées puis classées selon la classification de Caton (Caton 1 : mineures, Caton 2 : sérieuses, Caton 3 : sévères) et ont fait l’objet d’une étude statistique.
  • Résultats : 57 enfants et 66 allongements (24 TSF, 19 ISKD et 23 PRECICE) ont été inclus.
    Le taux de complications infectieuses était statistiquement supérieur dans le groupe TSF (50%) comparativement aux groupes ISKD et PRECICE. La consommation en antalgiques de palier 2 ou 3 et Les complications articulaires étaient statistiquement supérieures dans le groupe TSF (58%) et ISKD (95%) comparativement au groupe PRECICE (48%).
    Des complications liées au matériel sont survenues dans 8% des allongements par TSF (broches cassées) et dans 84% des allongements par ISKD (non maîtrise du rythme de distraction) et dans aucun cas du groupe PRECICE. Une chirurgie itérative a été nécessaire uniquement dans les groupes TSF (33%) et ISKD (53%).
    Il était retrouvé pour le groupe TSF 54% de complication Caton 2, 12,5% Caton 3 et pour le groupe ISKD 37% de complication Caton 2 et 10,5% Caton 3. Aucune complication Caton 2 ou 3 n’était retrouvée dans le groupe PRECICE (statistiquement significatif).
  • Discussion : Malgré son type rétrospectif, cette étude met en évidence les bénéfices pour le patient de l’utilisation d’un distracteur interne éléctromagnétique comparativement à un distracteur interne mécanique ou un distracteur externe. Il s’agit de la première étude qui rapporte les résultats en France de l’utilisation du clou PRECICE. L’utilisation d’un clou centromédullaire, l’absence de manipulation du membre pour réaliser l’allongement et la maitrise de la vitesse d’allongement expliquent le faible taux de complication.
  • Conclusion : Le clou électromagnétique PRECICE est un matériel de distraction efficace pour réaliser un allongement de qualité tout en conservant une qualité de vie satisfaisante pour le patient.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

allongement osseux des membres inférieurs par fixateur externe TL-Hex. A propos de 58 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  A. ROY (Marseille) 

Auteur(s) :   S. PESENTI (Marseille),  J. JOUVE (Marseille),  F. LAUNAY (Marseille cedex 5)

 

Abstract : allongement osseux des membres inférieurs par fixateur externe TL-Hex. A propos de 58 cas

  • Introduction : Les déformations de membre sont un motif fréquent de consultation en orthopédie pédiatrique, pouvant nécessiter une correction par allongement progressif par fixateur externe hexapodal. L’objectif de notre travail était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques des corrections de déformations du membre inférieur par le système TrueLok-Hexapodal system (TL-Hex) chez l’enfant.
  • Méthodes : Les données de 58 allongements osseux par TL-Hex ont été analysés dans cette étude rétrospective monocentrique. L’âge moyen était de 11,4 ans. Il y avait 23 allongements de fémur et 35 allongements de tibia. 26% des allongements étaient associés à un ECMES et 64% à l’ajout d’un biomatériau. L’évaluation était effectuée sur un pangonogramme préopératoire et au dernier recul. Les paramètres étudiés étaient le MAD (Mechanical axis déviation), le mLDFA (angle mécanique latéral distal du fémur), le mMPTA (angle mécanique proximal médial du tibia), l’index de consolidation (IC) et la précision de la correction. Les complications étaient classées en 3 catégories (mineures, moyennes, majeures)
  • Résultats : L’IC moyen était de 37 j/cm. La correction de L’ILMI (60mm VS 20 mm; p<0,01), du mLDFA (88,6° VS 89,9° ; p=0,04) étaient significatives, mais pas la correction du MAD (17,7 VS 14, 7 ; p= 0,17) et du mMPTA (87,3 VS 88,1 ; p=0,08). L’écart au programme était de 12,5mm (p<0,01) pour la quantité d’allongement, de 1,3° pour le mLDFA (p=0,5) et de 3° pour le mMPTA (p=0,02). La moyenne d’allongement obtenu était de 118% sur l ensemble des allongements, 120% sur les allongements de fémur et 115 % sur les allongements de tibia. En excluant les patients ayant nécessité une modification de programme, l’écart au programme était de 7,6 mm (p=0,1) pour la quantité d’allongement, de 0,4°(p=0,9) pour le mLDFA et de 3,2 ° (p=0,03) pour le mMPTA. L’IC n’était pas amélioré par l’ajout d’un ostéoinducteur (74 VS 44 ; p=0,4) mais amélioré par l’association d’un ECMES (58 VS 65 ; p<0,01). Il y avait 31 complications (53%) dont 84% de complications mineures et aucune complication majeure.
  • Discussion :
  • Conclusion : Le TL-Hex est un système efficace et précis. Il présente le même taux de complication que les autres fixateurs externes hexapodaux. Notre étude confirme que l’association d’un ECMES améliore l’Index de consolidation. Le chirurgien et le patient doivent être informés du taux de complications nécessitant une modification du programme et pouvant potentiellement compromettre la qualité du résultat final.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Résultats des prothèses de reconstruction du genou à mécanisme de croissance dans les tumeurs osseuses malignes primitives de l’enfant  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. BOUTHORS (Le Kremlin Bicetre) 

Auteur(s) :   S. PANNIER (Paris),  C. GLORION (Ville d'Avray),  E. MASCARD (Paris)

 

Abstract : Résultats des prothèses de reconstruction du genou à mécanisme de croissance dans les tumeurs osseuses malignes primitives de l’enfant

  • Introduction : Les prothèses de croissance du genou sont destinées à compenser le sacrifice des physes après résection des tumeurs. Le but de ce travail est d’en rapporter les résultats et de montrer les progrès réalisés avec les années.
  • Méthodes : De 1985 à début 2016, 58 enfants âgés de 4 à 13,5 ans (moyenne 8.4), ont eu une résection avec reconstruction par prothèse de croissance du genou. Il s’agissait de 29 garçons et 29 filles. Les tumeurs étaient 50 ostéosarcomes et 8 sarcomes d’Ewing, atteignant le fémur distal 48 fois, et le tibia proximal 10 fois. Tous avaient reçu de la chimiothérapie et 2 de la radiothérapie. Les prothèses étaient à charnière, habituellement cimentées du côté de la résection et press fit au travers de la physe de l’autre. Il s’agissait de 10 prothèses à mécanisme nécessitant une réintervention pour obtenir la croissance, 39 prothèses de croissance non invasives reposant sur un mécanisme d’allongement par ressort (Phenix ou Repiphysis), et 9 prothèses Stanmore JTS non invasives.
  • Résultats : Au recul moyen de 9,6 ± 6,5 ans, 44 patients étaient en rémission, 3 avaient une maladie évolutive et 11 étaient décédés. Deux récidives locales ont été amputées. Il y a eu 2 amputations et 2 retournements pour complication ou infection. L’allongement moyen total fut de 6,1 cm (0 à 8) après 3 à 12 procédures d’allongement. L’inégalité de longueur moyenne était de 23,6 ± 26,4 mm. Parmi les survivants, aucune prothèse JTS non invasive n’a été reprise sauf quand le module de croissance devenait trop court. Toutes les autres ont été repris par prothèse charnière conventionnelle ou une autre prothèse de croissance. Le score MSTS moyen était de 25,1±2,3 et la flexion de 86,4±35°. Parmi les survivants certains ont eu jusqu’à 6 prothèses (2 ± 1,1 en moyenne) et 8 reprises ( 2 ± 2,3 en moyenne).
  • Discussion : Les prothèses Repiphysis ont connu de très nombreuses complications, descellement, fracture du mécanisme de croissance et raideur. Le résultat positif a été la possibilité de réaliser des allongements progressifs sans chirurgie et sans risque récurent d’infection. Les révisions multiples et la mise en tension des parties molles par l’allongement ont rendu les résultats fonctionnels de ces prothèses de croissance inférieurs à ceux des prothèses charnière fixes implantées d’emblée.
  • Conclusion : Les résultats actuels des prothèses non invasives sont nettement supérieurs en terme de survie prothétique et de résultats fonctionnels et devraient faire demander leur remboursement par la CPAM.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Gestion de l'inégalité de longueur des membres inférieurs chez l'enfant après résection tumorale du fémur distal avec conservation épiphysaire  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  L. ROSCIGNI (Marseille) 

Auteur(s) :   L. ROSCIGNI (Marseille),  S. PESENTI (Marseille),  M. PITHIOUX (Marseille),  J. JOUVE (Marseille),  P. CHABRAND (Marseille)

 

Abstract : Gestion de l'inégalité de longueur des membres inférieurs chez l'enfant après résection tumorale du fémur distal avec conservation épiphysaire

  • Introduction : La gestion du potentiel de croissance chez les enfants opérés d’une tumeur maligne du fémur distal est une problématique majeure chez des enfants avec encore un potentiel de croissance important.
  • Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective mono centrique sur 7 patients à Risser 0, d’âge moyen 9,4 ans. Tous ont été opérés d’une chirurgie carcinologique du fémur distal avec conservation épiphysaire fémorale distale, mais avec un sacrifice du cartilage de croissance fémoral distal soit lors de la résection tumorale soit lors de la reconstruction, et parvenus à maturité osseuse.
    Nos paramètres d’évaluation individuelle ont été l’inégalité de longueur des membres inférieurs prévisionnelle finale en peropératoire, la longueur récupérée et l’inégalité de longueur des membres inférieurs finales. Nous n’avons tenu compte que des gestes chirurgicaux en lien avec la gestion des inégalités de longueur avec un recul moyen de 17 ans.
  • Résultats : Dix-neuf chirurgies destinées à traiter l’inégalité de longueur ont été réalisées dont 5 allongements osseux. Pour 4 patients nous avons obtenu un bon résultat avec une inégalité de longueur finale inférieure à 1.5 cm.
  • Discussion : La prise en charge de l’inégalité de longueur des membres inférieurs dans ce contexte n’est pas la priorité initiale dans un contexte de tumeur maligne, mais devient souvent problématique avec le temps.
  • Conclusion : L’évaluation initiale de l’inégalité de longueur finale permettrait sûrement de proposer un schéma thérapeutique plus adapté tant en termes de geste chirurgical proposé qu’en termes de timing.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Les tumeurs et pseudotumeurs bénignes de l’extrémité supérieure du fémur chez l’enfant, méritent-elles une meilleure fixation? A propos de 21 cas  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. SMIDA (Tunis, TUNISIE) 

Auteur(s) :   W. SAIED (Tunis),  Z. JLALIA (La Manouba)

 

Abstract : Les tumeurs et pseudotumeurs bénignes de l’extrémité supérieure du fémur chez l’enfant, méritent-elles une meilleure fixation? A propos de 21 cas

  • Introduction : En raison de la barrière du cartilage de croissance sous-capital, il est souvent difficile de stabiliser les lésions osseuses bénignes fémorales proximales chez l'enfant, en utilisant l’embrochage élastique ou le vissage du col.
    Le but de cette étude était d'évaluer les complications de cette fixation interne et de présenter un nouveau dispositif pour la fixation de ces lésions.
  • Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective de 21 enfants [15 garçons et 6 filles ; âge médian 8,5 ans (extrêmes 4,5-12 ans)] traités pour des lésions osseuses bénignes fémorales proximales entre 2000 et 2017. Il y avait un cas de fibrome non ossifiant, un cas de kyste anévrysmal, deux cas de dysplasie fibreuse ; le kyste osseux solitaire était présent dans 17 cas. Une fracture pathologique était présente dans 14 cas. Un embrochage élastique était pratiqué dans la majorité des cas (14 cas). Devant les complications et les insuffisances de cette fixation, nous avons commencé à utiliser des vis télescopiques conçues pour l’épiphysiolye fémorale supérieure (5 cas). Le recul moyen était de 39 mois (extrêmes 3-132 mois).
  • Résultats : Dans le groupe des patients traités par embrochage, nous avons noté des complications spécifiques fréquentes : saillie intra-articulaire des broches dans 3 cas et un conflit avec la peau dans 7 cas. De plus, la fixation était mécaniquement insuffisante dans 10 cas car il restait très peu d'os environnant pour la fixation de l'os proximal. Nous avons noté une nécrose épiphysaire chez un enfant.
    Dans le groupe des enfants traités avec les vis télescopiques, la fixation avait préservé la croissance résiduelle du col du fémur dans 4 cas et stabilisé la fracture pathologique (3 cas). Chez un garçon de 11 ans atteint d'une fracture pathologique cervicale déplacée, nous avons constaté une épiphysiodèse juste après le vissage, ce qui a entraîné une inégalité de longueur des membres inférieurs définitive de 3 cm.
  • Discussion : La fixation des lésions osseuses bénignes fémorales proximales chez des enfants par embrochage élastique peut avoir plusieurs complications spécifiques avec un support mécanique insuffisant. La fixation par vis télescopique dynamique évite ces complications, améliore la résistance mécanique et permet une croissance continue du col fémoral.
  • Conclusion : La fixation chirurgicale avec une vis télescopique dynamique semble être une procédure sûre pour le traitement des lésions osseuses bénignes fémorales proximales chez les enfants. Cette méthode appropriée à cette région particulière, serait la meilleure alternative à l’embrochage élastique.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Absence congénitale du quadriceps fémoral: diagnostic et traitement.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  T. RIPOLL (nice) 

Auteur(s) :   O. ROSELLO (Nice),  I. OBOROCIANU (Nice),  J. CLEMENT (La Colle sur Loup),  F. SOLLA (Nice),  V. RAMPAL (Nice)

 

Abstract : Absence congénitale du quadriceps fémoral: diagnostic et traitement.

  • Introduction : L'absence congénitale du quadriceps est une anomalie très rare (moins de 10 cas dans la littérature). La présentation clinique initiale est connue (flessum du genou avec vide palpable au-dessus de la rotule) mais le traitement n'est pas clairement établi.
    L'hypoplasie continue (Groupe I), unilatérale, consiste en une hypoplasie des 4 chefs du quadriceps fémoral avec la plupart du temps une hypoplasie du fémur et du tibia. L’hypoplasie discontinue (Groupe II), souvent bilatérale, est une hypoplasie de certains chefs de quadriceps avec un membre inférieur normal. L’aplasie (Groupe III), unilatérale, est une aplasie complète du quadriceps remplacé par une lame fibro-graisseuse, avec la plupart du temps une hypoplasie du squelette du membre inférieur. Une extension active du genou est possible seulement en cas d’hypoplasie continue.
    Le but de notre étude est d’évaluer les résultats des traitements réalisés afin de de proposer une prise en charge thérapeutique optimale en fonction du type à la naissance.
  • Méthodes : dans cette étude descriptive multicentrique, nous rapportons 16 cas. Les patients ont été classés dans les 3 groupes. Nous avons étudié rétrospectivement les traitements mis en œuvre et les résultats cliniques au recul moyen de 13 ans.
  • Résultats : Parmi les 16 patients revus, 6 répondaient aux critères du groupe I, 6 au groupe II, et 4 au groupe III. Dans le groupe I, le traitement initial consistait toujours en kinésithérapie et orthèses, associé dans 4 cas à une libération postérieure et une ostéotomie. Au recul, tous les patients marchent avec une extension active du genou. Deux avaient un flessum d’environ 20°.
    Les patients du groupe II ont tous nécessité une plastie d’allongement du quadriceps complétée par une libération postérieure ou un transfert ou allongement des ischio-jambiers. Au recul, tous marchaient avec une extension active du genou et deux patients avaient un flessum de 10°.
    Le groupe III a toujours nécessité une arthrodèse du genou, malgré les différents traitements fonctionnels et chirurgicaux entrepris auparavant. Deux patients conservaient un flessum de 30 °.
  • Discussion : Les résultats de cette série, la plus importante dans la littérature, nous permettent de proposer des recommandations de prise en charge.
  • Conclusion : Le groupe I relève d’un traitement orthopédique fonctionnel, parfois associé à une intervention. Le groupe II semble nécessiter une chirurgie de libération des parties molles, et le groupe III une arthrodèse, les autres traitements s’avérant inefficaces.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Intérêt du retour externe dans la ligamentoplastie du croisé antérieur en pédiatrie.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  C. PRÉNAUD (PARIS) 

Auteur(s) :   A. SIMON (Paris),  F. MARTINACHE (Paris),  W. DELBLOND (Paris),  B. ILHARREBORDE (Paris)

 

Abstract : Intérêt du retour externe dans la ligamentoplastie du croisé antérieur en pédiatrie.

  • Introduction : Les lésions du ligament croisé antérieur (LCA) chez l’enfant sont en augmentation devant la pratique plus fréquente des sports à haut niveau. Un traitement chirurgical est systématiquement réalisé avec plusieurs techniques possibles. L’association du retour externe à une ligamentoplastie du LCA est peu décrite chez l’enfant. Le but de cette étude était d’évaluer l’intérêt fonctionnel du retour externe dans la ligamentoplastie du LCA.
  • Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective comparative monocentrique réalisée entre 2015 et 2018. Vingt patients (âge moyen 14,5 ans) ont été inclus et répartis en 2 groupes : un groupe avec ligamentoplastie sans retour externe (Groupe 1, n=10) et un groupe avec retour externe (Groupe 2, n=10). Un DIDT avec un passage transphysaire du transplant au tibia et épiphyso-épiphsaire au fémur était la technique utilisée. Les critères de réalisation du retour externe étaient la pratique d’un sport pivot et un ressaut explosif clinique pré opératoire. Ont été réalisés au dernier recul une évaluation clinique (laxité, ressaut, amplitudes), fonctionnelle (score IKDC et score de Tegner) et une analyse de la marche (paramètres posturaux et spatio-temporels).
  • Résultats : Dans notre étude, le retour à la compétition était plus rapide chez les patients ayant eu un retour externe ligamentoplastie (7,8 mois vs 10,4 mois). Aucun des patients ne présentait de ressaut rotatoire à l’examen clinique. Les IKDC subjectifs et objectifs étaient supérieurs dans le groupe 2 (90,2 vs. 88,9) de même que le Tegner (7,25 vs. 6,3). Sur l’analyse de la marche, du côté opéré, il existait de manière significative dans le Groupe 2, un angle de progression du pas plus interne (G2 3,0° vs G1 6,9°), une diminution de la longueur du pas (G2 0,42 vs. G1 -1.3) et une augmentation du pourcentage de la réponse à la charge (G2 -4,3% vs. G1 7,6%). L'analyse de la posture révélait une posture plus stable les yeux fermés dans le Groupe 2 par rapport au Groupe 1.
  • Discussion : Il s’agit de la 1ère étude fonctionnelle évaluant l’intérêt du retour externe dans les lésions du LCA de l’enfant. Le retour externe permet un retour plus rapide aux activité sportives sans complications. Les scores fonctionnels étaient meilleurs que dans le groupe sans retour externe de même que la stabilité lors de la posture et de la marche.
  • Conclusion : Le retour externe en complément d’un DIDT semble apporter de meilleurs résultats et peut être recommandé chez les enfants sportifs pratiquant des sports pivots.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Ténotomie d'Achille et traitement fonctionnel du pied bot varus équin congénital idiopathique : quelles indications pour quels résultats?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  V. NGUYEN KHAC (Paris) 

Auteur(s) :   C. GLORION (Ville d'Avray),  R. SERINGE (Paris),  P. WICART (Paris)

 

Abstract : Ténotomie d'Achille et traitement fonctionnel du pied bot varus équin congénital idiopathique : quelles indications pour quels résultats?

  • Introduction : La ténotomie d'Achille a été introduite récemment dans le traitement fonctionnel du pied bot varus équin congénital idiopathique (PBVE). Le but de ce travail est d'évaluer un critère radiologique d'indication de la ténotomie percutanée d'Achille (TPA) et ses résultats.
  • Méthodes : Une série prospective incluant 131 patients (196 pieds) nés entre 2011 et 2014 ont été traités dès le premier mois de vie pour un PBVE idiopathique avec la méthode fonctionnelle. Trente patients (16% de la série initiale) avaient été préalablement exclus de la série car perdus de vue ou avec un dossier incomplet. La sévérité initiale était évaluée avec le score de Diméglio (II, III, IV). Les PBVE étaient du groupe II, III, IV de Diméglio dans respectivement 20%, 39% et 41% des cas. L'indication d'une TPA était retenue à l'âge de 4 mois si l'angle tibio-calcanéen (aTiCa) était supérieur à 75° sur une radiographie du pied de profil en correction maximale. Le recul moyen était de 5 ans (4,3ans à 8,2 ans).
  • Résultats : Le pourcentage global de pieds ayant fait l'objet d'une TPA était de 75%. Aucun pied n'avait fait l'objet d'une ténotomie itérative. Une TPA a été réalisée dans les stades II, III et IV dans respectivement 16%, 81% et 97% des pieds. Une libération chirurgicale des parties molles a été réalisée dans 20 cas (13%) sur l'ensemble de la série. Aucun pied n'a été opéré pour "rocker bottom deformity". Le nombre de pieds opérés en l'absence de TPA ou après TPA était respectivement 1 (3%) et 19 (17%). L'angle aTiCa ne variait pas entre les groupes de pieds ayant eu une TPA selon qu'une libération des parties molles était indiquée par la suite.
  • Discussion : Le critère radiologique utilisé est pertinent. Les résultats ne révèlent pas d'élément suggérant de le modifier. L'introduction de la TPA dans la méthode fonctionnelle influence positivement les résultats, permettant d'abaisser le taux de chirurgie de 45,5% (sans TPA) à 13% (avec TPA) et de prévenir efficacement l'apparition de "rocker bottom deformity" dont le taux était de 3,2% (sans TPA). L'échographie est un examen d'avenir permettant d'apprécier l'anatomie plus tôt et probablement de poser des indications raisonnées de TPA plus précocement.
  • Conclusion : Les critères radiologiques sont un élément pertinent dans la prise en charge des PBVE. La TPA influence positivement les résultats. L'échographie est un examen d'avenir pour une indication raisonnée de TPA plus précoce.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min