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Détail de la session

lundi 11 novembre 2019
16h30 - 18h00 (7 min)

Communications orales - Pédiatrie

Modérateur(s) : 
 S. PESENTI (Marseille)

Gestion de 7 pathologies traumatiques pédiatriques sans reconvocation en consultation  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  B. MONIN () 

Auteur(s) :   O. ROSELLO (Nice),  I. OBOROCIANU (Nice),  J. CLEMENT (La Colle sur Loup),  F. SOLLA (Nice),  V. RAMPAL (Nice)

 

Abstract : Gestion de 7 pathologies traumatiques pédiatriques sans reconvocation en consultation

  • Introduction : La littérature scientifique montre que 7 urgences en traumatologie pédiatrique (Entorse simple de la cheville, fracture Salter 1 non déplacée de la fibula, facture Salter 1 non déplacée du radius, fracture en motte de beurre du radius, hémarthrose du coude, entorse simple du genou sans hémarthrose et fracture du tiers médian de la clavicule) ne nécessitent pas de consultation de contrôle puisque l’évolution après immobilisation simple est favorable dans la très grande majorité des cas . Cependant, aucune étude n’a évalué le « single time management » pour ces 7 urgences en même temps.
  • Méthodes : Nous avons conduit une étude de cohorte prospective observationnelle sur ces 7 pathologies à partir de la prise en charge aux urgences d’un hôpital pédiatrique. Une fiche explicative (feuille A4 recto) par pathologie a été fournie aux patients et aux soignants. Ces fiches étayées par une iconographie, expliquent en termes simples la pathologie, son évolution naturelle et les principes du traitement ; elles précisent aussi que ces pathologies ne nécessitent ni de consultation de suivi ni de radiographie de contrôle.
    Nous avons donc inclus 150 patients de 1 à 18 ans entre Juin et Août 2018. Une fois le diagnostic posé, les parents ont reçu la fiche explicative de la pathologie.
    Chaque famille était rappelée 60 jours plus tard pour répondre à un questionnaire de satisfaction. Nous avons évalué la diminution potentielle des coûts économiques liée à cette prise en charge en étudiant le taux d’affluence en consultation de traumatologie ainsi que le taux d’absentéisme scolaire et professionnel.
    Nous avons également comparé le pourcentage de consultations non pertinentes en traumatologie pédiatrique durant la même période entre 2017 et 2018 et évalué son impact économique.
  • Résultats : Cette prise en charge a permis de diminuer de 48% le nombre de consultations non pertinentes, et de 30% le volume total de consultations en traumatologie pédiatrique, soit une économie de 14.140,8€ par mois. 93% des parents était satisfaits de cette prise en charge, évitant pour 67% d’entre eux de rater une journée de travail, et pour 89% des enfants une journée d’école et diminuant les frais de transports.
  • Discussion :
  • Conclusion : Le remplacement des consultations de contrôle par des fiches explicatives pour ces 7 pathologies traumatiques bénignes a favorisé la satisfaction parentale tout en diminuant les coûts de santé, optimisant ainsi la pertinence des soins.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

L’immobilisation par mayo-clinic est-elle indispensable après ostéosynthese des fractures supra-condyliennes de la palette humérale de l’enfant?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  Y. LEFEVRE (Bordeaux) 

Auteur(s) :   A. DELGOVE (Bordeaux),  A. LALIOUI (Bordeaux),  C. PFIRRMANN (Bordeaux),  A. ANGELLIAUME (Bordeaux)

 

Abstract : L’immobilisation par mayo-clinic est-elle indispensable après ostéosynthese des fractures supra-condyliennes de la palette humérale de l’enfant?

  • Introduction : Les fractures supra-condyliennes de la palette humérale (SCHF) sont très fréquentes en pédiatrie. Dans les ouvrages références et les hôpitaux français, l’ostéosynthèse percutanée latérale par 2 broches est largement utilisée lorsque la fracture peut être réduite à foyer fermé. En postopératoire, il est d’usage d’immobiliser le patient avec un plâtre babp et un “mayo-clinic”. L’objectif du mayo-clinic est d’éviter la rotation externe d’épaule qui serait responsable de déplacements secondaires. L’hypothèse de ce travail est que le taux de déplacement secondaire après immobilisation par attelle plâtrée postérieure et simple écharpe est similaire aux immobilisations thoraco-brachiales (type mayo-clinic) après un embrochage percutané latéral des SCHF.
  • Méthodes : Cent patients ont été pris en charge pour une fracture supracondylienne en extension de l’humérus type 3 de la classification de Gartland entre décembre 2011 et décembre 2015. La prise en charge consistait en une ostéosynthèse percutanée latérale par 2 broches. L’immobilisation postopératoire était assurée par une attelle plâtrée postérieure et une simple écharpe pour 45 jours. Les contrôles radiographiques étaient réalisés à J1, J45 et 3 mois.
  • Résultats : Un taux de 8% de déplacement secondaire a été observé. Aucun patient n’a nécessité de reprise chirurgicale.
  • Discussion : Le taux de déplacement secondaire est comparable aux données de la littérature. Cinq des 8 déplacements secondaires sont explicables par des erreurs techniques. Et les 3 déplacements secondaires restants ne sont pas en rapport avec des mouvements de rotation et donc n’aurait pas probablement pas été évité par une immobilisation type mayo-clinic.
  • Conclusion : L’attelle plâtrée postérieure associée à une simple écharpe est une option simple et efficace d’immobilisation sous réserve d’une ostéosynthèse parfaitement réalisée.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Luxation traumatique de la hanche chez l'enfant  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. KASSOURI (Constantine, ALGÉRIE) 

Auteur(s) :   M. BOUZITOUNA (constantine, ALGÉRIE),  A. BENHABILES (Constantine, ALGÉRIE),  Y. GUIDOUM (constantine),  A. ACHOUB (constantine)

 

Abstract : Luxation traumatique de la hanche chez l'enfant

  • Introduction : Survenant en dehors de toute dysplasie coxo-fémorale la luxation traumatique de la hanche est rare, cette rareté permet d’éclaircir certains points dont le mécanisme causal, le traitement et les conséquences de la luxation sur le développement et l'avenir de la hanche.
  • Méthodes : Nous avons observé 40 cas en 44 ans
    Le plus jeune de nos patients avait 03 ans, le plus âge 15 ans, le maximum de fréquence entre 06 et 10 ans avec une moyenne de 07 ans.
    Il existe une prédominance masculine.
    Les chutes représentent la majorité des causes.
    La majorité des malades arrivent en urgence, avec un maximum de 60 jours.
    La quasi-totalité des luxations sont postérieure, 03 sont antérieure.
    Les lésions associes sont présente dans 26 pour cent des cas, la fracture du fémur reste la plus fréquente.
    La réduction orthopédique a suffi dans la majorité des cas, 08 cas ont été opérer, la réduction est le plus souvent stable.
    La traction post-reductionnelle et le plâtre pelvi pédieux complètent le traitement.
  • Résultats : Nous avons pu contrôler 28 cas, le recul moyen est de 14 ans, ces patients ont été contrôlés sur le plan clinique et radiologique.
    Sur le plan clinique :la mobilité est normale chez la majorité des patients, toutes les hanches étaient stables,03 hanches douloureuses et 05 malades avaient une boiterie, l’appui mono podal est stable dans la quasi-totalité des cas,24 patients avaient un périmètre de marche illimité, 04 avaient un raccourcissement entre 1 et 3 cm.
    Sur le plan radiologique : on note 05 osteochondrites, 02 coxa magna, une nécrose céphalique, 04 souffrance cotyloïdienne et une coxarthrose évoluée, réalisant au total un 1/3 de résultats radiologique insatisfaisant.
    Le résultat clinique est excellent chez 21 cas.
  • Discussion : La luxation traumatique de la hanche chez l’enfant reste rare, tous les types de traumatismes peuvent se voir, la réduction orthopédique est facile en urgence et la hanche reste stable, un seul cas de reluxation a été noter, le retard à la réduction est directement lié au résultat ( 80% de mauvais résultats sur les luxations négligées).
    Il n’existe aucune corrélation entre la clinique et la radiographie.
    Les troubles trophiques de la tête fémorale se voient dans 1/3 des cas, ils sont dus le plus souvent aux délais de réduction.
  • Conclusion : Luxation traumatique de la hanche chez l’enfant demeure rare, la réduction orthopédique urgente suffit amplement pour son traitement, son suivit doit être prolonger jusqu’au moins la fin de croissance.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Une nouvelle technique d’embrochage centromédullaire dans les fractures diaphysaires du tiers distal de jambe : la Stabilisation EndoMédullaire Divergente (SEMD)  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  Y. LEFEVRE (Bordeaux) 

Auteur(s) :   E. HARLY (Bordeaux),  A. ANGELLIAUME (Bordeaux),  A. LALIOUI (Bordeaux),  C. PFIRRMANN (Bordeaux)

 

Abstract : Une nouvelle technique d’embrochage centromédullaire dans les fractures diaphysaires du tiers distal de jambe : la Stabilisation EndoMédullaire Divergente (SEMD)

  • Introduction : L’embrochage centromédullaire élastique stable (ECMES) permet une réduction et une stabilisation satisfaisante des fractures diaphysaires du tibia du grand enfant et de l’adolescent. Cependant, dans les fractures du tiers distal du tibia cette technique a montré ses limites, la réduction est souvent imparfaite et la stabilité difficile ce qui compromet la consolidation. Notre travail avait pour but d’évaluer une nouvelle technique d’ostéosynthèse centromédullaire pour les fractures du tiers distal du tibia: la stabilisation endomédullaire divergente (SEMD).
  • Méthodes : Une étude rétrospective, monocentrique a été menée entre mai 2015 et Juin 2016. Etaient inclus tous les patients de moins de 16 ans présentant une fracture du tiers distal de la diaphyse du tibia déplacée et/ou instable ostéosynthésés par SEMD. Les données démographiques et chirurgicales ont été recueillies et les patients étaient vus avec une radiographie en préopératoire, en postopératoire immédiat, à 6 semaines, 3 mois et 6 mois postopératoire.
    La technique opératoire du SEMD débute comme un ECMES classique. Les points d’entré des broches sont les mêmes. Cependant, les broches ne sont pas galbées ainsi elles se croisent une seule fois avant le foyer de fracture et elles divergent sur la moitié distale du tibia. Ainsi, elles viennent s’appuyer sur les corticales latérale et médiale distales du tibia ce qui permet de réduire la fracture et de la stabiliser efficacement. L’immobilisation postopératoire consiste en une botte plâtrée et l’appui complet était autorisé à 6 semaines.
  • Résultats : Treize patients ont été inclus, l’âge moyen était de 10 ans au moment de la chirurgie et le suivi moyen de 32mois. La taille moyenne des broches utilisées variaient de 2.5 à 4 mm, la durée moyenne de chirurgie était de 54 minutes. Les 11 fractures étaient réduites en postopératoires immédiat (angulation coronale et sagittale <3°) et au contrôle à 6 semaines aucun déplacement secondaire n’a été constaté. Au dernier recul, aucun trouble d’axe ou de rotation n’a été retrouvé. Tous les patients étaient consolidés à 6 mois.
  • Discussion :
  • Conclusion : Le SEMD est une technique intéressante qui permet une réduction et une stabilisation efficace des fractures du tiers inférieur du tibia.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Evaluation des plaies de la main par grillage chez l’enfant : étude descriptive sur 5 ans en SOS main pédiatrique  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  P. SAVIDAN (bordeaux) 

Auteur(s) :   A. SIMON (Paris),  C. PLOMION (Paris),  P. JEHANNO (Paris),  B. ILHARREBORDE (Paris)

 

Abstract : Evaluation des plaies de la main par grillage chez l’enfant : étude descriptive sur 5 ans en SOS main pédiatrique

  • Introduction : Les plaies représentent 31% des traumatismes de la main de l’enfant. Parmi ces plaies, le mécanisme par grillage est responsable de plaies délabrantes avec des lésions cutanées souvent longitudinales. Ces plaies nécessitent une exploration chirurgicale à la recherche de lésions vasculaires et nerveuses. Le but de cette étude était de décrire les lésions retrouvées lors de l’exploration chirurgicale et les potentielles complications à long terme chez l’enfant.
  • Méthodes : Toutes les plaies par grillage traitées entre 2013 et 2017 dans un centre de SOS main pédiatrique ont été revues de manière rétrospective. Les critères d’inclusion étaient l’âge <18 ans et les plaies nécessitant une exploration chirurgicale (palmaires ou dorsales). Les ring finger ont été exclus. Ont été analysés, outre les données démographiques habituelles, la localisation et l’étendue des lésions cutanées et l’association ou non à des lésions nerveuses, vasculaires et tendineuses. Au dernier recul ont été recueillis les complications et les reprises chirurgicales.
  • Résultats : Sur un total de 973 plaies de mains traitées chirurgicalement, 60 patients (47 garçons, 13 filles) présentaient une plaie par grillage (âge moyen 13,7 ans). Celle-ci étaient longitudinales avec un délabrement cutané important, majoritairement palmaires (58 cas) et 42 patients avaient plus de 12 ans au moment de l’accident. L’exploration chirurgicale a révélé chez 11 patients au total, 5 lésions vasculaires, 8 sections nerveuses et 3 lésions tendineuses. Au dernier recul, 6 patients ont eu une reprise pour bride cutanée entrainant un flexum de doigt avec limitation des mobilités. Le geste chirurgical consistait en une plastie en Z associée à une ténolyse des fléchisseurs (3 cas) avec ou sans arthrolyse (3 cas). Aucune infection postopératoire n’a été rapporté.
  • Discussion : La plaie de main par grillage est un mécanisme peu fréquent (6,1%), surtout présente chez les adolescents. Les lésions vasculo-nerveuses et tendineuses ne sont pas systématiques (18,3%) malgré l’importance des délabrements cutanés associés à ces plaies. Au dernier recul, seulement 10% des patients ont développé un flexum de doigt ou de main sur bride cutanée malgré le caractère longitudinal et étendu.
  • Conclusion : Les plaies de main par grillage sont associées à des plaies cutanées délabrantes mais exposent moins aux lésions tendineuses et vasculo-nerveuse. Leur évolution est favorable au plan des brides cutanées et les plasties en Z préventives n’ont donc pas d’indication.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Le brochage en « L de VIVES » dans les fractures du col du cinquième métacarpien : à propos d’une série d’évaluation de 10 adolescents avec un recul de 1 an.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  E. HADDAD (Saint Etienne) 

Auteur(s) :   M. ZEMOUR (Saint-Etienne),  Y. BELKACEMI (Saint-Etienne),  H. AL KHOURY SALEM  (saint Priest-en- Jarez),  B. DOHIN (Saint Etienne)

 

Abstract : Le brochage en « L de VIVES » dans les fractures du col du cinquième métacarpien : à propos d’une série d’évaluation de 10 adolescents avec un recul de 1 an.

  • Introduction : La fracture du col du cinquième métacarpien ou fracture du boxeur représente 20% des fractures de la main avec une nette recrudescence dans la population d’adolescent (30 à 40%). Elle concerne en majorité les sujets masculins touchant leur main dominante. Le traitement chirurgical était classiquement l’embrochage antérograde centromédullaire (une ou plusieurs broches) ou le brochage transversal avec deux broches diaphysaire et métaphysaire entre le 4ème et le 5ème métacarpe. Notre objectif était d’évaluer la technique de brochage en L de VIVES sans immobilisation postopératoire chez l’adolescent.
  • Méthodes : Nous avons sélectionné les patients adolescents opérés pour fracture du col du cinquième métacarpien avec la même technique chirurgicale, en percutané, entre janvier 2017 et janvier 2018. Les patients inclus respectaient l’indication chirurgicale pour ce type de fracture : angulation avec bascule palmaire >30° et/ou trouble d’axe horizontal. Toutes les fractures étaient fermées. La technique consistait à un embrochage centromédullaire antérograde par une broche de Kirschner 18/10 et un brochage transversal dans les têtes du 4ème et 5ème métacarpiens par une broche de Kirschner 15/10. Aucune immobilisation postopératoire n’a été mise en place. L’ablation de matériel était faite à J+30.
  • Résultats : Au total 10 patients avec une moyenne d’âge de 14 ans ont été inclus. L’angle de bascule moyen était de 52+/-6,8° contre 6°+/-2,4° en postopératoire avec une moyenne de correction de 45+ /- 4,3°. L’opération a duré en moyenne 15,6 min. l’exposition moyenne aux rayons X était de 0,36 min avec une dose moyenne de 2,89 cGy/cm². A l’ablation de matériel, 100% des patients étaient consolidés radiologiquement. A 3 mois postopératoire, la force de poigne et les mobilités articulaires du 5ème rayon étaient similaires au côté controlatéral. Aucune complication postopératoire n’a été décelée.
  • Discussion :
  • Conclusion : Cette technique nous semble fiable en termes de faisabilité et stabilité de la réduction des fractures du col du 5ème métacarpien chez les adolescents. L’absence d’immobilisation postopératoire rend l’auto rééducation plus facile et accélère la récupération fonctionnelle et donc la reprise des activités sportives.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Rétraction en rotation interne de l’épaule dans la paralysie néonatale du plexus brachial. Chirurgie à ciel ouvert ou arthroscopique : que choisir ?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  R. ALLARD (Paris) 

Auteur(s) :   M. LEHANNEUR (Paris),  R. AZERPIRA (Paris),  M. DE TIENDA (Paris),  M. BACHY (Paris),  J. GRIMBERG (Paris),  F. FITOUSSI (Paris)

 

Abstract : Rétraction en rotation interne de l’épaule dans la paralysie néonatale du plexus brachial. Chirurgie à ciel ouvert ou arthroscopique : que choisir ?

  • Introduction : La rétraction en rotation interne de l’articulation glénohumérale (GH) est une complication fréquente des paralysies néonatales du plexus brachial (PNPB). Celle-ci peut générer une dysplasie de la glène et une subluxation postérieure de la tête humérale. Le traitement consiste à libérer le muscle sous-scapulaire (SS) à ciel ouvert ou par arthroscopie. Il n’existe actuellement aucune recommandation permettant de choisir la méthode la plus appropriée. Le but de cette étude est de fournir des critères objectifs d’orientation chirurgicale.
  • Méthodes : Cette étude inclue 47 enfants avec rétraction en rotation interne de l’épaule, dont 25 ont été traités par désinsertion proximale du SS, et 22 par arthroscopie avec libération du SS et section des ligaments GH. Le score de Mallet et les amplitudes articulaires de l’épaule ont été évalués. Selon l’importance de la subluxation postérieure objectivée en IRM, les patients étaient divisés en deux sous-groupes: «sévère», si le pourcentage de tête huméral antérieur à la glène (PHHA) était inclus entre 0-20% et «modéré» s’il était entre 21-40%. L’angle de rétroversion glénoïdienne (GVA) a également été calculé.
  • Résultats : Le suivi moyen était de 24 mois. Après libération arthroscopique, l’amélioration du PHHA et du GVA était meilleure dans le groupe «sévère» que dans le groupe «modéré» avec une différence de 33% et 5° respectivement (p < .01). La rotation externe passive et active du groupe «sévère» a été également plus améliorée que celle du groupe «modéré» avec une différence de 15° et 12° respectivement (p < .01). Le score de Mallet modifié a mieux progressé dans le groupe «sévère» avec une différence de 7.3 points (p < .01).
    Après chirurgie à ciel ouvert, le PHHA et le GVA la progression des mobilités ne différait pas significativement entre le groupe «sévère» et «modéré», avec une différence de 3.4% et 2.3° respectivement (p > .01). De même, aucune différence significative n’a été observée dans la rotation externe passive et active entre le groupe «sévère» et «modéré», avec une différence de 3.2° et 5.4° respectivement (p > .01). Enfin, l’amélioration du score de Mallet n’a pas été statistiquement différente entre les deux groupes (p > .01).
  • Discussion : Chez les enfants avec rétraction interne GH, le traitement doit être adapté à la subluxation postérieure de la tête humérale. Une subluxation sévère doit faire préférer un traitement arthroscopique.
  • Conclusion : L’estimation IRM de la luxation postérieure par le PHHA est un critère intéressant pour choisir entre une approche arthroscopique ou à ciel ouvert.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Traitement des mains botes radiales sévères par une technique en deux temps : distraction suivie d’une centralisation  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  G. PFISTER (Paris) 

Auteur(s) :   M. LEHANNEUR (Paris),  S. WHALEN (Paris),  N. QUINTERO (Saint Maurice),  M. BACHY (Paris),  F. FITOUSSI (Paris)

 

Abstract : Traitement des mains botes radiales sévères par une technique en deux temps : distraction suivie d’une centralisation

  • Introduction : Le traitement des mains botes radiales reste controversé et plusieurs techniques sont proposées dans la littérature. Le but de ce travail est d’évaluer les résultats à moyen terme après centralisation par une technique opératoire en deux temps dans le traitement des mains botes radiales sévères.
  • Méthodes : Il s’agit d’étude rétrospective observationnelle menée entre 1994 et 2016. Les patients atteints d’une agénésie radiale sévère ont été opérés selon la technique en deux temps : 1)la correction de la déviation du poignet par distraction progressive à l’aide d’un fixateur externe double rail 2)suivi d’une centralisation par broche centromédullaire ulno-métacarpienne. Une ostéotomie de l’ulna a été associée en cas d’incurvation importante. Les paramètres cliniques et la correction ont été évalués. Les mesures radiologiques, effectuées en préopératoire et au dernier recul étaient : l’angle formé entre l’axe de M3 et l’ulna proximal, l’angle formé entre l’axe de M3 et la perpendiculaire à l’épiphyse ulnaire, la translation mesurée par la distance entre la base de M3 et l’ulna distal et la courbure de l’ulna.
  • Résultats : 31 mains botes radiales ont été opérées, dont 5 cas d’agénésie radiale type 2, 2 de type 3 et 24 de type 4. L’inclinaison radiale préopératoire moyenne était de 64 degrés. L’âge moyen à la première intervention était de 2 ans. Chaque patient a eu en moyenne 5 interventions. Le suivi moyen était de 5 ans (de 1 à 11 ans). L’angulation M3-ulna proximal résiduelle était en moyenne de 17 degrés, et la correction moyenne de 49 degrés. La complication la plus fréquente était la migration de la broche de centralisation ou son insuffisance de longueur secondaire à la croissance.
  • Discussion : La technique de centralisation en deux temps permet de s’affranchir des complications liées aux libérations extensives des parties molles et aux résections carpiennes. Elle permet également une meilleure conservation dans le temps de la réduction sans transfert tendineux, représentant ainsi une alternative à la radialisation. Elle respecte la croissance de l’ulna distal et est de réalisation plus simple que les transferts osseux vascularisés.
  • Conclusion : Cette technique en deux temps permet le maintien, à moyen terme, de la main dans l’axe de l’avant-bras au prix d’une arthrorize du poignet. La complication principale est la migration de la broche de centralisation. Des avancées technologiques concernant la fixation du matériel et son allongement pendant la croissance permettrait de limiter ces complications.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Libération circonférentielle des sillons de constrictions des membres dans la maladie amniotique et fermeture cutanée directe circulaire.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  B. DUFOURNIER () 

Auteur(s) :   M. DE TIENDA (Saint Yrieix la Perche),  A. SALON (Paris),  S. GUERO (Paris),  C. DANA (Paris),  C. GLORION (Ville d'Avray),  S. PANNIER (Paris)

 

Abstract : Libération circonférentielle des sillons de constrictions des membres dans la maladie amniotique et fermeture cutanée directe circulaire.

  • Introduction : La maladie des brides amniotiques est une maladie rare caractérisée par des sillons de constrictions en particulier au niveau des membres. La technique classique associe l’excision du sillon et la réalisation d’une plastie en Z ou en W-Y en un ou deux temps. L’objectif de cette étude est de rapporter les résultats esthétiques et fonctionnels d’une suture directe circulaire après résection circonférentielle en un temps des sillons de constrictions.
  • Méthodes : Cette étude rétrospective et multicentrique a porté sur la faisabilité et les résultats d’une chirurgie de résection directe en un temps d’un ou des sillon(s) d’un membre. Tous les enfants atteints de maladie des brides amniotiques et opérés entre 2000 et 2018 ont été inclus. Les critères d’exclusion étaient l’absence de maladie amniotique et l’utilisation d’une plastie en Z ou W-Y. L’évaluation clinique rétrospective était basée sur la fonction du membre et l’aspect clinique de la cicatrice au cours du suivi, l’existence de complications post-opératoires et la nécessité ou non d’une reprise chirurgicale. Les échelles POSAS et de Vancouver ont permis d’évaluer la qualité de la cicatrice et d’établir un score global de satisfaction.
  • Résultats : 18 patients présentant une maladie amniotique et opérés d’une résection d’au moins un sillon par résection circulaire ont été inclus. L’âge moyen de la chirurgie était de 11 mois [0-32]. Le recul moyen était de 4 ans [0-19]. Un seul patient a été réopéré pour persistance d’un lymphœdème et résection insuffisante. Pour les autres, aucune complication cicatricielle, vasculaire, neurologique ni lymphatique n’a été relevée en post-opératoire ni au dernier recul. Les résultats esthétiques objectivés par les médecins et par les parents étaient satisfaisants. Concernant l’échelle POSAS, le score de l’observateur était de 11,3 [7-16] et celui des parents de 11,5 [8-19], l’opinion générale de l’observateur était de 2,1 [2-3] et celui des parents de 2,1 [1-4]. Concernant l’échelle de Vancouver, le résultat moyen était satisfaisant de 2,5 [1-4].
  • Discussion :
  • Conclusion : La résection circulaire associée à la fermeture directe en un temps par suture simple a apporté des résultats fonctionnels et esthétiques satisfaisants. Il s’agit d’une technique simple nécessitant néanmoins l’excision totale de tous les tissus pathologiques constricteurs.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Traitement des duplications du pouce Wassel IV : intérêt de l’abord dorso-palmaire et du recentrage tendineux, étude comparative à recul moyen de 5 ans  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  M. DE TIENDA (Saint Yrieix la Perche) 

Auteur(s) :   S. PANNIER (Paris),  S. GUERO (Paris),  A. SALON (Paris)

 

Abstract : Traitement des duplications du pouce Wassel IV : intérêt de l’abord dorso-palmaire et du recentrage tendineux, étude comparative à recul moyen de 5 ans

  • Introduction : Les duplications du pouce sont le plus souvent de forme articulaire métacarpo-phalangienne (MP), ou type 4 selon Wassel. Ces formes présentent les enjeux thérapeutiques les plus difficiles : conservation de la mobilité et de la croissance, stabilité MP et prévention des déviations (camptodactylie, clinodactylie, déformations en Z).
    Les techniques classiques règlent de façon extemporanée les désaxations MP et interphalangienne (IP) par des ostéotomies étagées par abord dorsal ou latéral et brochage. Si les résultats immédiats sont bons, les interlignes dévient avec la croissance du fait d’anomalies de centrage du fléchisseur et de malformations tendineuses associées qui ne peuvent être réglées par la voie d’abord dorso latérale.
    Nous avons défini de nouveaux tracés permettant un abord dorso-palmaire. Cette étude a pour but de comparer les techniques classiques à l’abord dorso palmaire et de montrer l’intérêt d’une meilleure compréhension des anomalies tendineuses.
  • Méthodes : Une étude rétrospective comparative a été menée entre 2003 et 2016. Elle portait sur un premier groupe d’enfants opérés entre 9 et 36 mois par voie dorsolatérale avec ostéotomie du métacarpien et/ou de la première phalange synthésée par broche axiale. Un deuxième groupe de duplications était abordé par une incision hélicoïdale donnant un jour dorso-radial MP et surtout palmaire sur le canal digital, permettant de recentrer le fléchisseur et de lever les anomalies tendineuses associées. Les résultats fonctionnels, radiographiques et esthétiques étaient évalués par un examinateur indépendant.
  • Résultats : 38 patients ont été revus avec un recul moyen de 5 ans. Le taux de reprise pour déviation et raideur était significativement inférieur à 44% dans le premier groupe vs 20% dans le second, p<0.05. Toutes les MP étaient stables. Les mobilités IP étaient significativement meilleures dans le deuxième : [0/45] vs [10/30], p<0.05. Les scores de Kapandji moyens, de 9, étaient identiques dans les deux groupes.
  • Discussion : L’amélioration des résultats fonctionnels passe par le recentrage tendineux et la limitation des ostéotomies. L’abord dorso-palmaire permet de ne pas encourir les risques vasculaires et trophiques d’un double abord utilisé dans les reprises de technique classique.
  • Conclusion : Le traitement des duplications Wassel 4 est difficile en raison de déviations évolutives et le taux de reprise est important. L’abord hélicoïdal dorso-palmaire permet une meilleure compréhension des anomalies tendineuses et le recentrage du fléchisseur limite les désaxations secondaires. La voie hélicoïdale comporte un faible risque vasculaire et laisse peu de séquelle esthétique à la face sociale de la main.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Intérêt de la séquence IRM coronale STIR dans les boiteries inexpliquées chez l'enfant de moins de six ans.  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  P. VIOLAS (Rennes) 

Auteur(s) :   B. BRUNEAU (Rennes),  P. DARNAULT (Rennes),  K. CHOUKLATI (Rennes),  C. TRÉGUIER (Rennes),  A. VERON (REnnes)

 

Abstract : Intérêt de la séquence IRM coronale STIR dans les boiteries inexpliquées chez l'enfant de moins de six ans.

  • Introduction : Les boiteries sont un motif de consultation fréquent aux urgences pédiatriques. Le bilan comprend l'examen clinique et la recherche d'un syndrome inflammatoire biologique. Des radiographies standards du bassin et du membre inférieur et une échographie à la recherche notamment d'épanchement intra-articulaire sont également réalisées. Une boiterie est inexpliquée quand ce bilan ne permet pas de poser le diagnostic et qu'une infection ostéoarthrite articulaire est suspectée. Une IRM est alors réalisée avec des séquences coronales STIR incluant le rachis lombaire, le bassin et les membres inférieurs. L'objectif de cette étude est de déterminer l'intérêt et la valeur prédictive négative de la séquence IRM coronale STIR pour diagnostiquer une boiterie inexpliquée chez l'enfant de moins de six ans.
  • Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective mono centrique menée entre avril 2018 et mai 2017 sur 2 IRM 1,5T. Les critères d'inclusion étaient : Âge < 6 ans, boiterie persistante et inexpliquée. La présence d'anomalie de signal de la médullaire osseuse et des parties molles sur les séquences coronales Stir était notée, ainsi que la localisation dans l'os, présence d'un abcès, une rupture corticale et des anomalies périostées. Une comparaison était réalisée entre le diagnostic évoqué en IRM et le diagnostic final retenu dans le dossier médical.
  • Résultats : 130 patients ont été inclus (âge moyen = 32,3 mois). Le diagnostic le plus fréquent était une boiterie d'évolution favorable sans traitement (48 patients ; 36,9%), puis les causes infectieuses (43 patients, ;33,07%), traumatique (23 patient s ; 17,69%), les causes malignes (3 patients ; 2,31%) et autres (13 patients ; 10%).
    La valeur prédictive négative de la séquence coronale STIR est évaluée à 98%.
    La concordance entre le diagnostic évoqué en IRM et le diagnostic final du dossier est évaluée à 99,23%.
  • Discussion :
  • Conclusion : La séquence IRM coronale STIR présente une excellente valeur prédictive négative 98% dans le diagnostic des boiteries inexpliquées chez l'enfant de moins de six ans et notamment en cas d'infection ostéoarticulaire. La concordance entre le diagnostic évoqué en IRM et le diagnostic clinico-biologique final est excellente.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Efficacité du traitement non chirurgical dans les abcès intra-osseux des ostéomyélites compliquées de l’enfant : résultats préliminaires  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  O. FRÉAUD (Paris) 

Auteur(s) :   A. SIMON (Paris),  M. CASERIS (Paris),  C. MALLET (Paris),  B. ILHARREBORDE (Paris)

 

Abstract : Efficacité du traitement non chirurgical dans les abcès intra-osseux des ostéomyélites compliquées de l’enfant : résultats préliminaires

  • Introduction : L’ostéomyélite aiguë est une pathologie fréquente chez l’enfant qui peut se compliquer d’abcès intra-osseux. Le traitement habituel est le drainage chirurgical. Néanmoins, certains abcès de petite taille, difficilement visible à la radiographie, rendent le geste chirurgical difficile voire exposent au risque d’épiphysiodèse iatrogène. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité du traitement médical des abcès intra-osseux infra centimétrique dans les ostéomyélites compliquées de l’enfant.
  • Méthodes : Dix-neuf patients entre 1 mois à 14 ans (âge moyen 2,6 ans) ont été traités médicalement pour un abcès intra-osseux entre 2015 et 2018. Les critères d’inclusion étaient : T°C inférieure à 38.5°C, CRP inférieure ou égale à 30mg/L, diagnostic radiologique d’abcès intra-osseux (radiographie et/ou IRM), taille ≤ 1cm. Le traitement a consisté en une antibiothérapie probabiliste intraveineuse supérieure ou égale à 5 jours suivie d’un relai oral prolongé (supérieur à 21 jours). Tous les patients ont été revus à 15 jours et 45 jours avec un bilan biologique et une radiographie puis à 1 an avec une radiographie et une IRM de contrôle. Ont été analysés les complications nécessitant une chirurgicale et le taux d’épiphysiodèse au dernier recul.
  • Résultats : La taille moyenne des abcès était de 6,4mm avec des localisation métaphysaires (n=7), épiphysaires (n=2) et en miroir avec passage transphysaire (n=7). Trois patients avaient une atteinte en dehors des os longs. La durée moyenne du traitement intraveineux était de 5,2 jours et de 33,8 jours en per os. Aucun geste chirurgical n’a été nécessaire après l’arrêt des antibiotiques. Au recul moyen de 12,3 mois, la guérison radiologique était acquise en moyenne à 10,8 mois. Il n’existait pas de cas d’épiphysiodèse et pas de séquelles.
  • Discussion : Il s’agit de la première étude évaluant l’efficacité du traitement médical dans les abcès intra-osseux de l’enfant. Ces résultats préliminaires montrent une guérison complète au dernier recul, sans reprise chirurgicale et sans séquelle.
  • Conclusion : Dans cette étude préliminaire, le traitement médical a montré son efficacité dans le traitement des abcès intra-osseux de petite taille de l’ostéomyélite compliquée de l’enfant.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min
 

Ténotomie d'Achille et traitement fonctionnel du pied bot varus équin congénital idiopathique : quelles indications pour quels résultats?  - Pas de fichier 

Orateur(s) :  V. NGUYEN KHAC (Paris) 

Auteur(s) :   C. GLORION (Ville d'Avray),  R. SERINGE (Paris),  P. WICART (Paris)

 

Abstract : Ténotomie d'Achille et traitement fonctionnel du pied bot varus équin congénital idiopathique : quelles indications pour quels résultats?

  • Introduction : La ténotomie d'Achille a été introduite récemment dans le traitement fonctionnel du pied bot varus équin congénital idiopathique (PBVE). Le but de ce travail est d'évaluer un critère radiologique d'indication de la ténotomie percutanée d'Achille (TPA) et ses résultats.
  • Méthodes : Une série prospective incluant 131 patients (196 pieds) nés entre 2011 et 2014 ont été traités dès le premier mois de vie pour un PBVE idiopathique avec la méthode fonctionnelle. Trente patients (16% de la série initiale) avaient été préalablement exclus de la série car perdus de vue ou avec un dossier incomplet. La sévérité initiale était évaluée avec le score de Diméglio (II, III, IV). Les PBVE étaient du groupe II, III, IV de Diméglio dans respectivement 20%, 39% et 41% des cas. L'indication d'une TPA était retenue à l'âge de 4 mois si l'angle tibio-calcanéen (aTiCa) était supérieur à 75° sur une radiographie du pied de profil en correction maximale. Le recul moyen était de 5 ans (4,3ans à 8,2 ans).
  • Résultats : Le pourcentage global de pieds ayant fait l'objet d'une TPA était de 75%. Aucun pied n'avait fait l'objet d'une ténotomie itérative. Une TPA a été réalisée dans les stades II, III et IV dans respectivement 16%, 81% et 97% des pieds. Une libération chirurgicale des parties molles a été réalisée dans 20 cas (13%) sur l'ensemble de la série. Aucun pied n'a été opéré pour "rocker bottom deformity". Le nombre de pieds opérés en l'absence de TPA ou après TPA était respectivement 1 (3%) et 19 (17%). L'angle aTiCa ne variait pas entre les groupes de pieds ayant eu une TPA selon qu'une libération des parties molles était indiquée par la suite.
  • Discussion : Le critère radiologique utilisé est pertinent. Les résultats ne révèlent pas d'élément suggérant de le modifier. L'introduction de la TPA dans la méthode fonctionnelle influence positivement les résultats, permettant d'abaisser le taux de chirurgie de 45,5% (sans TPA) à 13% (avec TPA) et de prévenir efficacement l'apparition de "rocker bottom deformity" dont le taux était de 3,2% (sans TPA). L'échographie est un examen d'avenir permettant d'apprécier l'anatomie plus tôt et probablement de poser des indications raisonnées de TPA plus précocement.
  • Conclusion : Les critères radiologiques sont un élément pertinent dans la prise en charge des PBVE. La TPA influence positivement les résultats. L'échographie est un examen d'avenir pour une indication raisonnée de TPA plus précoce.
Durée de la présentation :  5 min
Durée de la discussion :  2 min